Voilà cette interview, merci pour l'info. Rien de bien nouveau, mais plutôt des attentes du Manager de l'équipe
La victoire d’André Greipel lors de la 6e étape de la Tropicale Amissa Bongo la semaine dernière a-t-elle été vécue comme un soulagement ?
Bien sûr, même s’il faut pondérer car ça reste le Gabon. J’attends André et les autres coureurs sur d’autres épreuves. Mais c’était très bien d’ouvrir le compteur. Dans les retours et les comptes rendus des directeurs sportifs et les coureurs, Andre est très satisfait de la mise en place et même surpris agréablement par le comportement de certains comme Maxime Daniel ou Laurent Pichon. Toute l’équipe là-bas a eu un comportement exemplaire sur la préparation des sprints. Il y a des choses à fignoler, bien sûr. Andre a déjà envie de regagner puisqu’il fait la dernière étape du Challenge de Majorque dimanche prochain. Et j’ai hâte de voir prochainement l’arrivée des Bouet, Barguil, Weltem sur les prochaines épreuves.
Vous l’avez vécue comme, intimement ?
J’étais à la maison, je faisais mon petit tour de vélo. C’était un plaisir. Bien sûr que j’étais heureux qu’André gagne, que ça gagne dès le départ, mais je me projette déjà sur les prochaines. Tout ce qui a été mis en place cet hiver va payer.
Et il y a bien eu match avec Direct Energie et Vital Concept B&B Hôtels.
Je ne me positionne pas ainsi. Bien sûr qu’il y a un match existentiel sur les sélections pour le Tour de France. Mais moi, je dis que le travail a été bien fait. Je suis confiant, très loin d’être arrogant ou présomptueux. Mais je suis confiant sur la façon dont les gars ont bossé et sur la manière dont on les a vus bosser. Et je dis qu’à partir du moment où il y a eu du travail, il va y avoir un retour très prochainement. Ça a déjà commencé à payer au Gabon.
Armindo Fonseca, dans nos colonnes hier, émettait l’idée de délivrer trois wild cards au lieu de deux pour le Tour de France, afin de promouvoir les équipes françaises et d’échapper à une sélection. Qu’en pensez-vous ?
Ce serait très intéressant, bien sûr. Cela nous épargnerait ce système de sélection et éventuellement ce match à trois dont on nous parle. Maintenant, il y a aussi les règles. On les connaît. Christian Prudhomme, le patron du Tour, a bien dit qu’il n’y aurait que 22 équipes retenues. Si je compte bien… Je ne pense pas qu’il puisse y avoir un retour en arrière de sa part.
C’est un doux rêve.
Si cela pouvait être le cas, tant mieux. Mais pour l’instant, ça reste un état embryonnaire de rêve. Je ne vois pas pourquoi Christian Prudhomme reviendrait sur sa décision. Ce serait super, mais Jean-René Bernaudeau, Jérôme Pineau et moi sommes avertis que ça se passera comme annoncé. Donc, à nous trois d’être bons.
Vous attendez avec impatience l’entrée en course de votre deuxième front avec les Barguil, Bouet, etc. ?
Oui, et je reste toujours sur ma ligne de conduite. Pour moi, chacun doit avoir sa chance. Ce n’est pas parce qu’il y a un Barguil et un Greipel dans l’équipe que les autres sont oubliés. Des garçons sont très valeureux et peuvent gagner très prochainement. Ils s’en sont donné les moyens.
Vous pensez à qui ?
Bram Welten, 21 ans, s’est très bien entraîné, a selon moi un beaucoup d’avenir et a prolongé de deux années supplémentaires. Je pense à Maxime Bouet qui n’est pas motivé mais hyper motivé pour ce début de saison. J’attends énormément d’Élie Gesbert, il doit se découvrir très rapidement. Ce sont des garçons qui se préparent très bien en ce moment. Et ils courent dans moins de huit jours maintenant.
Vous irez les voir ?
J’irai deux jours à Bessèges et quatre jours à Oman. J’ai hâte.
Arkéa-Samsic. Emmanuel Hubert : « J’ai hâte de voir les Bouet, Barguil, Welten… »
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