- 09 avr. 2018, 14:56
#2791667
Gediminas Bagdonas, AG2R La Mondiale
«J’ai respecté les consignes»
«J’ai fait mon boulot. Au fond de moi, je suis en colère de ne pas avoir fini, parce que cette course est ma course, une épreuve de souffrance comme je les aime. Mais je me console en me disant que j’ai respecté les consignes de mon équipe. J’ai attendu mon leader, Olivier Naesen, qui a été retardé par une grosse chute en début d’épreuve.
«Nous étions deux à ses côtés, Tony Gallopin et moi. Nous avons roulé comme des fous pour le ramener sur le peloton. Autour de nous, il y avait des petits groupes de lâchés, des coureurs avec des plaies ou leur vélo abîmé. Plein de rescapés ! Mais on ne faisait pas attention à eux, seulement à l’effet de vitesse, à la sensation d’avaler des coureurs qui nous donnait encore plus d’énergie. Nous n’avions qu’une idée en tête : faire revenir Olivier dans le peloton. Je me sentais un peu malade, écrasé par la chaleur - 25 degrés sur les pavés, c’est costaud. Mais je faisais mon travail d’équipier et je dois avouer que j’aime ça. Quand nous avons conduit Olivier [Naesen] à bon port, j’ai coupé mon effort. J’avais tout donné, il ne me restait plus rien. Je n’ai jamais calculé mes efforts. Sans penser à garder un peu de forces pour moi. Il n’y avait plus une goutte d’essence dans le moteur.»
«J’ai respecté les consignes»
«J’ai fait mon boulot. Au fond de moi, je suis en colère de ne pas avoir fini, parce que cette course est ma course, une épreuve de souffrance comme je les aime. Mais je me console en me disant que j’ai respecté les consignes de mon équipe. J’ai attendu mon leader, Olivier Naesen, qui a été retardé par une grosse chute en début d’épreuve.
«Nous étions deux à ses côtés, Tony Gallopin et moi. Nous avons roulé comme des fous pour le ramener sur le peloton. Autour de nous, il y avait des petits groupes de lâchés, des coureurs avec des plaies ou leur vélo abîmé. Plein de rescapés ! Mais on ne faisait pas attention à eux, seulement à l’effet de vitesse, à la sensation d’avaler des coureurs qui nous donnait encore plus d’énergie. Nous n’avions qu’une idée en tête : faire revenir Olivier dans le peloton. Je me sentais un peu malade, écrasé par la chaleur - 25 degrés sur les pavés, c’est costaud. Mais je faisais mon travail d’équipier et je dois avouer que j’aime ça. Quand nous avons conduit Olivier [Naesen] à bon port, j’ai coupé mon effort. J’avais tout donné, il ne me restait plus rien. Je n’ai jamais calculé mes efforts. Sans penser à garder un peu de forces pour moi. Il n’y avait plus une goutte d’essence dans le moteur.»