- 15 sept. 2018, 11:49
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Les Giro de ces 2 dernières années n'ont rien a eu a envier au Tour du point de vu de la concurrence.blouss_ a écrit : ↑15 sept. 2018, 11:47J'ai du mal à partager votre optimisme après la saison 2018 de Pinot (en GT). Déjà je trouve qu'on en fait bcp (trop?) avec sa victoire au Tour des Alpes, comme j'avais déjà trouvé qu'on en faisait trop après sa défaite au CI il y a qqs années. C'est une belle victoire face à une belle concurrence. Mais ça reste une course de préparation et un objectif secondaire.pascal94100 a écrit : ↑15 sept. 2018, 10:03
Je rejoins cet avis. Je pense que cette saison aura été faite de haut et de bas, mais que Pinot y aura surtout fait preuve d'une force de caractère énorme. De plus, il gagne des étapes (et le Tour des Alpes) à la pédale. Très prometteur pour la suite de sa carrière.
Ensuite, il gagne des étapes à la pédale. OK, c'est génial, mais il l'avait déjà fait et on savait qu'il pouvait le faire. Rien de nouveau pour moi. Et donc, j'ai du mal à voir cela comme une promesse pour l'avenir. En parlant d'avenir, je rappelle qu'il a 28 ans et si je ne dis pas de bêtises, je crois qu'il a clairement laissé entendre qu'il n'allais pas s'éterniser dans les pelotons.
Moi, j'ai entamé cette saison avec l'intime conviction que Pinot avait un GT dans les jambes. Après quelques déceptions sur le Tour, mais des saisons solides en dehors de celui-ci, il sortait d'un Giro 2017, où malgré la maladie, malgré des CLM un peu ratés, il termine 4ème à 1mn17 du vainqueur. Je pensais qu'il avait un problème avec le Tour, mais qu'il avait le niveau pour remporter un GT avec des circonstances un peu favorables (concurrence amoindrie, alignement des étoiles,...). Mais je me suis aperçu cette saison, qu'il avait un vrai problème avec les GTs. Il a vraiment des difficultés à être constant sur 3 semaines, à ne pas tomber malade, à gérer les jours de repos,... Et cette intime conviction s'est un peu transformée en espoir presque désabusé, parce qu'il y a des jeunes (et des moins jeunes) qui progressent, parce que le niveau semble avoir encore monté d'un cran. Alors je n'ai pas perdu tout espoir et je continuerai à y croire. J'ai du mal à comprendre le niveau requis sur les GTs en 2018. Mais je n'oublie que sur le Tour 2014, on a vu, sur une étape de montagne, un groupe de 6 se détacher à la pédale, avec 4 français (Pinot, Jeannesson, Perraud, Bardet, Nibali et Valverde) et je ne l'avais pas vu venir non plus. Donc les choses peuvent évoluer.
Enfin bref, j'ai du mal à être optimiste après cette saison 2018. Bon bien sûr, pour illustrer mon propos, j'ai pas mal insisté sur les points négatifs et je sais que certains ne manqueront pas de me le rappeler.