Les topics dédiés aux différentes formations du peloton international. Pour venir échanger au sujet des équipes World-Tour (Groupama-FDJ, Ag2R-Citroen, etc...), Pro Team (Total Energies, Uno-X, Lotto-Dstny) et Conti (Saint-Michel Auber 93, structures de développement, etc...), c'est ici que ça se passe !
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Par ThomasBen
#2911694
rbl85 a écrit :
24 sept. 2018, 14:47
doutey_fdjeux_fan a écrit :
24 sept. 2018, 14:43
Et donc concernant les coureurs de cette équipe, nous pouvons de façon quasi certaine dire que Alexys Brunel et Clément Davy en feront parti.


Et maintenant quelques suppositions :
-Jimmy Raibaud pour être capitaine de route (stagiaire cette année chez Groupama)
-Théo Nonnez (membre du cycle formation Groupama FDJ)
-Simon Guglielmi (membre du cycle formation Groupama FDJ)

et il faut aussi quelques coureurs étrangers, mais alors là c'est pas des suppositions, c'est juste des idées :
-un finlandais en forme, Jaakko Hänninen, vainqueur hier
-un suisse, Gino Mäder
-un anglais, Matthew Gibson
Nonnez c'est sur, c'est sont DS actuel qui la confirmé (je remet pas le lien, je l'est deja mis il y a plusieurs jours)

Je vois pas Mader venir car sont equipe actuel va devenir continental (attention je dis pas que c'est impossible)
@RBL le lien que tu as mis c'était Davy et non Nonnez je crois non ?
@Doutey, Hänninen ce serait une bonne chose c'est certain !

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Par rbl85
#2911696
ThomasBen a écrit :
24 sept. 2018, 14:51
rbl85 a écrit :
24 sept. 2018, 14:47


Nonnez c'est sur, c'est sont DS actuel qui la confirmé (je remet pas le lien, je l'est deja mis il y a plusieurs jours)

Je vois pas Mader venir car sont equipe actuel va devenir continental (attention je dis pas que c'est impossible)
@RBL le lien que tu as mis c'était Davy et non Nonnez je crois non ?
@Doutey, Hänninen ce serait une bonne chose c'est certain !
J'avais mis un lien pour les 2
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Par jimmy39
#2911913
La place de Brunel sur les Mondiaux hier semble très anodine, mais s'il avait fait juste 7'' de moins, il aurait fini 9ème ce qui aurait été alors considéré comme une excellente course de sa part :spamafote:
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Par jimmy39
#2911914
Richard a écrit :
24 sept. 2018, 09:52
jimmy39 a écrit :
22 sept. 2018, 18:02

Oui, la spéciale FDJ, surtout en fin de saison, faudrait peut-être penser à une autre tactique :spamafote:
Il y avait un GFDJ dans le groupe qui se livre la victoire, mais il s'est fait hélas pêter le caisson pour revenir et explose sur une petite montée alors que ceux qui étaient revenus dans sa roue finissent devant. Aucune idée de qui il s'agit :reflexion:
Probable que si l’équipe suivait une autre tactique, il y aurait encore plus de critiques (des mêmes ? :wink: ) sur la dispersion des forces, le manque de cohérence, d’ambition, de confiance en ses leaders...
Des années qu'on a droit trop souvent à la même tactique, s'il y en avait une autre dans l'équipe, ça ce saurait :elephant:
Eh non, personne ne s'est plein quand comme sur le Limousin ils n'ont pas roulé, et on ne peut pas dire que celà influence tellement le résultat.
Et si Démare a encore besoin de preuves de confiance, c'est qu'il a un problème :siffle:

Par Richard
#2911924
C’est un éternel recommencement, le sprint.
Et puis il y a la prise de responsabilités au sein du peloton, il faut assumer.
Et les qualités/goûts des coureurs aussi.

Mais donc l’exemple du Limousin n’est qu’une exception ?
Ou la preuve que l'équipe sait faire autre chose ? :hehe:

En soi je suis aussi un peu sceptique devant cette manière systématique et parfois précoce de prendre la course en main sans trop partager la tâche, mais je pense qu’elle résulte du basculement culturel opéré depuis quelques années, et que les quelques fois où c’est superflu/excessif/mal payé sont aussi le « prix à payer » pour s’imposer le reste du temps (dans les deux sens du terme : gagner, et se faire respecter).

Quand ça donne Pau, Bois d’Arcy, en passant par des petites courses ou même Milan-San Remo, personne ne râle.
À l’inverse, à la première cassure, torrent de jérémiades car on ne court pas assez à l’avant...
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Par jimmy39
#2911929
Richard a écrit :
25 sept. 2018, 11:09
C’est un éternel recommencement, le sprint.
Et puis il y a la prise de responsabilités au sein du peloton, il faut assumer.
Et les qualités/goûts des coureurs aussi.

Mais donc l’exemple du Limousin n’est qu’une exception ?
Ou la preuve que l'équipe sait faire autre chose ? :hehe:

En soi je suis aussi un peu sceptique devant cette manière systématique et parfois précoce de prendre la course en main sans trop partager la tâche, mais je pense qu’elle résulte du basculement culturel opéré depuis quelques années, et que les quelques fois où c’est superflu/excessif/mal payé sont aussi le « prix à payer » pour s’imposer le reste du temps (dans les deux sens du terme : gagner, et se faire respecter).

Quand ça donne Pau, Bois d’Arcy, en passant par des petites courses ou même Milan-San Remo, personne ne râle.
À l’inverse, à la première cassure, torrent de jérémiades car on ne court pas assez à l’avant...
Parce qu'il y a une différence entre mettre toute l'équipe devant le peloton pendant 150km et se placer dans le premier quart du peloton, non :green: Bien souvent, c'est soit tous tout devant, soit tous tout derrière. :rabbit:
Pour moi la façon de courir le Giro a été exemplaire :jap: Et sur le Tour, ça a quand même été pas si mal :wink:
Par ThomasBen
#2912012
Richard a écrit :
25 sept. 2018, 11:09
C’est un éternel recommencement, le sprint.
Et puis il y a la prise de responsabilités au sein du peloton, il faut assumer.
Et les qualités/goûts des coureurs aussi.

Mais donc l’exemple du Limousin n’est qu’une exception ?
Ou la preuve que l'équipe sait faire autre chose ? :hehe:

En soi je suis aussi un peu sceptique devant cette manière systématique et parfois précoce de prendre la course en main sans trop partager la tâche, mais je pense qu’elle résulte du basculement culturel opéré depuis quelques années, et que les quelques fois où c’est superflu/excessif/mal payé sont aussi le « prix à payer » pour s’imposer le reste du temps (dans les deux sens du terme : gagner, et se faire respecter).

Quand ça donne Pau, Bois d’Arcy, en passant par des petites courses ou même Milan-San Remo, personne ne râle.
À l’inverse, à la première cassure, torrent de jérémiades car on ne court pas assez à l’avant...
Faut aussi lire ce qu'on écrit hein :siffle:
En soi :
1) Souvent ce qui est reproché c'est que l'équipe prenne en main la course avec deux hommes qui roulent à +150km de l'arrivée, puis 3, alors que souvent tu as des armadas (QS pour Gaviria, LTS de Greipel, UAE pour Kistoff) qui ne viennent roulé qu'à 60bornes se disant que la chasse est déjà assurée. Ces même équipes qui débordent bien souvent la FDJ dans les finaux, sachant qu'on sait la difficulté de Démare à se débrouiller seul
--> C'est donc dans ce cas, précisément une mauvaise stratégie car ça fait perdre la probabilité pour Démare de battre les autres sprinters
Finalement c'est pas tant que l'équipe face son taff ou assume qui est reproché, mais plutôt qu'elle le fasse mal ou trop et plus que d'autres : quand ya Grono, Kristoff, Gaviria, Sagan ou Viviani je ne comprends pas pk la FDJ en fait (BEAUCOUP) plus.

2) Ce qui est surtout reproché c'est que souvent l'équipe emploie cette même stratégie alors que leurs leaders ne sont pas dominants et ne méritent (toujours) ce travail. Sarreau (parfois face à une grosse concurrence) mais surtout pour Hoelgaard par exemple (et avant Delage ou Manzin) alors que ce ne sont pas leur meilleure chance de briller. Il sont parfois bridés... Quand tu vois Ladagnous, Thomas, Armirail ou Madouas se ruiner pour une 8ème place de Hoelgaard c'est aberrant.
Aberrant surtout parce que ces 4 cités sont parfois dans les meilleurs alignés sur la course, alors que Hoelgaard n'est pas dans les meilleurs sprinters présents.
Aberrant aussi parce qu'on leur demande de cadenasser une course qu'ils domineraient si elle était débridéé.

C'est à n'y rien comprendre.
Mais si tu as compris que la critique c'était que l'équipe soit ambitieuse, veuille faire sa part du travail et montrer la confiance en ses leaders, c'est qu'on a dû mal s'expliquer.
Dernière édition par ThomasBen le 25 sept. 2018, 15:31, édité 1 fois.
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Par jimmy39
#2912022
ThomasBen a écrit :
25 sept. 2018, 14:21
Richard a écrit :
25 sept. 2018, 11:09
C’est un éternel recommencement, le sprint.
Et puis il y a la prise de responsabilités au sein du peloton, il faut assumer.
Et les qualités/goûts des coureurs aussi.

Mais donc l’exemple du Limousin n’est qu’une exception ?
Ou la preuve que l'équipe sait faire autre chose ? :hehe:

En soi je suis aussi un peu sceptique devant cette manière systématique et parfois précoce de prendre la course en main sans trop partager la tâche, mais je pense qu’elle résulte du basculement culturel opéré depuis quelques années, et que les quelques fois où c’est superflu/excessif/mal payé sont aussi le « prix à payer » pour s’imposer le reste du temps (dans les deux sens du terme : gagner, et se faire respecter).

Quand ça donne Pau, Bois d’Arcy, en passant par des petites courses ou même Milan-San Remo, personne ne râle.
À l’inverse, à la première cassure, torrent de jérémiades car on ne court pas assez à l’avant...
Faut aussi lire ce qu'on écrit hein :siffle:
En soi :
1) Souvent ce qui est reproché c'est que l'équipe prenne en main la course avec deux hommes qui roulent à +150km de l'arrivée, puis 3, alors que souvent tu as des armadas (QS pour Gaviria, LTS de Greipel, UAE pour Kistoff) qui ne viennent roulé qu'à 60bornes se disant que la chasse est déjà assurée. Ces même équipes qui débordent bien souvent la FDJ dans les finau, sachant qu'on sait la difficulté de Démare à se débrouiller seul
--> C'est donc dans ce cas, précisément une mauvaise stratégie car ça fait perdre la probabilité pour Démare de battre les autres sprinters
Finalement c'est pas tant que l'équipe face son taff ou assume qui est reproché, mais plutôt qu'elle le fasse ou trop et plus que d'autres : quand ya Grono, Kristoff, Gaviria, Sagan ou Viviani je ne comprends pas pk la FDJ en fait (BEAUCOUP) plus.

2) Ce qui est surtout reproché c'est que souvent l'équipe emploie cette même stratégie alors que leurs leaders ne sont pas dominants et ne méritent (toujouts) ce travail. Sarreau (parfois face à une grosse concurrence) mais surtout pour Hoelgaard par exemple (et avant Delage ou Manzin) alors que ce ne sont pas leur meilleure chance de briller. Il sont parfois bridé... Quand tu vois Ladagnous, Thomas, Armirail ou Madouas se ruiné pour une 8ème place de Hoelgaard c'est aberrant.
Aberrant surtout parce que ces 4 cités sont parfois dans les meilleurs alignés sur la course, alors que Hoelgaard n'est pas dans les meilleurs sprinters présents.
Aberrant aussi parce qu'on leur demande de cadenasser une course qu'ils domineraient si elle était débridéé.

C'est à n'y rien comprendre.
Mais si tu as compris que la critique c'était que l'équipe soit ambitieuse, veuille faire sa part du travail et montrer la confiance en ses leaders, c'est qu'on a dû mal s'expliquer.
Merci, c'est parfaitement résumé, quel talent :jap:
Par Richard
#2912034
Non effectivement j’avais plus vu la récurrence, la référence à la critique que le propos d’origine et je comprends mieux dans ce cas, merci pour les précisions :ok:
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Par veji2
#2912035
ThomasBen a écrit :
25 sept. 2018, 14:21

2) Ce qui est surtout reproché c'est que souvent l'équipe emploie cette même stratégie alors que leurs leaders ne sont pas dominants et ne méritent (toujours) ce travail. Sarreau (parfois face à une grosse concurrence) mais surtout pour Hoelgaard par exemple (et avant Delage ou Manzin) alors que ce ne sont pas leur meilleure chance de briller. Il sont parfois bridés... Quand tu vois Ladagnous, Thomas, Armirail ou Madouas se ruiner pour une 8ème place de Hoelgaard c'est aberrant.
Aberrant surtout parce que ces 4 cités sont parfois dans les meilleurs alignés sur la course, alors que Hoelgaard n'est pas dans les meilleurs sprinters présents.
Aberrant aussi parce qu'on leur demande de cadenasser une course qu'ils domineraient si elle était débridéé.
oui c'est le principal souci avec la FDJ je trouve, c'est leur difficulté à changer de mode de fonctionnement selon les niveaux relatifs. Si tu as ton gros leader Démare ou Pinot et que tu les vois dominants, ok tu cours comme des boss et tu verrouilles. Mais si ton sprinteur ou ton leader sont d'un niveau moindre, alors rouler pour eux plutôt que de faire la course pour leur permettre d'exploiter une éventuelle ouverture c'est là qu'est l'erreur.
Par ThomasBen
#2912038
veji2 a écrit :
25 sept. 2018, 15:46
ThomasBen a écrit :
25 sept. 2018, 14:21

2) Ce qui est surtout reproché c'est que souvent l'équipe emploie cette même stratégie alors que leurs leaders ne sont pas dominants et ne méritent (toujours) ce travail. Sarreau (parfois face à une grosse concurrence) mais surtout pour Hoelgaard par exemple (et avant Delage ou Manzin) alors que ce ne sont pas leur meilleure chance de briller. Il sont parfois bridés... Quand tu vois Ladagnous, Thomas, Armirail ou Madouas se ruiner pour une 8ème place de Hoelgaard c'est aberrant.
Aberrant surtout parce que ces 4 cités sont parfois dans les meilleurs alignés sur la course, alors que Hoelgaard n'est pas dans les meilleurs sprinters présents.
Aberrant aussi parce qu'on leur demande de cadenasser une course qu'ils domineraient si elle était débridéé.
oui c'est le principal souci avec la FDJ je trouve, c'est leur difficulté à changer de mode de fonctionnement selon les niveaux relatifs. Si tu as ton gros leader Démare ou Pinot et que tu les vois dominants, ok tu cours comme des boss et tu verrouilles. Mais si ton sprinteur ou ton leader sont d'un niveau moindre, alors rouler pour eux plutôt que de faire la course pour leur permettre d'exploiter une éventuelle ouverture c'est là qu'est l'erreur.
+1 tout à fait d'accord !

Paradoxalement le contre-exemple c'est les Chpts de France! Je pensais qu'ils allaient comme souvent cadenasser la course et favoriser une arrivée groupée. Mais HEUREUSEMENT ils ont su jouer sur leur nombre et leur densité avec des offensives de Madouas puis Molard, Vichot, Roux etc. Jusqu'à empêcher leurs adversaires de contrôler la course.
A noter qu'il ont aussi roulé parfois sur cette course, et c'était légitime et malin :hehe:
Avatar de l’utilisateur
Par veji2
#2912047
Oui mais ils ont osé le faire parce qu'ils étaient 20 ou presque... Ils ont gardé l'effectif d'une équipe WT autour de Démare !
Par -Vélomen-
#2912051
Moi je trouve que l'équipe souffre parfois un peu du syndrome "petite équipe qui veut faire comme les grandes". J'exagère le trait (volontairement), mais parfois elle surjoue complètement son rôle d'équipe qui prend les commandes et prend la course à son compte.

Sur l'étape que gagne Démare sur le Tour, le résultat leur donne raison mais pour moi la tactique n'est pas forcément bonne. Je rappelle quand même que dans les 4 derniers km, là où le sprint se joue, Démare n'avait plus que... 2 équipiers !!! Rouler toute la journée pour finalement laisser son leader seul avec 2 équipiers ça ne me parait pas être la bonne solution.

Le Gac avait été consommé aux 4 km, Ludvigsson avait passé sa journée à rouler en tête de paquet et les autres (molard, Gaudu, Vichot) ont fait ce qu'ils ont pu.

Heureusement, ce jour-là (et comme souvent sur ce Tour), Sinkeldam et Guarnieri ont été énormes. Et il n'y avait plus beaucoup de trains de sprinteurs pour mettre le bazard.
Par Richard
#2912066
Il faut dire que même me si les autres s’y sont collés aussi, Démare n’avait que quatre gars dédiés spécialemen t, dont trois seulement de son « train » habituel.

Pour le syndrome « petite équipe » je suis d’accord, c’est ce que j’essayais de dire, c’etait une bonne chose à faire tant que découverte ou apprentissage, mais maintenant c’est bon, il s’agirait de doser
Par Beobachter
#2912070
-Vélomen- a écrit :
25 sept. 2018, 16:58
Moi je trouve que l'équipe souffre parfois un peu du syndrome "petite équipe qui veut faire comme les grandes". J'exagère le trait (volontairement), mais parfois elle surjoue complètement son rôle d'équipe qui prend les commandes et prend la course à son compte.

Sur l'étape que gagne Démare sur le Tour, le résultat leur donne raison mais pour moi la tactique n'est pas forcément bonne. Je rappelle quand même que dans les 4 derniers km, là où le sprint se joue, Démare n'avait plus que... 2 équipiers !!! Rouler toute la journée pour finalement laisser son leader seul avec 2 équipiers ça ne me parait pas être la bonne solution.

Le Gac avait été consommé aux 4 km, Ludvigsson avait passé sa journée à rouler en tête de paquet et les autres (molard, Gaudu, Vichot) ont fait ce qu'ils ont pu.

Heureusement, ce jour-là (et comme souvent sur ce Tour), Sinkeldam et Guarnieri ont été énormes. Et il n'y avait plus beaucoup de trains de sprinteurs pour mettre le bazard.
C'est un mauvais exemple. La meilleure carte pour la FDJ ce jour-là était Démare, et sans aucune contestation possible. De plus par rapport à leurs choix faits d'avant-course et leur hiérarchie interne, jouer la carte Démare n'était pas discutable (sauf à tout remettre en question).
Donc bien évidemment que la FDJ devait rouler. Et bien évidemment elle devait assumer son statut de favori en prenant ses responsabilités. La FDJ a fait ce qu'elle devait faire.
(si elle a bien géré Bora en début d'étape, il faut par contre ajouter que la FDJ a été heureuse de voir Bora l'aider par la suite, ce que l'équipe allemande n'avait aucune obligation de faire (et n'aurait pas dû faire)).

Sur cette étape du Tour, la tactique mise en oeuvre par la FDJ est la meilleure possible dans une situation pas facile. Je ne vois pas ce qu'on peut leur reprocher :scratch:
Par -Vélomen-
#2912076
Beobachter a écrit :
25 sept. 2018, 18:01
-Vélomen- a écrit :
25 sept. 2018, 16:58
Moi je trouve que l'équipe souffre parfois un peu du syndrome "petite équipe qui veut faire comme les grandes". J'exagère le trait (volontairement), mais parfois elle surjoue complètement son rôle d'équipe qui prend les commandes et prend la course à son compte.

Sur l'étape que gagne Démare sur le Tour, le résultat leur donne raison mais pour moi la tactique n'est pas forcément bonne. Je rappelle quand même que dans les 4 derniers km, là où le sprint se joue, Démare n'avait plus que... 2 équipiers !!! Rouler toute la journée pour finalement laisser son leader seul avec 2 équipiers ça ne me parait pas être la bonne solution.

Le Gac avait été consommé aux 4 km, Ludvigsson avait passé sa journée à rouler en tête de paquet et les autres (molard, Gaudu, Vichot) ont fait ce qu'ils ont pu.

Heureusement, ce jour-là (et comme souvent sur ce Tour), Sinkeldam et Guarnieri ont été énormes. Et il n'y avait plus beaucoup de trains de sprinteurs pour mettre le bazard.
C'est un mauvais exemple. La meilleure carte pour la FDJ ce jour-là était Démare, et sans aucune contestation possible. De plus par rapport à leurs choix faits d'avant-course et leur hiérarchie interne, jouer la carte Démare n'était pas discutable (sauf à tout remettre en question).
Donc bien évidemment que la FDJ devait rouler. Et bien évidemment elle devait assumer son statut de favori en prenant ses responsabilités. La FDJ a fait ce qu'elle devait faire.
(si elle a bien géré Bora en début d'étape, il faut par contre ajouter que la FDJ a été heureuse de voir Bora l'aider par la suite, ce que l'équipe allemande n'avait aucune obligation de faire (et n'aurait pas dû faire)).

Sur cette étape du Tour, la tactique mise en oeuvre par la FDJ est la meilleure possible dans une situation pas facile. Je ne vois pas ce qu'on peut leur reprocher :scratch:
Tu confonds "jouer la carte Démare" et prendre toute la course à son compte, sans sourciller, quitte à se retrouver dénudé dans le final.

Bien sûr qu'il fallait jouer la carte Démare, mais là n'est pas le débat. :wink:
Par Beobachter
#2912082
-Vélomen- a écrit :
25 sept. 2018, 18:13

Tu confonds "jouer la carte Démare" et prendre toute la course à son compte, sans sourciller, quitte à se retrouver dénudé dans le final.

Bien sûr qu'il fallait jouer la carte Démare, mais là n'est pas le débat. :wink:
Précisément car "jouer la carte Démare" ne laissait pas d'autre choix que de faire ce qui a été fait ce jour-là. "Se retrouver dénudé" était un risque nécessaire dans la situation d'alors.
Le débat, il est à trancher entre courir pour Démare (et donc faire ce qui a été fait) ou tenter autre chose (un miracle sur une échappée ou un miracle si jamais le peloton arrivait quand même groupé).
Mais encore une fois, le point clé ici est que justement jouer la carte Démare revenait à assumer entièrement la course sans sourciller en assumant les risques inhérents à une telle stratégie :super:
Par *Chouchou*
#2912203
Extrait de l'interview do sélectionneur Pierre-Yves Chatelon publiée le 24/09/2018 15:09 sur Vélo 101 :

Regrettez-vous que David Gaudu ne participe pas à ces Championnats du Monde chez les Espoirs?

« Non parce qu’il a été fidèle à sa ligne de conduite. Nous en avons parlé très tôt, dès la fin de saison dernière où il m’avait dit qu’il préférerait tenter l’expérience en Elite. Quand Cyrille Guimard a sorti sa pré-sélection sans David Gaudu je l’ai rappelé pour lui demander si ça changeait son point de vue et il m’a répondu qu’il préférait ne pas y aller en Espoir. Je n’ai pas de regret. C’est sûr que David (Gaudu) aurait été un argument intéressant, mais ça laisse également la place à d’autres.»

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