- 19 juin 2018, 00:41
#2846502
L'envie du coureur compte, aussi ! Il en avait très envie...
La situation était assez similaire pour Pinot, mais dans un contexte sûrement plus saturé d'attentes malgré les exploits de la bande de copains.
Il avait convaincu Madiot, en profitant d'un forfait lui aussi, après un bon Tour de Suisse : «Je me suis fait ma place à la pédale. Marc a bien vu qu’il ne fallait pas me faire attendre.»
Enfin, pour changer de cette comparaison rabâchée avec Pinot, un autre exemple pour qui ce n'était pas prématuré : Bardet a découvert le Tour lors de sa deuxième année pro, en 2013, sans franchement plus de références que Gaudu actuellement, et avec un certain succès : des perfs satisfaisantes pour un rookie en finissant en deuxième rideau en montagne, des échappées, et notamment une une bonne troisième semaine dans les Alpes, en grappillant des places pour aller chercher un top 15 au général final.
Dès l'année suivante il jouait le top 5, et on connaît la suite. Et il n'a disputé un autre grand tour qu'avec la Vuelta 2017...
On peut imaginer ce genre de premier Tour réussi pour Gaudu aussi, sans succès fracassant mais à la fois une confirmation de son talent et un bon socle d'enseignements pour plus tard.
Qu'il découvre tranquillement, s'ils l'envoient c'est qu'ils ont confiance, qu'il l'a gagnée et emportée, il n'a pas d'obligation de résultats... alors qu'il en profite !
C'est sûr on l'aurait préféré sur la Vuelta mais à la limite pour un premier grand tour, le parcours passe au second plan après l'apprentissage.
Quant à 2019... On verra bien, sur la lancée d'un Tour réussi, ce pourrait être la suite logique, mais ce n'est pas gravé dans le marbre je pense, la vision d'aujourd'hui peut avoir évolué dans quelques mois, d'ici six mois, un an, il peut se passer tellement de choses...
Enfin Gaudu aura justement l'avantage ces prochaines années d'être moins "prisonnier du Tour" que n'a pu l'être Pinot.
La situation était assez similaire pour Pinot, mais dans un contexte sûrement plus saturé d'attentes malgré les exploits de la bande de copains.
Il avait convaincu Madiot, en profitant d'un forfait lui aussi, après un bon Tour de Suisse : «Je me suis fait ma place à la pédale. Marc a bien vu qu’il ne fallait pas me faire attendre.»
Enfin, pour changer de cette comparaison rabâchée avec Pinot, un autre exemple pour qui ce n'était pas prématuré : Bardet a découvert le Tour lors de sa deuxième année pro, en 2013, sans franchement plus de références que Gaudu actuellement, et avec un certain succès : des perfs satisfaisantes pour un rookie en finissant en deuxième rideau en montagne, des échappées, et notamment une une bonne troisième semaine dans les Alpes, en grappillant des places pour aller chercher un top 15 au général final.
Dès l'année suivante il jouait le top 5, et on connaît la suite. Et il n'a disputé un autre grand tour qu'avec la Vuelta 2017...
On peut imaginer ce genre de premier Tour réussi pour Gaudu aussi, sans succès fracassant mais à la fois une confirmation de son talent et un bon socle d'enseignements pour plus tard.
Qu'il découvre tranquillement, s'ils l'envoient c'est qu'ils ont confiance, qu'il l'a gagnée et emportée, il n'a pas d'obligation de résultats... alors qu'il en profite !
C'est sûr on l'aurait préféré sur la Vuelta mais à la limite pour un premier grand tour, le parcours passe au second plan après l'apprentissage.
Quant à 2019... On verra bien, sur la lancée d'un Tour réussi, ce pourrait être la suite logique, mais ce n'est pas gravé dans le marbre je pense, la vision d'aujourd'hui peut avoir évolué dans quelques mois, d'ici six mois, un an, il peut se passer tellement de choses...
Enfin Gaudu aura justement l'avantage ces prochaines années d'être moins "prisonnier du Tour" que n'a pu l'être Pinot.