- 10 oct. 2017, 14:29
#2700751
"Jouer la gagne" est un peu affaire de pinaillage sur le curseur de l'expression, qu'on le mette très restrictif ou non.
Mais disons qu'au soir du Puy, il apparaissait clair que Bardet ne voulait pas risquer de perdre le podium, et ne pouvait plus gagner le Tour non plus, sauf coup de théâtre improbable.
À l'inverse, Pinot, entre réussites (Blockhaus notamment) et déconvenues (Bormio, le premier chrono notamment), a donné les plus grands espoirs sur les derniers jours du Giro qu'il a fini en trombe, laissant croire à un renversement possible, Dumoulin n'étant pas Froome (ou plutôt la Sunweb n'étant pas la Sky).
Dumoulin ne tenait plus qu'à un fil, Nibali et Quintana touchaient leurs limites, on pouvait croire à un gros chrono final de sa part, il n'était pas le mieux placé évidemment, et après, une part ne dépendait pas de lui, mais en tout cas il "a joué" pour ça, il a perdu, il partait de trop loin, et il a manqué un tout petit qqchose pour faire plus d'écarts à Asiago ou Piancavallo, mais c'est comme ça.
Mais je reconnais que c'est un sentiment perso et un peu affectif, car si on prend un peu de recul sans se noyer dans des détails toujours contestables, et qu'on regarde froidement l'ensemble du Giro de Pinot vs. le Tour de Bardet, malgré les différences, ils ont fait des perfs équivalentes en terme de place dans la hiérarchie mondiale (assez pour s'approcher de "la gagne" comme jamais) et de limites rédhibitoires (trop pour vraiment "jouer" la gagne).
Mais disons qu'au soir du Puy, il apparaissait clair que Bardet ne voulait pas risquer de perdre le podium, et ne pouvait plus gagner le Tour non plus, sauf coup de théâtre improbable.
À l'inverse, Pinot, entre réussites (Blockhaus notamment) et déconvenues (Bormio, le premier chrono notamment), a donné les plus grands espoirs sur les derniers jours du Giro qu'il a fini en trombe, laissant croire à un renversement possible, Dumoulin n'étant pas Froome (ou plutôt la Sunweb n'étant pas la Sky).
Dumoulin ne tenait plus qu'à un fil, Nibali et Quintana touchaient leurs limites, on pouvait croire à un gros chrono final de sa part, il n'était pas le mieux placé évidemment, et après, une part ne dépendait pas de lui, mais en tout cas il "a joué" pour ça, il a perdu, il partait de trop loin, et il a manqué un tout petit qqchose pour faire plus d'écarts à Asiago ou Piancavallo, mais c'est comme ça.
Mais je reconnais que c'est un sentiment perso et un peu affectif, car si on prend un peu de recul sans se noyer dans des détails toujours contestables, et qu'on regarde froidement l'ensemble du Giro de Pinot vs. le Tour de Bardet, malgré les différences, ils ont fait des perfs équivalentes en terme de place dans la hiérarchie mondiale (assez pour s'approcher de "la gagne" comme jamais) et de limites rédhibitoires (trop pour vraiment "jouer" la gagne).