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Qui va monter sur le podium derrière POGACAR ? (2 choix possibles et modifiables)

VAN DER POEL
7
13%
PIDCOCK
9
16%
SKJELMOSE
3
5%
VAN GILS
4
7%
BENOOT
Aucun vote
0%
HIRSCHI
5
9%
HEALY
1
2%
MADOUAS
1
2%
VLASOV
2
4%
MOLLEMA
Aucun vote
0%
LUTSENKO
1
2%
COSNEFROY
3
5%
TEUNS
3
5%
GAUDU
1
2%
GRÉGOIRE
6
11%
CARAPAZ
4
7%
KWIATKOWSKI
Aucun vote
0%
MATTHEWS
Aucun vote
0%
Q.HERMANS
Aucun vote
0%
UN AUTRE
6
11%
#3665384
Dernière édition par Delgato le 15 avr. 2024, 19:57, édité 11 fois.

#3665387

II. HISTOIRE




Liège-Bastogne-Liège, surnommée "la Doyenne", créée en 1892 par le Pesant Club Liégeois et le Liege Cyclist Union en Belgique, est une course cycliste sur route d'un jour belge, réservée aux professionnels. Elle est l'une des plus anciennes des courses cyclistes encore disputées, ce qui lui vaut le surnom de « Doyenne ». Son parcours accidenté de + de 260 km en fait l'une des classiques les plus exigeantes et les plus prestigieuses. L'épreuve est l'un des cinq Monuments du cyclisme, avec Milan-San Remo, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix et le Tour de Lombardie. Elle se déroule généralement fin avril, ce qui en fait la dernière grande classique printanière. Le parcours emmène les coureurs entre Liège et Bastogne, qui se trouve à 90 km de Liège, à proximité de la frontière luxembourgeoise puis fait retour vers Liège par un tracé moins direct. L'itinéraire de la course traverse le massif de l'Ardenne dans lequel l'Ourthe et ses affluents ont creusé de profondes vallées jalonnées de nombreuses côtes. La course est la plus réputée des classiques ardennaises.

Cette classique, autrefois inscrite au calendrier de la Coupe du monde, fait désormais partie de l'UCI World Tour et est organisée par Amaury Sport Organisation.

Eddy Merckx, vainqueur à cinq reprises entre 1969 et 1975, détient le record de victoires.




HISTOIRE LONGUE :

Spoiler : :


Comme beaucoup de classiques cyclistes, Liège-Bastogne-Liège est organisée pour promouvoir et augmenter les ventes d'un journal (L'Express), dont le siège est basé à Liège. Durant toute son histoire, elle est toujours restée dans la partie sud de la Communauté française de Belgique. Il est prévu que la course se transforme à moyen terme en Liège-Paris-Liège :sylvain84: mais ce plan n'est jamais réalisé. Tu m'étonnes :tonton:


La première édition de la course est organisée en 1892 par le Liege Cyclist Union, qui fonde également le Football Club Liégeois la même année. Elle a lieu entre Spa à Bastogne et retour, sur une distance de 250 km. Les bicyclettes étant très coûteuses à la fin du XIXe siècle, le cyclisme est considéré comme un sport exclusivement réservé aux riches, et l'événement est considéré comme une « affaire de gentlemen ». 33 coureurs de la Liege Cyclist Union et du Pesant Club Liégois, tous Belges et la plupart d'entre eux de Liège, prennent le départ. Seulement 17 coureurs terminent la course. Le point situé à mi-chemin du parcours est la gare de Bastogne, choisi en raison de sa commodité pour les officiels de course. Certains coureurs fatigués, abandonnent la course à Bastogne et prennent le train pour retourner à Spa. Léon Houa, originaire de Liège, remporte la course après dix heures et 48 minutes sur le vélo. La deuxième place revient à Léon Lhoest (nl), arrivé 22 minutes plus tard, tandis que le troisième, Louis Rasquinet (nl) termine à 44 minutes. Les coureurs continuent d'arriver pendant cinq heures supplémentaires.

Léon Houa 1er vainqueur de la course en 1892



Houa gagne également l'édition suivante, sur le même parcours, cette fois avec une marge d'une demi-heure. En 1894, la course s'ouvre aux professionnels. Léon Houa, premier cycliste professionnel reconnu en Belgique s'impose à nouveau. La vitesse moyenne augmente de 23,3 à 25 km/h. Houa s'adjuge sa troisième victoire avec sept minutes d'avance sur Rasquinet. L'Italien Maurice Garin, qui sera naturalisé français et deviendra plus tard le premier vainqueur du Tour de France, termine quatrième. Après les trois éditions inaugurales, la course n'est plus organisée pendant quatorze ans, après quoi elle est parfois ouverte uniquement aux amateurs et semi-professionnels.

La course fait son retour en 1908, avec un départ et une arrivée à Liège pour la première fois. Elle est remportée par le Français André Trousselier. En 1909, le vainqueur, Eugène Charlier, est disqualifié parce qu'il a changé de vélo. Victor Fastre est déclaré vainqueur et reste à 18 ans et 362 jours le plus jeune vainqueur de l'histoire sur une grande classique. La course est annulée pendant la Première Guerre mondiale, mais elle reprend en 1919. La course est principalement remportée par des Belges. Elle commence à attirer de plus en plus de coureurs de la Flandre (où le cyclisme est extrêmement populaire) qui commencent à dominer l'épreuve. Le Flamand Alfons Schepers remporte trois victoires durant l'entre-deux-guerres :





Liège-Bastogne-Liège connaît quelques interruptions au cours de la Seconde Guerre mondiale, mais est de retour sur le calendrier à partir de 1945. La course commence à attirer certaines stars du cyclisme européen. En 1951, elle est ajoutée au Challenge Desgrange-Colombo, regroupant les plus grandes courses cyclistes de l'époque. Le Suisse Ferdi Kübler la remporte en 1951 et 1952. Le favori des Belges, Raymond Impanis, sans jamais s'imposer, devient l'éternel second de la course, avec quatre deuxièmes places entre 1947 et 1955.


Ferdi Kubler vainqueur en 1951, et à droite en 1952 (à coté de Jean Robic)



À la fin des années 1950, Fred De Bruyne remporte la course à trois reprises pour ses trois premières participations, égalant l'ancien record de Houa et Schepers. En 1957, deux coureurs sont déclarés vainqueurs ex-æquo. Germain Derycke est le premier à passer la ligne d'arrivée, mais il a franchi un passage à niveau fermé. Derycke s'étant imposé avec trois minutes d'avance, les commissaires estiment qu'il n'a pas gagné beaucoup de temps en traversant illégalement la voie ferrée et décident de ne pas le disqualifier. Par compromis, Frans Schoubben, initialement deuxième, est promu à la première place à égalité. En 1959, Liège-Bastogne-Liège est intégrée au Superprestige, le successeur du Challenge Desgrange-Colombo et le précurseur de l'UCI World Tour, ce qui fait de la classique des Ardennes l'un des principaux événements cyclistes de l'année.

Fred De Bruyne , triple vainqueur en 1956, 1958 et 1959



En 1966, Jacques Anquetil devient le troisième français à gagner la doyenne. C’est avec presque 5 minutes d’avance qu' il s’impose ce jour là, malgré l’épuisement et la canicule. Anecdote moins sympathique, il refusera de participer au contrôle antidopage récemment instaurés. :siffle: « Ces contrôles sont des atteintes à la dignité de l’individu » clamera le principal intéressé. Le manque de clareté de la législation empêchera de le déclasser. Une victoire importante mais quelque peu gâchée par cet épisode des plus douteux.



1969 marque les débuts de l'ère Eddy Merckx, l'icône cycliste en Belgique, vainqueur à cinq reprises, dont trois consécutives, pour un total de sept podiums. L'arrivée de 1970 est sans doute entachée d'une manœuvre des frères De Vlaeminck dans le tunnel d'accès au Stade Vélodrome de Rocourt qui bloque Merckx et permet la victoire de Roger De Vlaeminck. voir article ci-joint : https://www.pickx.be/fr/2133505/le-jour ... -vlaeminck

La course de 1971 se déroule dans des conditions épouvantables, avec la neige et le froid qui ravage le peloton. Merckx remporte l'une de ses victoires les plus mémorables. Le Belge attaque seul à 92 kilomètres de l'arrivée et obtient un avantage de cinq minutes sur ses plus proches poursuivants. Fait rare, il est victime d'un coup de fatigue sur la fin et est rejoint par Georges Pintens. Pintens ne réussit pas à distancer un Merckx fatigué. Ce dernier réussit à battre son compatriote belge au sprint et obtient sa deuxième victoire dans la classique. En 1972, l'arrivée est déplacée à Verviers, à 30 km de Liège mais, à cause de la protestation des fans, elle fait son retour à Liège dès l'année suivante. L'édition est à nouveau remportée par Merckx. En 1975, le « Cannibale » scelle son cinquième et dernière succès, ce qui fait de lui le recordman de victoires sur la Doyenne. En 1976 et 1978, le public liégeois exulte. Joseph Bruyère, l'enfant du pays de Liège et fidèle lieutenant d'Eddy Merckx, remporte en solitaire et avec une confortable avance deux éditions de la Doyenne.

Eddy Merkx en 1971



Le champion français Bernard Hinault a remporté la course à deux reprises, les deux fois dans des conditions météorologiques dantesques. En 1977, six coureurs se retrouvent en tête de la course dans les dix derniers kilomètres. Il s'agit des Belges Roger De Vlaeminck, Freddy Maertens, Eddy Merckx et André Dierickx, de l'Allemand Dietrich Thurau et du Français Bernard Hinault. À 8 kilomètres de l'arrivée, Dierickx lance une attaque à laquelle Hinault est le seul à répondre initialement. Les deux coureurs se disputent la victoire et Hinault s'impose.

Trois ans plus tard, il remporte l'édition de 80 devenue légendaire, marquée par les chutes de neige et des températures glaciales :
Dans la première heure de course, une tempête de neige fait rage et les températures sont près du point de congélation. À 80 km de l’arrivée, Hinault attaque en solo sur les routes enneigées et labourées autour de Liège. Après sept heures de course, il remporte son deuxième Liège-Bastogne-Liège, renommé « Neige-Bastogne-Neige » par les commentateurs du jour.
Considéré comme la pire édition de la Doyenne, Hinault est l’un des 21 coureurs à avoir terminé la course. Il a subi des engelures sur deux doigts de sa main droite, a eu besoin de trois semaines pour pouvoir les bouger à nouveau et les dommages causés sont restés durables sur un de ses doigts :




Dans les années 1980, le spécialiste des classiques italiens Moreno Argentin gagne la course à quatre reprises, manquant de peu le record de Merckx. Argentin compte également trois victoires sur la Flèche Wallonne, ce qui lui vaut le titre du « King of the Ardennes » (Roi des Ardennes). L'arrivée de 1987 est restée dans la mémoire de beaucoup. Claude Criquielion et Stephen Roche arrivent sur le boulevard de la Sauvenière avec une avance confortable et pensent avoir course gagnée mais ne voient pas Moreno Argentin revenir tel un bolide et signer ainsi un troisième succès consécutif et inespéré à Liège.



Les commentateurs qui donnent déjà le résultat quand il voient Argentin débouler :rieur:


1988 : Victoire de papa Van Der Poel dans un style familial :green:




1989 , l'irlandais Sean Kelly gagne pour la 2e fois après sa victoire de 1984.

En 1990, le Pesant Club Liégeois s'associe avec la Société du Tour de France, qui organise le Tour de France, épreuve phare du cyclisme sur route, ainsi que d'autres épreuves comme Paris-Roubaix et Paris-Nice. La Société du Tour de France se fond ensuite dans l'entreprise dont elle est une filiale, Amaury Sport Organisation (ASO), pour en devenir le département cyclisme. Ce partenariat est demandé à la Société du Tour de France par le Pesant Club à l'occasion du passage du Tour de France à Liège en 1989. Il conduit à une organisation plus professionnelle, ce qui entraîne une refonte complète du parcours de la course : le début et la fin déménagent à différents endroits à Liège et cinq nouvelles ascensions apparaissent.

À la fin des années 1990 et début 2000, les Italiens Michele Bartoli et Paolo Bettini perpétuent la tradition de victoires italiennes La Doyenne, avec deux victoires chacun. En 1997, Bartoli et Laurent Jalabert provoquent une échappée décisive sur la Côte de La Redoute, à 40 km de l'arrivée. Les deux coureurs travaillent ensemble et Bartoli parvient à lâcher le Français sur les pentes raides dans le dernier kilomètre de la course. Jalabert, un spécialiste des courses ardennaises, termine deuxième deux années de suite, mais sans réussir à gagner la Doyenne. En 1999, Bartoli vise une troisième victoire consécutive, mais son ambition est contrecarrée par le jeune belge Frank Vandenbroucke qui contrôle la course et stupéfie les suiveurs en s'imposant en solitaire.





Bettini s'impose ici en 2002 devant son coéquipier Garzelli :twisted:



En 2005, le Kazakh Alexandre Vinokourov et l'Allemand Jens Voigt s'échappent du peloton à 80 km de l'arrivée. Bien que ce genre de raid semble avoir peu de chances d'aller au bout dans le cyclisme moderne, les deux coureurs parviennent à conserver assez d'avance sur le peloton. Vinokourov devance Voigt au sprint.

Les éditions 2009 et 2010 sont également restées dans les mémoires. En 2009, le jeune Luxembourgeois Andy Schleck s'impose en solitaire après une attaque à 25 kilomètres de l'arrivée et résiste au retour du groupe des favoris. En 2010, Alexandre Vinokourov s'adjuge sa deuxième victoire devant son compagnon échappée Alexander Kolobnev. Cette victoire est controversée, non seulement parce que Vinokourov était récemment revenu au cyclisme après une suspension pour dopage, mais aussi parce qu'il a été suggéré qu'il avait « acheté » la victoire. Le magazine suisse L'Illustré a publié une correspondance électronique entre le gagnant et son dauphin qui suggère que Vinokourov a payé Kolobnev 100 000 € pour lui laisser la victoire. Les deux coureurs ont ensuite été accusés de corruption par les autorités belges.

Au cours des années 2000-2010, l'Espagnol Alejandro Valverde remporte la course à quatre reprises, les trois premières fois en réglant au sprint un petit groupe, en 2017 à deux avec Dan Martin. Il égale Argentin à la 2e place du record de victoires derrière Merckx.





En 2011 le belge Philippe Gilbert s'impose juste devant les frères Schleck, après avoir remporté l'Amstel Gold Race et la flèche Wallonne quelques jours avant. Il gagne ainsi les trois classiques ardennaises la même année, ce que seul l'Italien Davide Rebellin avait fait auparavant, en 2004. 2012, Nibali se fait troller par Iglinskiy :tonton:

En 2018 le luxembourgeois Bob Jungels s'impose avec l'avance la plus grande depuis 2009, en s'étant échappé dans la Roche-aux-faucons, comme Andy Schleck cette année-là.

En 2019, après vingt-sept éditions achevées en montée à Ans, l'arrivée de la course est à nouveau modifiée. Elle est alors située sur une large route plate dans le centre-ville de Liège, au boulevard d'Avroy. Le parcours comprend neuf ascensions dans les 100 derniers kilomètres, mais sans la côte de Saint-Nicolas. C'est le Danois Jakob Fuglsang qui remporte cette édition du retour à Liège.





L'édition 2020, initialement prévue en avril, est reportée au 4 octobre, en raison de la pandémie de maladie à coronavirus. L'arrivée est jugée sur le quai des Ardennes depuis lors.
Sur une attaque de Julian Alaphilippe dans la RAF (côte de la Roche-aux-faucons), un groupe de cinq hommes finit par se dégager. Ce groupe se compose de la plupart des favoris que sont Alaphilippe, Marc Hirschi (Sunweb), Primož Roglič (Jumbo-Visma), Tadej Pogačar (UAE Team Emirates) et Michal Kwiatkowski (INEOS Grenadiers). Sur une accélération de Hirschi, Kwiatkowski est lâché. Le groupe réduit à quatre hommes descend vers Liège avec une vingtaine de secondes d'avance sur le reste du peloton.
Sur le quai des Ardennes où se situe la ligne d'arrivée, les quatre fuyards voient revenir sur eux Matej Mohorič (Bahrain-McLaren), auteur d'une fabuleuse descente. Ce dernier dépasse le groupe de tête et lance son va-tout. Julian Alaphilippe prend sa roue suivi par les trois autres. Le champion du monde déborde Mohorič puis change de trajectoire vers sa gauche, gênant Marc Hirschi et Tadej Pogačar et file vers la ligne d'arrivée en levant les bras. Mais il n'a pas vu, à sa droite, Primož Roglič qui le dépasse in extremis. La photo-finish confirme la victoire de Roglič. Par ailleurs, le jury des commissaires décide assez rapidement de déclasser Julian Alaphilippe en raison de la vague qu’il a provoquée lors du sprint et le rétrograde à la cinquième place. Marc Hirschi devient de ce fait deuxième et Tadej Pogačar troisième.





En 2021 ils sont à nouveau 5 à se jouer la gagne sur le quai des Ardennes. Valverde lance tôt le sprint final vent de face, il est doublé par Alaphilippe, lui-même remonté par le slovène Tadej Pogačar au dernier moment, qui franchit la ligne d'arrivée en vainqueur. David Gaudu finit 3e.





En 2022, le jeune Remco Evenepoel y remporte la victoire en solitaire. Le podium est 100 % belge avec Quinten Hermans et Wout van Aert, événement qui n'avait plus eu lieu depuis le Liège-Bastogne-Liège de 1976. Un an plus tard, Evenepoel réalise le doublé, 25 ans après Michele Bartoli.

Admirez comme Powless est le seul à presque arriver à suivre l'attaque de Remco en 2022 :tonton:


Principales sources : Wikipedia
Dernière édition par Delgato le 15 avr. 2024, 20:13, édité 3 fois.
#3665389

IV. STATISTIQUES


Record de victoires


Victoires par pays

Spoiler : :
Victoires consécutives

Spoiler : :
Records d'âge

Spoiler : :

Stats en tous genres

Spoiler : :


SOURCES : Wikipedia et RTBF
Dernière édition par Delgato le 15 avr. 2024, 19:56, édité 2 fois.

#3665390

V. PARCOURS 2024


La carte officielle




Le profil LFR (4000m D+)

Les côtes (Wikipedia)



Le profil du final



Parcours et Histoire

Spoiler : :

Le parcours de Liège-Bastogne-Liège traverse les deux provinces de l'est de la Région wallonne : province de Liège et du Luxembourg, du nord au sud et retour. Sa distance est plus ou moins fixée à 250–260 km. La course commence dans le centre de Liège, après quoi le parcours suit un tracé relativement plat de 95 km vers le sud, jusqu'à Bastogne, pour revenir sur 163 km vers Liège, avec un parcours vallonné.

La seconde moitié du parcours contient de nombreuses ascensions, comme la côte de Stockeu, la côte de la Haute-Levée, la côte de La Redoute et la côte de la Roche-aux-faucons, avant de finir dans le centre de Liège. Dans les quinze derniers kilomètres de la course, le parcours fait une transition remarquable entre les prairies et le paysage agraire des Ardennes et le paysage urbain post-industriel de Liège.


Le Stade Vélodrome de Rocourt voit dix éditions s'achever sur sa piste, jusqu'en 1973. L'arrivée est ensuite située boulevard de la Sauvenière jusqu'en 1989 puis est déplacée sur le quai Mativa en 1990, lorsque la Société du Tour de France devient organisatrice de la course. Jusqu'en 1991, la course se termine dans le centre-ville de Liège, avec une portion plate à l'arrivée.
Entre 1992 et 2018, l'arrivée est déplacée vers la banlieue industrielle de Ans, sur le côté nord-ouest de la ville. La côte de Saint-Nicolas (la « côte des Italiens ») est introduite dans les derniers kilomètres, avec une montée finale proche de l'arrivée à Ans. Cette modification implique des changements profonds dans le caractère de la course, car les puncheurs et grimpeurs avec une bonne pointe de vitesse, attendent souvent le dernier moment pour lancer leur attaque ou s'économiser en vue du sprint. Alors que pendant longtemps, dans les années 1980 et 1990, La Redoute (introduite en 1975), située à environ 40 km de l'arrivée, était très souvent le point de la course d'où partaient les échappées décisives.

Pour essayer de dynamiser la course et faire démarrer les attaques plus tôt, les organisateurs décident de faire revenir l'arrivée de la course Boulevard d'Avroy dans le centre de Liège et donc de supprimer la côte de Saint-Nicolas à partir de l'édition 2019. Au lieu de redescendre vers Sclessin après la côte de la Roche-aux-Faucons pour ensuite rallier Ans, les coureurs redescendent vers Liège par le Sart-Tilman et la rue de La Belle Jardinière. Quand l'arrivée est de retour à Liège, la côte de la Roche-aux-faucons devient la dernière ascension répertoriée de la course avec son sommet situé à 13 km de l'arrivée. C'est une montée abrupte et atypique car elle ne fait pas partie des monts boisées des Ardennes, mais grimpe un méandre de l'Ourthe pour arriver sur le plateau de Boncelles, avant une descente d'une dizaine de kilomètres vers l'arrivée. Celle-ci se situe désormais sur le quai des Ardennes depuis 2020, le long de la rive droite de l'Ourthe. Après la descente de la rue de La Belle Jardinière, les coureurs traversent Kinkempois, prennent le quai Gloesener puis franchissent le pont de Fétinne pour virer à droite sur le quai des Ardennes.

Le parcours a généralement quelques changements mineurs chaque année, avec quelques montées de supprimées et d'autres ajoutées, mais le traditionnel final contenant la côte de La Redoute et la Roche-aux-faucons reste un enchaînement classique depuis 2008.

Sources : Site officiel, La Flamme rouge, Wikipedia, Le Grupetto
Dernière édition par Delgato le 15 avr. 2024, 19:56, édité 2 fois.
#3665392

VI. DÉTAILS DES CÔTES


1)Côte de Bonnerue (169 km de l'arrivée)



2)Côte de Saint-Roch (128 km de l'arrivée)



3)Côte de Wanne (85 km de l'arrivée)



4)Côte de Stockeu /Stèle Eddy Merckx (78 km de l'arrivée)



5)Côte de la Haute-Levée (74 km de l'arrivée)



6)Col du Rosier (60 km de l'arrivée)




7)Côte de Desnié (46 km de l'arrivée)



8)Côte de La Redoute (34 km de l'arrivée)




9)Côte des Forges / Stèle Stan Ockers (23 km de l'arrivée)



10)Côte de la Roche aux faucons (13 km de l'arrivée)




Dernière édition par Delgato le 15 avr. 2024, 19:56, édité 3 fois.
#3665396

X. INFOS UTILES



HORAIRES

Heure de départ : 10h15 / Heure d'arrivée de Pogacar : à partir de 16h :green:

Itinéraire horaire :

Spoiler : :



DIFFUSION TV

À partir de 12h45 sur Eurosport 1 (et eurosport.fr) et 13h35 sur France 3
L'émission des rois de la pédale à 12h30 sur eurosport

STREAMING : https://tiz-cycling-live.io/livestream.php / https://videosdecyclisme.fr/category/live/

PAR ECRIT : https://cyclingpro.net/velopro/ / https://www.procyclingstats.com/



PRÉVISIONS MÉTÉO À LIÈGE

Éclaircies et passages nuageux dans le ciel alternera
Un petit vent de direction SE (20-25km/h) il soufflera
La température l'après-midi avoisinera les 10 degrés
À l'heure actuelle, aucun risque de pluie est annoncé






Dernière édition par Delgato le 16 avr. 2024, 10:08, édité 1 fois.
#3665433
Merci pour la prez, pas encore tout lu, je vais prendre le temps. :super:

Faudra mettre à jour l'échelle des favoris après la victoire de Dylan Teuns sur la Flèche :rabbit:(Williams est censé bien se comporter également selon Rik Verbrugghe)
A moins que skelmose ne mette au fond cette fois ci. Je pense aussi que Grégoire fera une bonne place dans le top 5. Mais liège devrait être un peu trop dur lui.

Pogacar super favoris, mais je ne pense pas qu'il va nous faire une strades bianches, il sera accroché plus longtemps. Bon il faudrait quand même soit une condition inférieure, soit un fait de course pour qu'il ne gagne pas.

Ya belle flopée de favoris derrière pogacar, bien sûr ce sera moins tactique que sur l'amstel, mais avec une telle densité, on ne sait jamais. Skelmose, Teuns, Pidcock, Van Gils (qu'est ce qu'il a eu sur l'amstel :confused:), Hirschi, Benoot, ça fait du monde pour tenter suivre ou anticiper.

Je vous prédit que Madouas fera un top 10 aussi sûrement qu'on ne le verra pas passer un relais :reglement:

VDP j'y crois pas une seconde.

Podium:
1 pogacar
2 Hirschi
3 Teuns ( plus fort, mais battu par le joufflu ou la mâchoire carré, mettez vous d'accord !)
#3665437
@ Frikkadell : tu demandes ce qui est arrivé à Van Gils sur l'Amstel ?
La même chose qu'à Skjelmose, j'ai l'impression. Obnubilés par Van der Poel, ils ont calqué leur course sur la sienne, pensant que ses coéquipiers ramèneraient le "peloton". Parfois les coureurs oublient de faire "leur" course. :spamafote:
#3665443
fred30 a écrit :
15 avr. 2024, 22:46
@ Frikkadell : tu demandes ce qui est arrivé à Van Gils sur l'Amstel ?
La même chose qu'à Skjelmose, j'ai l'impression. Obnubilés par Van der Poel, ils ont calqué leur course sur la sienne, pensant que ses coéquipiers ramèneraient le "peloton". Parfois les coureurs oublient de faire "leur" course. :spamafote:
Ok :super:
J'ai pas trop vu Van Gils durant la course, du coup je me demandais si c'était parce qu'il avait été pris tactiquement ou si c'est parce qu'il était un cran en dessous s'il y a qq semaines.
#3665454
Ponpon80 a écrit :
15 avr. 2024, 23:47
C'est la redoute classique ou la redoute modifiée empruntée l'année dernière ?

Pas de Mont Theux, pas de Maquisard,...
C'est le même parcours que l'année dernière pour la Redoute. Quand les coureurs arrivent au premier sommet, ils tournent à droite pour aller chercher la cote non répertoriée de Cornemont plutôt que de tourner à gauche sur les faux plats de la fin de la Redoute (là où Remco a attaqué pour sa première victoire).

Le Mont Theux, il y a déjà quelques années qu'il a disparu. C'est une côte difficile, mais cela demande de faire un long détour par Theux.

Et le Maquisard a été avantageusement remplacé par la cote de Desnié qui est plus difficile et plus longue.
#3665460
J'ai voté Beubeu et Teuns sur le podium derrière Pogi. Hirschi va faire l'équipier, il sera plus là dans le final, et les autres ont moins de punch. Pidcock je le vois bien refaire une explosion en tentant de suivre Pogi, et VanderPoule j'y crois pas
#3665463
Puncheur71 a écrit :
16 avr. 2024, 08:50
J'ai voté Beubeu et Teuns sur le podium derrière Pogi. Hirschi va faire l'équipier, il sera plus là dans le final, et les autres ont moins de punch. Pidcock je le vois bien refaire une explosion en tentant de suivre Pogi, et VanderPoule j'y crois pas
J'avais complètement zappé qu'hirshi allait faire l'équipier :genance:.
Bon ensuite, on sait comment il fait l'équipier... Un podium est quand meme possible et même plus que probable. Pogacar attaque et derrière lui, un petit groupe de favoris joue le podium avec hirshi qui filoche et hop, 2e place devant Teuns. En fait je garde mon podium :baguette: .

Beubeu, j'aimerais bcp, mais je pense que c'est un peu trop dur pour lui.

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