[veji2]

bon ben on le craignait tous un, Alaphilippe était pour moi 3ème assez loin des deux gros leaders Roglic et Bernal qui auraient pu l'un comme l'autre être un vainqueur légitime. Bon il n'y a pas mort d'homme, c'est un prix de la popularité dans une large mesure, mais bon...

[marooned]

Vraiment pas terrible l'édito de Charlix d'ailleurs.

Alaphillipe ne s'est pas contenté de faire un Tour spectaculaire. Il a aussi fait un mois de mars extraordinaire (Milan-San Remo, Strade Bianche et 2 étapes de Tirreno). Et en avril, il claque une étape sur le Tour du Pays basque avant de chuter et abandonner, puis fait le spectacle sur l'Amstel et regagne la Flèche Wallonne.

- Alaphilippe gagne 2 étapes de Tirreno vs Roglic gagne Tirreno
- Alaphilippe gagne 1 étape du Tour du Pays Basque vs Schachmann en gagne 3
- Alaphilippe fait le spectacle sur l'Amstel vs MVdP gagne l'Amstel

Il reste donc effectivement MSR (bravo!), Strade (184 km) et FW (195 km), soit sur ses 3 "classiques", 2 de moins de 200 km qui ne peuvent donc être considérées comme telles.

Comparé à Bernal (1 GT + 2 des 4 plus grandes courses/étapes d'1 sem) et Roglic (1 GT + 1 des 4 plus grandes courses/étapes d'1 sem - sans même compter les 2 autres WT -), il n'y a pas photo.

Même si elles font moins de 200km, les Strade Bianche et la Flèche Wallonne restent de très belles courses du calendrier. A ce moment là, on peut aussi dire que le Tour ne peut pas être considéré comme un véritable grand tour en 2019 car il a proposé une étape pyrénéenne de 117km et deux étapes alpestres de 89 et 59km...

Par ailleurs, la difficulté dans une classique, c'est que c'est une course d'un jour. Sur un grand tour ou une course par étape, tu peux gérer une moins bonne journée et éventuellement te refaire la cerise par la suite. Sur une classique, si tu n'as pas les bonnes jambes ou si tu te plantes tactiquement le jour J, tu es battu et la course est terminée. Ce sont deux approches complétement différentes.

[Tremiti]

Moi j'ai voté Fuglsang, carrément.

[*Chouchou*]

Le vélo d'or c'est le moment où les journalistes n'ont pas à baiser les pieds des coureurs pour qu'ils daignent leur accorder une interview et où ils ont le sentiment d'être, à l'instar de leur confrères de la rubrique politique, des faiseurs de roi.

Comme c'est bien dit.
Toutefois, reste à savoir s'il ne reste pas encore à faire des ronds de jambes auprès d'ASO (L'Equipe et Vélo Mag même famille) pour que les journalistes obtiennent leurs prochaines accréditations pour le Tour en faisant un petit vote dans un sens plus qu'un autre ?

@Tremiti, OUF ! ça me faisait de la peine pour Fuglsang de voir son compteur bloqué à 0.