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Modérateur : Modos VCN

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#2928918
Pour Liège, dans son interview, on sent que Pinot est beaucoup plus mesuré que certains sur ce forum. Et je suis d'accord avec lui. De toute façon, Pinot me donne l'impression d'être très lucide et les pieds sur terre.

Grosso modo, il dit que Liège n'est pas forcément la course idéale pour lui (côtes courtes, tactiquement fermée, une cartouche et c'est tout) et qu'il a besoin de jours de course pour briller et que débarquer sur Liège en one shot ou en faisant l'Amstel ou la Flèche avant, ce n'est pas l'idéal pour lui.
Pour moi le must et sa seule chance de briller à Liège, c'est de sortir du Tour des Alpes.

Je maintiens donc un programme du style :

Ruta del Sol
WE Ardéchois
Paris Nice

Tour de Catalogne

Tour des Alpes
Liège Bastogne Liège


S'il ne fait pas Liège, je le vois faire le programme suivant :

Ruta del Sol
WE Ardéchois
Paris Nice

Catalogne
Pays Basque

Repos.

C'est chargé, mais finalement pas tant que ça. C'est plus condensé qu'autre chose. C'est le programme que faisait Contador. Une fois le Pays Basque terminé, ça laisse beaucoup de temps pour se reposer et préparer le Tour.
Et vu que Pinot semble vouloir viser en priorité une course par étapes d'une semaine l'an prochain, ce ne serait pas déconnant de le voir au départ deParis/Nice, du Catalogne et du Pays Basque pour maximiser les chances.
Dernière édition par -Vélomen- le 02 nov. 2018, 17:19, édité 1 fois.

#2928919
Delatour a écrit :
14 oct. 2018, 07:53
Sous-entends-tu qu’il est passé à du high-tech comme d’autres champions?? :confused:

Non aucun sous entendu sur le dopage, j' adore Pinot et je parle très rarement de dopage car le sujet est trop complexe, traité de façon manichéenne et hypocrite dans les médias pour m' intéresser.

Je suis quasiment persuadé qu' il y a beaucoup plus de dopage dans le football, le rugby et le tennis, ça me parait donc très injuste d' évoquer le problème du dopage dans le cyclisme alors qu' on l' évoque jamais sur ces sports dans les médias.

Il y a probablement du dopage dans le cyclisme mais il suffit de revoir des matchs des années 80 sur les 3 sports que j' ai cité pour que ça saute aux yeux dans ces sports là.

La moyenne des courses est plus élevé que dans les années 80 mais la technologie y est forcement un peu pour quelque chose.

Aucune technologie ne peut expliquer cette accélération incroyable du jeu en rugby et en football.

Les dopés sont ils des victimes ou des coupables ? Je crois qu' on ne peut pas répondre à cette question en géneralisant, car elle dépend du caractère de chaque individu et des "coutumes" du sport qu' il pratique.

Tyler Hamilton me semble etre une victime, Armstrong me semble etre un coupable pourtant ils étaient tout les deux dopés. C' est mon sentiment, mais c' est loin d' etre une certitude.

J' ai pas de certitudes sur 2 personnalités aussi différente que ces deux là malgré de nombreuses lectures, je me sens donc pas du tout légitime pour juger d' autres sportifs dont j' ignore quasiment tout.

Pinot a passé un cap j' en suis sur, mais dans son cas c' est surtout dans la tete et du point de vue technique. Il frotte mieux, il descend mieux, donc il bouffe moins d' influx nerveux et d' énergie et ça change beaucoup de choses dans ce sport si serré.

C' est intéressant d' échanger des avis sur une course car c' est basé sur des faits, parler de dopage alors qu' on a très peu d' élément factuel pour juger me parait très hasardeux et peu intéressant.
#2928947
nostradamus--dans--le--bus a écrit :
02 nov. 2018, 17:17
Delatour a écrit :
14 oct. 2018, 07:53
Sous-entends-tu qu’il est passé à du high-tech comme d’autres champions?? :confused:

Non aucun sous entendu sur le dopage, j' adore Pinot et je parle très rarement de dopage car le sujet est trop complexe, traité de façon manichéenne et hypocrite dans les médias pour m' intéresser.

Je suis quasiment persuadé qu' il y a beaucoup plus de dopage dans le football, le rugby et le tennis, ça me parait donc très injuste d' évoquer le problème du dopage dans le cyclisme alors qu' on l' évoque jamais sur ces sports dans les médias.

Il y a probablement du dopage dans le cyclisme mais il suffit de revoir des matchs des années 80 sur les 3 sports que j' ai cité pour que ça saute aux yeux dans ces sports là.

La moyenne des courses est plus élevé que dans les années 80 mais la technologie y est forcement un peu pour quelque chose.

Aucune technologie ne peut expliquer cette accélération incroyable du jeu en rugby et en football.

Les dopés sont ils des victimes ou des coupables ? Je crois qu' on ne peut pas répondre à cette question en géneralisant, car elle dépend du caractère de chaque individu et des "coutumes" du sport qu' il pratique.

Tyler Hamilton me semble etre une victime, Armstrong me semble etre un coupable pourtant ils étaient tout les deux dopés. C' est mon sentiment, mais c' est loin d' etre une certitude.

J' ai pas de certitudes sur 2 personnalités aussi différente que ces deux là malgré de nombreuses lectures, je me sens donc pas du tout légitime pour juger d' autres sportifs dont j' ignore quasiment tout.

Pinot a passé un cap j' en suis sur, mais dans son cas c' est surtout dans la tete et du point de vue technique. Il frotte mieux, il descend mieux, donc il bouffe moins d' influx nerveux et d' énergie et ça change beaucoup de choses dans ce sport si serré.

C' est intéressant d' échanger des avis sur une course car c' est basé sur des faits, parler de dopage alors qu' on a très peu d' élément factuel pour juger me parait très hasardeux et peu intéressant.
J'aime bien ta vision des choses concernant le dopage.
#2928998
-Vélomen- a écrit :
02 nov. 2018, 17:07
Pinot a dit que le gros objectif 2019 serait de gagner une course par étapes. Et pas le Tour de Romandie. Et qu'on serait surpris de son choix.

Moi je mise sur Paris Nice. C'est la course par étapes d'une semaine la plus prestigieuse du début de saison.
Pinot ne l'a jamais faite et cette année il a indiqué que le scénario de la course lui avait fait envie.

Le parcours est chaque année difficile, avec une belle arrivée au sommet difficile et 3 derniers jours qui font mal et sont favorables aux grimpeurs ! Et les conditions météo sont souvent fraiches, voire difficiles, et ça lui convient !

Je le vois vraiment sur Paris Nice l'an prochain avec une belle course de préparation avant (Ruta del Sol, Algarve) + le WE Ardéchois ou le Haut Var.
Tout d'abord, merci à toi et à jerem9 pour les infos.
Hâte de découvrir la surprise du choix de Pinot !
Il a sans doute reçu des renseignements sur les parcours de certaines courses pour 2019 qui ne sont pas encore diffusés. C'est pourquoi je lui fais confiance sur ses choix, lui qui se connaît bien depuis qu'il fait du vélo.

Est-ce qu'on lui a posé la question de savoir s'il s'était décidé à faire des stages en haute altitude comme ses concurrents ou s'il était toujours réfractaire à ce mode de préparation ?
(C'est son ex-coéquipier Pineau qui avait dit sur la chaîne 21 cette année que Pinot était réfractaire à ce procédé mais sans en donner la raison.)
#2929046
La question n’a pas été posée.

Comme raisons avancées dans des interviews précédentes, il y a sa bonne réaction naturelle à l’altitude, ainsi que son cote casanier+hyperactif : il ne se voit pas enfermé pendant tout un stage en altitude, loin de chez lui, dans des hôtels où il n’y a rien à faire.

#2929047
Richard a écrit :
03 nov. 2018, 01:07
La question n’a pas été posée.

Comme raisons avancées dans des interviews précédentes, il y a sa bonne réaction naturelle à l’altitude, ainsi que son cote casanier+hyperactif : il ne se voit pas enfermé pendant tout un stage en altitude, loin de chez lui, dans des hôtels où il n’y a rien à faire.
Merci pour ces renseignements. :smile:
Quand on voit tous les leaders et leur garde rapprochée participer à ce genre de stages, et en tirer des bénéfices, progresser, comparé à l'époque où ils n'en faisaient pas, c'est à se demander comment Pinot arrive à de si belles performances en se privant d'une telle aide ?
#2929069
Pinot dit beaucoup de choses dans cette interview et voilà ce qu'on peut en dire (ou ce qu'il en dit) :

- il a pris de l'assurance
- il souffre encore de la chaleur, malgré ce que certains disent ici. Il a fait une prépa chaleur pour la Vuelta, mais a quand même galéré (ce sont ses mots) durant les 10 premiers jours sous la chaleur et s'est mis à battre des records sur son profil de puissance dés que les températures ont chuté.

- lui et son staff cherchent toujours les raisons de sa fragilité dans les GT. Ils ne trouvent pas (génétique ?) et émettent des hypothèses. Pinot constate que les seuls GT où il n'a pas été malade ces dernières années sont la Vuelta 2018 et le Tour 2012, où à chaque fois il y était allé sans vraie pression.

- il souhaite retrouver un meilleur niveau en clm. Lui et son staff ne comprennent pas ses clm. Pinot dit qu'il y a un monde entre ses Watts sur 40 min en montagn et ses Watts en clm, et que ce n'est juste pas possible.

- Liège Bastogne Liège, à voir... Il ne semble pas hyper convaincu non plus et dit que rester 12 jours à l'hôtel pour faire 3 courses (Amstel, FW, Liège), ça ne lui convient pas du tout. On dirait bien qu'il n'y sera pas.

- il est beaucoup plus fort après quelques jours de course et est toujours moyen les 2 premiers jours. Il pense qu'il n'aurait pas été aussi fort sur le Lombardie en ayant juste fait le Tour d'Emilie avant.

- pour lui, il faut absolument gagner une course par étapes d'une semaine avant de penser faire un truc sur les GT. (là, pour le coup, je trouve qu'il se trompe, et j'espère qu'il va pas nous faire en 2019 la même erreur qu'en 2016... Dumoulin ou Yates n'ont jamais gagné de vraies grandes courses par étapes d'une semaine et ont pourtant claqué le Giro et la Vuelta).

- il a un plan de carrière qui est de monter sur le podium des 3 GT.

- un nouveau vélo de clm va arriver en 2019.
#2929074
Pour la chaleur, si tu me vises, je ne crois pas avoir dit qu’il n’en souffrait plus, juste que ce n'était plus un handicap (par rapport aux autres), ce qui est différent.

Je relisais d’ailleurs hier un long dossier de Vélo Mag de 2016 sur son évolution avec ses entraîneurs, médecins... qui parlait de ce chantier
(L’article est dispo sur son site)

Oui il a galéré avec la chaleur, mais sans conséquence : c’est un peu comme les descentes pour moi : il garde une légère fragilité qui peut le pénaliser dans certaines circonstances particulières, mais on est loin de l’assurance qu’il soit mis en difficulté et perde du temps.

Par exemple on peut se demander comment il ferait si par malheur pour lui tout le Tour était caniculaire...
(Bon en altitude il fait plus frais...)

Pour la Vuelta, il avait déjà dit tout ça, mais n’ayant couru que la Pologne avant et ayant prévu d’y monter en puissance pour des objectifs situés respectivement à 5 (Mondiaux) et 7 (Lombardie) semaines du départ, il est possible que la chaleur ne soit pas le seul facteur et que ça coïncide aussi avec sa courbe de forme programmée.


Pour le reste, l’entretien est assez instructif en effet et bat en brèche quelques-unes de nos supputations habituelles, sur le chrono notamment.


On voit bien que lui-même a aussi évolué sur quelques points - mais qu’il est borné sur certaines choses, comme l’impératif de gagner une course d’une semaine d’abord - étonnant d’ailleurs qu’il ne mentionne pas le Tour des Alpes qui était quand même significatif pour lui même si ça ne vaut pas une course de 8 jours WT.


Pour Liège, il a quand même déjà dit qu’il s’y attaquerait bien, ses propos montrent qu’il a bien étudié la question, l’histoire des jours à l’hôtel c’est mineur à mon avis, s’il accroche bien avec cette classique ça ne l'empêchera pas d’y briller voire d’y jouer la gagne un jour.
J’ai plutôt lu ça comme du 50-50 en fonction du reste du programme.
#2929092
Pinot semble être un inquiet de nature. Son déficit de Watts sur CLM vis-à-vis de la montagne peut s’expliquer par le fait qu’il se met trop de pression et réfléchit trop avant de monter sur la rampe.
Il a besoin soit d’être détendu soit d’être en totale confiance. Ses petites difficultés en descente ou dans la chaleur ne sont peut-être pas graves comptablement parlant, mais elles peuvent le faire douter, ressasser, et agir comme des grains de sable dans sa pourtant superbe mécanique.
On en revient à ce que j’ai déjà dit plusieurs fois, et qui ne plaît pas à tout le monde : sa plus grosse marge de progression est mentale. Parler d’un problème psychologique serait très exagéré, mais il s’agit au moins d’un problème de confiance en soi assorti d’une difficulté à gérer le stress.

En fait à ce stade il reste très humain. C’est à la fois une grande qualité mais peu adaptée au sport de très haut niveau.
#2929094
Quef a écrit :
03 nov. 2018, 11:36
Pinot semble être un inquiet de nature. Son déficit de Watts sur CLM vis-à-vis de la montagne peut s’expliquer par le fait qu’il se met trop de pression et réfléchit trop avant de monter sur la rampe.
Il a besoin soit d’être détendu soit d’être en totale confiance. Ses petites difficultés en descente ou dans la chaleur ne sont peut-être pas graves comptablement parlant, mais elles peuvent le faire douter, ressasser, et agir comme des grains de sable dans sa pourtant superbe mécanique.
On en revient à ce que j’ai déjà dit plusieurs fois, et qui ne plaît pas à tout le monde : sa plus grosse marge de progression est mentale. Parler d’un problème psychologique serait très exagéré, mais il s’agit au moins d’un problème de confiance en soi assorti d’une difficulté à gérer le stress.

En fait à ce stade il reste très humain. C’est à la fois une grande qualité mais peu adaptée au sport de très haut niveau.
A voir la prochaine saison si sa victoire au Tour de Lombardie va être le déclic qui peut lui permettre de franchir un cap.
#2929107
Il est bien moins sensible aux médias et aux commentaires qu’à ses débuts.
Il a même répondu humoristiquement à certains fumistes qui lâchaient des énormités sur lui sur Twitter (je ne citerai pas de nom...)

Il faut lire tout l’entretien, ainsi que les propos de son entourage, c’est quand même plus compliqué que ça pour la marge de progression mentale.

Il marche effectivement beaucoup à la tête, à la confiance, mais ce serait trop simple si c’etait l’alpha et l’omega, s’il "suffisait" de s’attaquer à ça pour tout améliorer d’un coup.

Au contraire c’est une longue et lente maturation qui en assemblant les différentes pièces du puzzle participe à la construction de cette confiance.
C’est très imbriqué avec l'amélioration de ses points faibles, avec ce qu’il s’est prouvé...

Mais là-dessus beaucoup de coureurs sont comme ça, même des tempéraments plutôt différents.
Je l’ai déjà dit je crois mais Alaphilippe qui parait respirer l’insouciance et la légèreté s’est "débloqué" sur sa confiance en sa capacité à gagner de grandes courses à la Flèche wallonne... en gagnant sans s’en rendre compte.

Bardet qui se nourrit de la pression pour se surpasser - tout en s’en protégeant en mettant en avant la démarche plus que le résultat - n’a pas osé tenter / ne s’est pas cru capable ? (on en a suffisamment parlé) de renverser le Tour 2017 tant il avait besoin de refaire un podium mais "à la pédale", bien plus proche de la gagne, d’abord, de se prouver qu’il avait ce niveau-là, avant d’aller voir plus haut.
Idem pour son podium à Liège...

Je prends les deux exemples les plus proches mais le peloton fourmille de cas similaires.
Si Pinot est peut-être plus sensible, plus entêté sur les barrières qu’il s’assigne, ce n’est pas non plus un ovni sur ce plan, c’est aussi qu’il s’ouvre plus sur ses faiblesses, ses craintes ou ses limites.

La dimension mentale m’a toujours interpellé, intéressé, inquiété, rassuré, etc. chez lui, mais ça m’a toujours agacé quand on en faisait une explication majeure (voire unique) : c’est ne pas voir qu’il y a eu une évolution depuis le Tour 2013 qui était effectivement une vraie faillite mentale, qu’il y a une foule d’exemples de "grains de sable" qui ne l’ont pas empêché d’aller chercher de grands résultats, qu’avant même cette fin de saison tonitruante il avait répondu présent sous pression x fois...

Mais je ne nie pas qu’il ait encore des caps à franchir, des verrous à faire sauter, mais il l’a régulièrement fait progressivement (je ne vais pas refaire la liste) donc s’il reprend sur la lancée de cette deuxième partie de saison, ça promet pour 2019 et après !


Ah et c’est anecdotique mais j’ai été surpris que son Tour 2014 passe à la trappe dans l’interview (manque une relance du journaliste dessus ?) car il ne l’a pas évoqué, ne le compte pas au rang de ses Tours sans être tombé malade, pourtant même s’il avait eu des jours moyens il n’avait pas été malade dans mon souvenir (à moins que j’aie oublié).

Pourtant ça reste quand même sa plus belle référence en GT à ce jour même s’il y a match avec le Giro 2017 si l’on regarde le contenu.
#2929116
Richard a écrit :
03 nov. 2018, 10:42
Pour la chaleur, si tu me vises, je ne crois pas avoir dit qu’il n’en souffrait plus, juste que ce n'était plus un handicap (par rapport aux autres), ce qui est différent.

Je relisais d’ailleurs hier un long dossier de Vélo Mag de 2016 sur son évolution avec ses entraîneurs, médecins... qui parlait de ce chantier
(L’article est dispo sur son site)

Oui il a galéré avec la chaleur, mais sans conséquence : c’est un peu comme les descentes pour moi : il garde une légère fragilité qui peut le pénaliser dans certaines circonstances particulières, mais on est loin de l’assurance qu’il soit mis en difficulté et perde du temps.

Par exemple on peut se demander comment il ferait si par malheur pour lui tout le Tour était caniculaire...
(Bon en altitude il fait plus frais...)

Pour la Vuelta, il avait déjà dit tout ça, mais n’ayant couru que la Pologne avant et ayant prévu d’y monter en puissance pour des objectifs situés respectivement à 5 (Mondiaux) et 7 (Lombardie) semaines du départ, il est possible que la chaleur ne soit pas le seul facteur et que ça coïncide aussi avec sa courbe de forme programmée.


Pour le reste, l’entretien est assez instructif en effet et bat en brèche quelques-unes de nos supputations habituelles, sur le chrono notamment.


On voit bien que lui-même a aussi évolué sur quelques points - mais qu’il est borné sur certaines choses, comme l’impératif de gagner une course d’une semaine d’abord - étonnant d’ailleurs qu’il ne mentionne pas le Tour des Alpes qui était quand même significatif pour lui même si ça ne vaut pas une course de 8 jours WT.


Pour Liège, il a quand même déjà dit qu’il s’y attaquerait bien, ses propos montrent qu’il a bien étudié la question, l’histoire des jours à l’hôtel c’est mineur à mon avis, s’il accroche bien avec cette classique ça ne l'empêchera pas d’y briller voire d’y jouer la gagne un jour.
J’ai plutôt lu ça comme du 50-50 en fonction du reste du programme.
Ce n'est pas toi que je vises. D'ailleurs je ne vise personne en particulier car je ne me souviens plus des forumeurs qui ont indiqué être persuadés qu'il avait laissé de côté ses problèmes avec la chaleur.

Lui-même le redit régulièrement en interview : il a du mal sous forte chaleur à exprimer son potentiel. On verra l'an prochain sur le Tour, mais j'espère vraiment qu'il fera plutôt frais lors des étapes de montagne (la haute altitude devrait le servir). De toute façon, j'ai vraiment du mal à lui assigner un objectif sur le prochain Tour. Je ne sais pas quoi en attendre. :reflexion: Le voir faire un Tour régulier et sans maladie me suffirait. 5ème du Tour + 1 victoire d'étape, je signerais, quand on connait ses antécédents sur le Tour (et les GT en général).

Par contre, je suis très content de voir qu'il a de gros objectifs en début de saison ! Faire un début de saison ligth ne lui garantirait rien pour le Tour (si ce n'est, encore plus de pression) et on a bien vu que le fait d'avoir peu de jours de course au début du Giro 2018 n'a pas été plus efficace que ça (en tout cas, pas plus que le programme, plus étoffé, de 2017).

Pour Liège, ça semble en effet être du 50/50. Ce qui montre bien qu'il n'est pas totalement convaincu. Il a l'air de zapper un programme Tour des Alpes / Liège alors que je suis persuadé que c'est le programme idéal pour lui en vue d'être à 100 % à Liège. Je ne comprends pas qu'il n'ait pas participé cette année d'ailleurs. :reflexion:

En tout cas, on sent qu'il a pris de l'assurance avec sa victoire en Lombardie et que ça lui a fait énormément de bien (à nous aussi d'ailleurs ! :hehe: ).
#2929128
De ce qu’il avait l’air de dire après la Lombardie, il ne se projetait pas plus que ça sur Liège tant qu’il n’avait pas conquis la classique de son cœur.

C’est peut-être ce qui l’en a tenu éloigné encore cette année + l’envie de ne pas disperser et d’aller au bout de l’approche fraîcheur maximale - qui n'était pas tant dans l’optique du Giro lui-même que dans celle d’enchainer avec le Tour à l’origine + d’être au top pour une fin de saison chargée !

Il peut faire aussi Pays Basque - ardennaises, ça peut bien s’enchaîner pour lui.


Pour le Tour, tant mieux s’il a une approche plus relâchée et que ça lui réussit mieux.
J’aimerais bien le voir avec le maillot à pois, je n’ai pas fait les calculs mais il semblerait que les points doublés puissent le rendre accessible aux coureurs du général donc ce ne serait pas forcément en marge du général.

Et il a rêvé de ce maillot, il ferait bien à son palmarès, et accessoirement ce serait pas mal pour le prestige du GPM qu’il redevienne un enjeu pour les leaders :)

Enfin c’est un souhait secondaire, si ça ne colle pas pour ce maillot et qu’il fait un bon général + une étape / un podium sans étape, ça m’ira largement.
Après une étape seule ou un top 5/top 10 sans étape serait un peu frustrant je trouve vu son statut.
En fait peu importe la manière j’aimerais qu’il renoue vraiment avec le Tour de façon « normale », en y étant un acteur majeur, à son meilleur niveau.

Et comme toi je me réjouis en tout cas que ce ne soit pas un objectif exclusif.
#2929178
rbl85 a écrit :
03 nov. 2018, 16:33
-Vélomen- a écrit :
03 nov. 2018, 15:59
C'est quoi un bon classement général sur le Tour pour Thibaut Pinot ?

Pour moi c'est une 5ème place ou mieux.
Il y a quasiment pas de chrono donc sans maladie il peut etre au niveau d'un Dumoulin. Sans maladie hein :green:
Je ne suis quand même pas sûr qu'en montagne Pinot ait la régularité de Dumoulin version 2018 (celui de 2017 n'était pas plus régulier ni meilleur que Pinot en montagne sur le Giro)?
#2929187
-Vélomen- a écrit :
03 nov. 2018, 17:43
rbl85 a écrit :
03 nov. 2018, 16:33


Il y a quasiment pas de chrono donc sans maladie il peut etre au niveau d'un Dumoulin. Sans maladie hein :green:
Je ne suis quand même pas sûr qu'en montagne Pinot ait la régularité de Dumoulin version 2018 (celui de 2017 n'était pas plus régulier ni meilleur que Pinot en montagne sur le Giro)?
Sur le Giro 2017, Pinot tombe malade pendant le jour de repos donc... :green:

Sur le Giro 2018 Pinot est quand meme tres régulier jusqu'a ce qu'il tombe malade.
#2929209
-Vélomen- a écrit :
03 nov. 2018, 10:17
Pinot dit beaucoup de choses dans cette interview et voilà ce qu'on peut en dire (ou ce qu'il en dit) :
...
- lui et son staff cherchent toujours les raisons de sa fragilité dans les GT. Ils ne trouvent pas (génétique ?) et émettent des hypothèses. Pinot constate que les seuls GT où il n'a pas été malade ces dernières années sont la Vuelta 2018 et le Tour 2012, où à chaque fois il y était allé sans vraie pression.
...
- il est beaucoup plus fort après quelques jours de course et est toujours moyen les 2 premiers jours. Il pense qu'il n'aurait pas été aussi fort sur le Lombardie en ayant juste fait le Tour d'Emilie avant.
...
Pinot oublie que sur le Tour 2014 où il fait podium + meilleur jeune, il n'avait pas été malade, mais il prend peut-être en compte l'écart en temps et non la place au classement général ?

Concernant le fait qu'il tombe souvent malade et qu'il perde ses bons résultats à cause de cette fragilité, je repense à une interview de Vino sur le dernier Giro après l'abandon de Thibaut.
Il disait : "un GT ça se gère sur 3 semaines".
Du coup je m'étais fait cette réflexion : on est bien content de la manière dont Pinot attaque à de multiples reprises, qu'il passe ses relais, etc... ce que j'adore chez ce coureur en particulier :love: , mais s'il en faisait moins (comme MAL d'Astana dont le manager est Vino, qui a justement pris sa 3ème place sur le podium en suçant les roues,) il ne serait peut-être pas tombé malade à 1 jour de l'arrivée ?
Il y a aussi qu'il dépense de l'énergie en remontant tout seul au lieu que ce soit un équipier qui le place en montagne. J'ai souvent vu qu'il faisait seul cet effort avec un coéquipier qui suivait + loin derrière, alors que d'autres leaders utilisaient leurs coéquipiers à cet effet.
Est-ce que Pinot ne serait pas (trop ?) gentil ? Est-ce qu'il n'ose pas réclamer ce service ? Ou pense-t-il qu'ils en ont déjà assez fait et ne veut pas les cramer pour la suite ?
J'ai l'impression que Thibaut ne les met à la planche que lorsqu'il ne peut vraiment pas faire autrement, sinon il se débrouille comme il peut ?

Concernant le besoin de Pinot de faire plusieurs jours de courses avant son objectif principal, comment explique-t-il la forme monstrueuse qu'il possédait sur les Mondiaux alors qu'il n'avait pas fait de compétition depuis la fin de la Vuelta ?

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