Par biquet - 18 sept. 2018, 11:27
- 18 sept. 2018, 11:27
#2909182
Je suis totalement ok avec Brad sur le fait qu'il ne fallait pas emmener Valverde sur une filière longue en Andorre (haute altitude, en plus), mais l'affaire était réglée dès vendredi: quand on a vu Movistar rouler à mort sur la partie plane, continuer le forçing au pied du col avec Anacona et fait attaquer Quintana au bout de 3 ou 4 bornes de montée, il était clair que leur but était de faire péter Yates comme celui-ci l'avait fait au Giro. Erreur fatale.
Yates était plus frais que Valverde ( il avait pas le Tour dans les pattes), et Yates est un meilleur grimpeur que le murcian. En voulant faire basculer la Vuelta mais en s'y prenant comme des cochons, la Movistar a tout perdu. Encore une fois, ils ont tenté, mais encore une fois (comme toujours, j'ai presque envie de dire), ils l'ont mal fait.
Mais il n'en reste pas moins que LA faute principale de cette équipe, c'était de mettre quasiment en concurrence Quintana et Valverde au départ de la Vuelta. Fallait laisser Quintana faire sa course sans se préoccuper de Valverde, sans jamais se poser la question de savoir si le murcian allait prendre le maillot ou non. Valverde s'est accroché comme un morback pendant toute la Vuelta, alors qu'il montrait régulièrement des petits signes de faiblesse (Covatilla, Camperona, Covadonga ou il flanchait à chaque attaque de Yates), et cette obstination s'est révélée fatale à sa formation.
Car en dehors de son jour-sans au Monte Oiz, Quintana était supérieur à Valverde, au cours de cette Vuelta. A La Covatilla, à La Camperona, dans la montée des Lacs (ou il répondait chaque fois aux attaques de Yates), et enfin en Andorre, c'était clair. Mais n'ayant pas eu toute la liberté de manœuvre lorsqu'il était sur son terrain (Covatilla, Camperona et Covadonga), il a sans doute perdu des secondes précieuses qui ont fragilisé son statut. Des secondes qui lui aurait permis d'être toujours dans la course au podium après sa défaillance au Monte Oiz.
Evidemment, c'est facile à dire à posteriori, et je reconnais que j'étais le premier à me méfier de Valverde pour une éventuelle victoire finale. Mais ce sont ceux qui avaient détecté des petits signes de déclin chez le murcian qui avaient raison .
Movistar doit arrêter avec sa tactique bidon de ménager Pierre, Paul et Jacques. Qu'elle mette un SEUL leader, que celui-ci fasse sa course du 1er au dernier km comme il l'entend, et on en parle plus. D'ailleurs, c'était le cas lors du Giro de l'an dernier, et au final, ça s'était pas si mal déroulé.
Valverde leader unique sur les classiques, Landa leader unique sur un GT, Quintana leader unique sur un GT, et Carapaz-Soler leaders sur le 3è GT (là, avec 2 jeunes, ça peut encore se faire, style Arroyo-Delgado dans les années 80). Et sur les courses par étapes, faut redistribuer aussi (PNice pour l'un, Tirreno pour l'autre, Pays-Basque pour un 3à, Catalogne, Romandie, etc ).
Yates était plus frais que Valverde ( il avait pas le Tour dans les pattes), et Yates est un meilleur grimpeur que le murcian. En voulant faire basculer la Vuelta mais en s'y prenant comme des cochons, la Movistar a tout perdu. Encore une fois, ils ont tenté, mais encore une fois (comme toujours, j'ai presque envie de dire), ils l'ont mal fait.
Mais il n'en reste pas moins que LA faute principale de cette équipe, c'était de mettre quasiment en concurrence Quintana et Valverde au départ de la Vuelta. Fallait laisser Quintana faire sa course sans se préoccuper de Valverde, sans jamais se poser la question de savoir si le murcian allait prendre le maillot ou non. Valverde s'est accroché comme un morback pendant toute la Vuelta, alors qu'il montrait régulièrement des petits signes de faiblesse (Covatilla, Camperona, Covadonga ou il flanchait à chaque attaque de Yates), et cette obstination s'est révélée fatale à sa formation.
Car en dehors de son jour-sans au Monte Oiz, Quintana était supérieur à Valverde, au cours de cette Vuelta. A La Covatilla, à La Camperona, dans la montée des Lacs (ou il répondait chaque fois aux attaques de Yates), et enfin en Andorre, c'était clair. Mais n'ayant pas eu toute la liberté de manœuvre lorsqu'il était sur son terrain (Covatilla, Camperona et Covadonga), il a sans doute perdu des secondes précieuses qui ont fragilisé son statut. Des secondes qui lui aurait permis d'être toujours dans la course au podium après sa défaillance au Monte Oiz.
Evidemment, c'est facile à dire à posteriori, et je reconnais que j'étais le premier à me méfier de Valverde pour une éventuelle victoire finale. Mais ce sont ceux qui avaient détecté des petits signes de déclin chez le murcian qui avaient raison .
Movistar doit arrêter avec sa tactique bidon de ménager Pierre, Paul et Jacques. Qu'elle mette un SEUL leader, que celui-ci fasse sa course du 1er au dernier km comme il l'entend, et on en parle plus. D'ailleurs, c'était le cas lors du Giro de l'an dernier, et au final, ça s'était pas si mal déroulé.
Valverde leader unique sur les classiques, Landa leader unique sur un GT, Quintana leader unique sur un GT, et Carapaz-Soler leaders sur le 3è GT (là, avec 2 jeunes, ça peut encore se faire, style Arroyo-Delgado dans les années 80). Et sur les courses par étapes, faut redistribuer aussi (PNice pour l'un, Tirreno pour l'autre, Pays-Basque pour un 3à, Catalogne, Romandie, etc ).