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Modérateur : Modos VCN

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#2909182
Je suis totalement ok avec Brad sur le fait qu'il ne fallait pas emmener Valverde sur une filière longue en Andorre (haute altitude, en plus), mais l'affaire était réglée dès vendredi: quand on a vu Movistar rouler à mort sur la partie plane, continuer le forçing au pied du col avec Anacona et fait attaquer Quintana au bout de 3 ou 4 bornes de montée, il était clair que leur but était de faire péter Yates comme celui-ci l'avait fait au Giro. Erreur fatale. :non:

Yates était plus frais que Valverde ( il avait pas le Tour dans les pattes), et Yates est un meilleur grimpeur que le murcian. En voulant faire basculer la Vuelta mais en s'y prenant comme des cochons, la Movistar a tout perdu. Encore une fois, ils ont tenté, mais encore une fois (comme toujours, j'ai presque envie de dire), ils l'ont mal fait.

Mais il n'en reste pas moins que LA faute principale de cette équipe, c'était de mettre quasiment en concurrence Quintana et Valverde au départ de la Vuelta. Fallait laisser Quintana faire sa course sans se préoccuper de Valverde, sans jamais se poser la question de savoir si le murcian allait prendre le maillot ou non. Valverde s'est accroché comme un morback pendant toute la Vuelta, alors qu'il montrait régulièrement des petits signes de faiblesse (Covatilla, Camperona, Covadonga ou il flanchait à chaque attaque de Yates), et cette obstination s'est révélée fatale à sa formation.


Car en dehors de son jour-sans au Monte Oiz, Quintana était supérieur à Valverde, au cours de cette Vuelta. A La Covatilla, à La Camperona, dans la montée des Lacs (ou il répondait chaque fois aux attaques de Yates), et enfin en Andorre, c'était clair. Mais n'ayant pas eu toute la liberté de manœuvre lorsqu'il était sur son terrain (Covatilla, Camperona et Covadonga), il a sans doute perdu des secondes précieuses qui ont fragilisé son statut. Des secondes qui lui aurait permis d'être toujours dans la course au podium après sa défaillance au Monte Oiz.


Evidemment, c'est facile à dire à posteriori, et je reconnais que j'étais le premier à me méfier de Valverde pour une éventuelle victoire finale. Mais ce sont ceux qui avaient détecté des petits signes de déclin chez le murcian qui avaient raison :jap: .

Movistar doit arrêter avec sa tactique bidon de ménager Pierre, Paul et Jacques. Qu'elle mette un SEUL leader, que celui-ci fasse sa course du 1er au dernier km comme il l'entend, et on en parle plus. D'ailleurs, c'était le cas lors du Giro de l'an dernier, et au final, ça s'était pas si mal déroulé.

Valverde leader unique sur les classiques, Landa leader unique sur un GT, Quintana leader unique sur un GT, et Carapaz-Soler leaders sur le 3è GT (là, avec 2 jeunes, ça peut encore se faire, style Arroyo-Delgado dans les années 80). Et sur les courses par étapes, faut redistribuer aussi (PNice pour l'un, Tirreno pour l'autre, Pays-Basque pour un 3à, Catalogne, Romandie, etc ).
#2909242
El_Pistolero_07 a écrit :
18 sept. 2018, 11:37
J'ai l'impression que Yates est le meilleur grimpeur actuel.
C'est le meilleur grimpeur de la saison oui. Palmarès impressionnant pour un coureur de sa catégorie. Après sur cette Vuelta il n'a jamais été réellement dominateur. Le plus régulier et intelligent de tous mais sur chaque étape il y avait au moins un ou deux mecs, voir plus, qui étaient à son niveau.

Sinon gros +1 avec biquet (c'est pas souvent :green: ) et Brad sur la course de Movistar et le n'importe quoi des dernières étapes (des 3 semaines en fait...).
#2909327
El_Pistolero_07 a écrit :
18 sept. 2018, 11:37
J'ai l'impression que Yates est le meilleur grimpeur actuel.
J'espère qu'il va confirmer l'an prochain, car c'est le grimpeur le plus intéressant du moment (et le meilleur, oui, au moins cette saison). Il attaque très souvent, même en portant le maillot de leader sur les épaules, et pour l'intérêt du cyclisme, ben c'est chouette. C'est en grande partie grâce à lui que le Giro s'est révélé intéressant, et même lors de cette Vuelta, que ce soit à Alfacar, la Camperona ou dans les 2 étapes Andorranes, il en a encore placé de belles.

Il n'est pas nettement au-dessus du lot (il ne s'isole pas à chaque fois), mais ce qu'on demande à un grimpeur, c'est d'attaquer souvent et durçir la course. C'est actuellement à peu prés le seul capable de le faire. En attendant Bernal, peut-être.
#2909433
Nopik a écrit :
18 sept. 2018, 18:52
C'est le meilleur grimpeur de courses de côte :green:

Le vrai meilleur grimpeur d'enchainement de cols... c'est quintana ? Ah non... Euh... 'fin bref :genance:
Quintana peut être très bon sur des enchainement de cols lors d'étapes courtes. Là, c'est un sacré client, peut-être même le meilleur. Mais Yates a déjà prouvé qu'il pouvait briller partout, lui: CC, haute montagne, moyenne montagne, Muritos, Taponnes, forts pourcentages, etc. Il y a 2 ans, il avait réalisé un énorme enchainement Marie-Blanque-Aubisque, sur la Vuelta.

Je considère Yates comme le meilleur grimpeur actuel, mais Roglic, Dumoulin, Froome et Lopez sont très proches. De même que Bernal, probablement, mais faut attendre qu'il puisse s'exprimer en leader sur un GT. Je place Porte, Quintana, Pinot, Bardet, Landa, Martin et Kruisjwijk juste derrière les coureurs cités. Mais les choses bougent chaque année, qui peut dire quelle sera la hiérarchie des grimpeurs l'an prochain.. :pt1cable:
#2909510
Personnellement le coureur qui m'a le plus impressionné en montagne cette année, c'est Dumoulin. Yates a été le plus excitant mais pas le meilleur (à mes yeux).

Il est passé par la fenêtre sur les deux étapes de haute montagne du Giro. Et sur la Vuelta, il n'y en avait aucune. L'étape d'Andorre, c'était plus ou moins l'équivalent de Sappada. Des cols relativement courts et pentus qui lui correspondent parfaitement.

Mais quid de sa capacité à enchainer des étapes avec des grands cols en haute montagne ? On aura pas la réponse cette année. Ou alors on considère que les deux étapes de montagne de fin Giro livrent une partie de la réponse et à ce moment là, elle n'est pas positive. Sur le Tour, j'aurai aimé voir son niveau sur des étapes comme celle de l'Alpe d'Huez ou de Laruns par exemple. L'année dernière, c'est sur la grosse étape de Serre-Chevalier qu'il avait lâché pas mal de terrain sur les autres favoris. On sent quand même que ses limites se situent là.

De son côté, Dumoulin a été le plus régulier sur tout les types de terrain en montagne en doublant Giro/Tour. Peut être que ça impressionne moins que les démarrages de Yates mais avec le recul, ce qu'il a fait cette année en montagne est juste énorme.
#2909581
marooned a écrit :
19 sept. 2018, 01:47
Personnellement le coureur qui m'a le plus impressionné en montagne cette année, c'est Dumoulin. Yates a été le plus excitant mais pas le meilleur (à mes yeux).

Il est passé par la fenêtre sur les deux étapes de haute montagne du Giro. Et sur la Vuelta, il n'y en avait aucune. L'étape d'Andorre, c'était plus ou moins l'équivalent de Sappada. Des cols relativement courts et pentus qui lui correspondent parfaitement.

Mais quid de sa capacité à enchainer des étapes avec des grands cols en haute montagne ? On aura pas la réponse cette année. Ou alors on considère que les deux étapes de montagne de fin Giro livrent une partie de la réponse et à ce moment là, elle n'est pas positive. Sur le Tour, j'aurai aimé voir son niveau sur des étapes comme celle de l'Alpe d'Huez ou de Laruns par exemple. L'année dernière, c'est sur la grosse étape de Serre-Chevalier qu'il avait lâché pas mal de terrain sur les autres favoris. On sent quand même que ses limites se situent là.

De son côté, Dumoulin a été le plus régulier sur tout les types de terrain en montagne en doublant Giro/Tour. Peut être que ça impressionne moins que les démarrages de Yates mais avec le recul, ce qu'il a fait cette année en montagne est juste énorme.
Je pense que le Yates 2018 a franchi un palier par rapport au Yates 2017. Si on pouvait transporter le Yates de cette saison au départ du Tour 2017, il poserait de sérieux problèmes à Chris Froome.

Je ne crois pas du tout que Yates appréhende les enchainements de cols. On verra bien l'an prochain, mais pour moi, tout dépend de son état de forme et de sa gestion de course. Un Yates au top et qui tempère (un peu) son instinct d'attaquant peut devenir trés vite un candidat au podium du Tour.


Pour l'instant, j'ai l'impression qu'il a encore un peu de mal à récupérer de ses multiples offensives. Sur Paris-Nice, il attaque vers Fayence, il remet ça vers La Colmiane (ou il gagne), mais coince le dernier jour, vers Nice. Le Giro, il se démène pour éloigner le plus possible Dumoulin avant le chrono, mais explose en 3è semaine (le chrono et Pratonevoso étaient de sérieuses alertes). Encore sur la Vuelta, il sort de loin vers La Rabassa, il remet ça dans La Comella le lendemain, mais coince dans l'escalade finale.


Ceci dit, des 3 attaquants de La Rabassa (Yates-Pinot-Kruisjwijk), c'est lui qui s'en est le mieux le tiré. :reflexion: En tout état de cause, c'est pour moi le seul véritable grimpeur du peloton actuel dans la mesure ou c'est le seul capable de multiplier les démarrages. Et le grimpeur, le vrai, c'est pas forcément le coureur le plus régulier en montagne, c'est avant tout celui qui dynamite et influence la course quasiment chaque fois qu'on rentre dans la montagne. Comme Herrera, comme Delgado, comme Pantani, comme Contador. Et en ce moment, Yates est quasiment le seul dans ce cas (Dan Martin est également un dynamiteur, mais avec moins d'efficacité).
#2909704
biquet a écrit :
18 sept. 2018, 11:27
Je suis totalement ok avec Brad sur le fait qu'il ne fallait pas emmener Valverde sur une filière longue en Andorre (haute altitude, en plus), mais l'affaire était réglée dès vendredi: quand on a vu Movistar rouler à mort sur la partie plane, continuer le forçing au pied du col avec Anacona et fait attaquer Quintana au bout de 3 ou 4 bornes de montée, il était clair que leur but était de faire péter Yates comme celui-ci l'avait fait au Giro. Erreur fatale. :non:

Yates était plus frais que Valverde ( il avait pas le Tour dans les pattes), et Yates est un meilleur grimpeur que le murcian. En voulant faire basculer la Vuelta mais en s'y prenant comme des cochons, la Movistar a tout perdu. Encore une fois, ils ont tenté, mais encore une fois (comme toujours, j'ai presque envie de dire), ils l'ont mal fait.

Mais il n'en reste pas moins que LA faute principale de cette équipe, c'était de mettre quasiment en concurrence Quintana et Valverde au départ de la Vuelta. Fallait laisser Quintana faire sa course sans se préoccuper de Valverde, sans jamais se poser la question de savoir si le murcian allait prendre le maillot ou non. Valverde s'est accroché comme un morback pendant toute la Vuelta, alors qu'il montrait régulièrement des petits signes de faiblesse (Covatilla, Camperona, Covadonga ou il flanchait à chaque attaque de Yates), et cette obstination s'est révélée fatale à sa formation.


Car en dehors de son jour-sans au Monte Oiz, Quintana était supérieur à Valverde, au cours de cette Vuelta. A La Covatilla, à La Camperona, dans la montée des Lacs (ou il répondait chaque fois aux attaques de Yates), et enfin en Andorre, c'était clair. Mais n'ayant pas eu toute la liberté de manœuvre lorsqu'il était sur son terrain (Covatilla, Camperona et Covadonga), il a sans doute perdu des secondes précieuses qui ont fragilisé son statut. Des secondes qui lui aurait permis d'être toujours dans la course au podium après sa défaillance au Monte Oiz.


Evidemment, c'est facile à dire à posteriori, et je reconnais que j'étais le premier à me méfier de Valverde pour une éventuelle victoire finale. Mais ce sont ceux qui avaient détecté des petits signes de déclin chez le murcian qui avaient raison :jap: .

Movistar doit arrêter avec sa tactique bidon de ménager Pierre, Paul et Jacques. Qu'elle mette un SEUL leader, que celui-ci fasse sa course du 1er au dernier km comme il l'entend, et on en parle plus. D'ailleurs, c'était le cas lors du Giro de l'an dernier, et au final, ça s'était pas si mal déroulé.

Valverde leader unique sur les classiques, Landa leader unique sur un GT, Quintana leader unique sur un GT, et Carapaz-Soler leaders sur le 3è GT (là, avec 2 jeunes, ça peut encore se faire, style Arroyo-Delgado dans les années 80). Et sur les courses par étapes, faut redistribuer aussi (PNice pour l'un, Tirreno pour l'autre, Pays-Basque pour un 3à, Catalogne, Romandie, etc ).
Je rebondis, tardivement, sur vos reflexions sur la Movistar:

Serieusement, y a personne chez eux que ça choque d’avoir autant de cracks, autant de tres bons gregarios, et une « tactique » aussi souvent desastreuse? On a toujours l’impression que la hierarchie n’est pas claire chez eux, ça a l’air d’etre le bordel permanent, pour ne pas dire la guerre interne.
Apres, je veux bien comprendre que ça doit etre compliquer de gerer un Valverde, sportivement parlant, car on ne sait jamais vraiment de quoi il est capable ou pas capable. Mais au bout d’un moment, faut quand meme pas déconner, leurs tactiques confinent trop souvent au pathétique. Je pense qu’il y a vraiment de quoi devenr cinglés pour les fans de cette equipe. :pt1cable:
#2909896
Je ne sais plus quel coureur disait qu'il n'y avait que 5 équipes vraiment organisées où tout est mis en place pour tirer les coureurs vers le haut avec des méthodes "modernes", je crois qu'il y avait Sky, Sunweb, Orica, Lotto-NL et BMC.
Il citait Movistar comme exemple parfait de l'équipe à l'organisation chaotique où les coureurs sont livrés à eux-mêmes et où les tactiques ne sont discutées que juste avant le départ des étapes. :elephant:
#2909907
Bradounet_ a écrit :
19 sept. 2018, 17:10
Je ne sais plus quel coureur disait qu'il n'y avait que 5 équipes vraiment organisées où tout est mis en place pour tirer les coureurs vers le haut avec des méthodes "modernes", je crois qu'il y avait Sky, Sunweb, Orica, Lotto-NL et BMC.
Il citait Movistar comme exemple parfait de l'équipe à l'organisation chaotique où les coureurs sont livrés à eux-mêmes et où les tactiques ne sont discutées que juste avant le départ des étapes. :elephant:
Pas QST ? :scratch:
#2909923
AlbatorConterdo a écrit :
19 sept. 2018, 17:23
Bradounet_ a écrit :
19 sept. 2018, 17:10
Je ne sais plus quel coureur disait qu'il n'y avait que 5 équipes vraiment organisées où tout est mis en place pour tirer les coureurs vers le haut avec des méthodes "modernes", je crois qu'il y avait Sky, Sunweb, Orica, Lotto-NL et BMC.
Il citait Movistar comme exemple parfait de l'équipe à l'organisation chaotique où les coureurs sont livrés à eux-mêmes et où les tactiques ne sont discutées que juste avant le départ des étapes. :elephant:
Pas QST ? :scratch:
Non, chez QuickStep, ils ont les bons coureurs avant tout. :wink:
#2910554
biquet a écrit :
16 sept. 2018, 18:19
Wombat a écrit :
16 sept. 2018, 17:35


Bah surtout que Top 5 , 2 victoires d'étape + le maillot vert , pour moi on est tout simplement dans le niveau moyen de Valverde sur une Vuelta. Et ça tranche complètement avec son Tour de France qui était vraiment zéro et laissait penser a un début de déchéance.
Déchéance, le mot est un peu fort, surtout que sa saison est quand même trés bonne. Mais c'est vrai que les contours de cette Vuelta semblaient dessinés pour lui. Le Valverde stratosphérique de l'an dernier, même avec son irrégularité en haute montagne, il gagne cette Vuelta, ou podium minimum. En 2016, il termine à moins de 2' de Nibali au terme d'un Giro bien moins favorable à ses aptitudes.

Peut-être que les années commencent (enfin :siffle: ) à se faire sentir, pour lui aussi.

MOui après en 2014 (2 ans avant son super Giro 2016), il se prend une valise mémorable en troisième semaine du TDF et se fait sortir du podium par Pinot et JC Péraud en terminant à 10' de Nibali.

En 2015 sur une Vuelta assez faible il finit 6 ème sans peser sur la course.

Si on excepte le dernier Tour de France, Valverde est vraiment très régulier au top niveau sur les GT depuis la Vuelta 2012 mais il a toujours des petites variations de forme inattendus qui font qu'il peut trébucher quand on l'attend gros comme une maison et surperformer quand on l'a un peu oublié.

Après le problème de Movistar c'est pas particulièrement Valverde ni une tactique approximative (encore que ça je peux l'entendre). Le problème c'est qu'en 2013 tout le monde pensait que même si Quintana avait du un peu travailler pour Valverde au début du Tour, le problème était maintenant réglé et l'écart de niveau entre les deux était désormais sans appel ... et au final la régression du Colombien fait que les choses ne sont pas si claires même 5 ans plus tard.
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