- 30 juil. 2018, 22:26
#2879188
Sujet super intéressant!
D'accord sur certains aspects : une progression professionnelle, ça peut venir d'une super opportunité. Tomber sur la bonne personne au bon moment qui va te permettre d’accéder au bon job. En cyclisme, il y a des tas d'amateurs qui marchent super fort, mais qui n'ont pas la "chance" de tomber au bon moment sur les bonnes personnes. Je pense à un gars comme Thomas Joly de Roubaix, à la base même lui n'y croyait pas de passer pro, et on lui donne sa chance, avec la possibilité de s'exprimer en montagne dans une équipe dépourvue de grimpeurs... Et le mec montre qu'il vaut le top 30 français sur certaines courses difficiles! Alors que l'an passé, c'était l'amateur comme il y en a des dizaines, a priori.
Des changements de carrière aussi, le passage de Chavanel de coureurs de courses à étapes à classicman, ça lui a fait passer un cap dans sa carrière je pense.
Néanmoins, là où je mettrais un bémol, c'est que le cyclisme, il y a une part d'acquis, mais aussi une grosse part d'inné! On ne se met pas à rouler comme Merckx parce que l'on a trouvé la bonne méthode, et c'est difficile d'imaginer avoir été bloqué pendant 10 ans au niveau d'un Marlou, et de se découvrir subitement Indurain. C'est pour ça que les critiques étonnées sur des progressions subites, ben ça peut se justifier. Tiernan-Locke, c'est pas un mec qui s'est passionné d'un coup et qui a trouvé que le fractionné, franchement, c'était le top du top en entrainement, et qui a eu ensuite une grosse flemmasse. Et malheureusement pour le cyclisme, c'est pas le seul exemple. (Certes 1 exemple ne vaut pas démonstration, 50 non plus)
Désolé d'avoir enfoncé 2-3 portes ouvertes, mais c'était mes réflexions suite à la lecture de ce fil.
Pourisseur.