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Modérateur : Modos VCN

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#2944318
biquet a écrit :
20 déc. 2018, 10:15
*Chouchou* a écrit :
19 déc. 2018, 21:03
...
Pinot s'est préparé du côté des Canaries, cette saison, je crois que c'était avant le Tour des Alpes. Il avait même été interrogé par un journaliste de l'Equipe, sur ce sujet. Voici les arguments avancés par son frère, Julien:

"Aux canaries, il fait beau tout le temps, et le parcours est idéal pour travailler en altitude. Le mieux, c de s'y rendre plusieurs fois dans l'année puis d'y retourner à l'approche de la course afin d'allonger la durée des effets physiologiques recherchés." (source: JDD.fr)

Tout le monde ne réagit pas de la même façon à ce genre de stages. En ski de fond, Manificat et Gaillard les digèrent trés bien et en ressentent vraiment les bénéfices, au contraire d'un Robin Duvillard, 6è du 50km des derniers JO, qui supporte mal le phénomène altitude.
Merci pour l'info. C'est donc un fait nouveau pour Pinot en 2018, parce que c'est son ex-coéquipier Pineau, consultant sur la chaîne L'Equipe en Italie, qui avait dit en début d'année que Thibaut était réfractaire aux stages en altitude, donc il ne devait pas être au courant qu'il avait changé d'avis.

#2945117
Je revois des images du Tour, il fait vraiment mal au coeur Bardet quand il « attaque », il a juste zéro jump. Et puis alors, dès que ça revient (c’est-à-dire au bout de 6 secondes :sarcastic: ), hop il stoppe l’effort. Avec le statut qu’il a, je ne vois pas qui il lâchera à l’avenir. C’est un tres bon coureur, mais à qui il risque de TOUJOURS manquer quelque chose.

Je trouve qu’il devrait tenter de devenir un vrai attaquant, un peu fou-fou. Il a la caisse pour. Il se prendra plein de claques, mais il fera peut-etre l’exploit de temps en temps. Car dans sa maniere actuelle de courir, je ne vois pas comment il peut gagner autrement qu’en partant de (tres) loin, que ce soit sur une classique ou sur un CG.
Apres, si ça le fait kiffer de multiplier les accessits... :spamafote:

#2945124
:stereoking:



Tres serieusement, je ne l’ai pas revu depuis mai. Mais j’en ai quand meme envie. C’est comme Koh Lanta, on sait que c’est sale, mais mais on a quand meme envie de regarder :sarcastic:
Plutôt comme les seins de Pamela Anderson : de loin, ça a l'air pas mal... de près, c'est plus moche et t'y crois pas. :siffle:
:jesors:
#2945189
dolipr4ne a écrit :
26 déc. 2018, 16:14
Je revois des images du Tour, il fait vraiment mal au coeur Bardet quand il « attaque », il a juste zéro jump. Et puis alors, dès que ça revient (c’est-à-dire au bout de 6 secondes :sarcastic: ), hop il stoppe l’effort. Avec le statut qu’il a, je ne vois pas qui il lâchera à l’avenir. C’est un tres bon coureur, mais à qui il risque de TOUJOURS manquer quelque chose.

Je trouve qu’il devrait tenter de devenir un vrai attaquant, un peu fou-fou. Il a la caisse pour. Il se prendra plein de claques, mais il fera peut-etre l’exploit de temps en temps. Car dans sa maniere actuelle de courir, je ne vois pas comment il peut gagner autrement qu’en partant de (tres) loin, que ce soit sur une classique ou sur un CG.
Apres, si ça le fait kiffer de multiplier les accessits... :spamafote:
Souvent Bardet dit en interview qu'il "attend de trouver une ouverture". Et depuis que je regarde ses courses, je crois avoir compris ce qu'il entend par là.
Comme il doit bien savoir où en sont ses capacités par rapport aux autres, il suit le mouvement, laisse les cadors s'attaquer dans un premier temps, au besoin se fait remorquer par un coureur pour revenir sur le groupe de tête qui a besoin de souffler, et tente sa chance au bon moment. Si par bonheur celui qui saute dans sa roue est le type même de coureur vaillant pour l'accompagner, il poursuit son action, mais s'il se doute qu'il ne pourra pas faire de différence, alors il stoppe et remet ça à + tard.

Pour comparaison :
- Pinot attaque lorsqu'il se sent fort, peut partir seul ou accompagné par n"importe quel coureur s'il a besoin d'aide.
- Bardet attaque en jouant sur les points faibles des autres lorsque l'occasion se présente.
Pour les 2 ça ne marche pas à tous les coups, toutefois c'est une approche de leurs tentatives d'attaquants. Du moins, c'est comme ça que je les perçois.
#2945243
AlbatorConterdo a écrit :
26 déc. 2018, 18:17
Nopik a écrit :
26 déc. 2018, 17:41
Cette fracture generationnelle...
Vois ça avec Adil Rami. :rabbit:
J'ai cru lire quelque part que Adil n'était pas trop mécontent de la plastique (c le bon terme, la concernant ) de la vieille Pamela. Je crois qu'il y trouve largement son compte. :genance:

Pour en revenir au sujet de base, Thomas (dans cyclingweekly) a cité les noms des coureurs qui lui semblent capables de gagner le Tour 2019: Dumoulin, Roglic, Froome...et Thomas. Les 4 coureurs aux 4 premières places en haut du Tourmalet, le rêve... :love:
#2945246
*Chouchou* a écrit :
26 déc. 2018, 23:43
dolipr4ne a écrit :
26 déc. 2018, 16:14
Je revois des images du Tour, il fait vraiment mal au coeur Bardet quand il « attaque », il a juste zéro jump. Et puis alors, dès que ça revient (c’est-à-dire au bout de 6 secondes :sarcastic: ), hop il stoppe l’effort. Avec le statut qu’il a, je ne vois pas qui il lâchera à l’avenir. C’est un tres bon coureur, mais à qui il risque de TOUJOURS manquer quelque chose.

Je trouve qu’il devrait tenter de devenir un vrai attaquant, un peu fou-fou. Il a la caisse pour. Il se prendra plein de claques, mais il fera peut-etre l’exploit de temps en temps. Car dans sa maniere actuelle de courir, je ne vois pas comment il peut gagner autrement qu’en partant de (tres) loin, que ce soit sur une classique ou sur un CG.
Apres, si ça le fait kiffer de multiplier les accessits... :spamafote:
Souvent Bardet dit en interview qu'il "attend de trouver une ouverture". Et depuis que je regarde ses courses, je crois avoir compris ce qu'il entend par là.
Comme il doit bien savoir où en sont ses capacités par rapport aux autres, il suit le mouvement, laisse les cadors s'attaquer dans un premier temps, au besoin se fait remorquer par un coureur pour revenir sur le groupe de tête qui a besoin de souffler, et tente sa chance au bon moment. Si par bonheur celui qui saute dans sa roue est le type même de coureur vaillant pour l'accompagner, il poursuit son action, mais s'il se doute qu'il ne pourra pas faire de différence, alors il stoppe et remet ça à + tard.

Pour comparaison :
- Pinot attaque lorsqu'il se sent fort, peut partir seul ou accompagné par n"importe quel coureur s'il a besoin d'aide.
- Bardet attaque en jouant sur les points faibles des autres lorsque l'occasion se présente.
Pour les 2 ça ne marche pas à tous les coups, toutefois c'est une approche de leurs tentatives d'attaquants. Du moins, c'est comme ça que je les perçois.
Pour Bardet, c'est un peu ça, c vrai. Et ça peut lui porter préjudice. Dans La Rosière, lorsque Froome a pris 20 mètres, il est resté en dernière position et a attendu de jauger le degré de forme de Quintana avant d'intervenir. Trop tard, bien sûr, parce que pendant que le colombien attendait un relais, le kenyan blanc avait accentué son écart. Alors qu'il eut suffi que les 4 coureurs (Quintana, Nibali, Bardet et Kruisjwijk) se relaient sans arrière-pensée pour (peut-être) annuler l'effort du squelette asthmatique.
#2945249
*Chouchou* a écrit :
26 déc. 2018, 23:43
dolipr4ne a écrit :
26 déc. 2018, 16:14
Je revois des images du Tour, il fait vraiment mal au coeur Bardet quand il « attaque », il a juste zéro jump. Et puis alors, dès que ça revient (c’est-à-dire au bout de 6 secondes :sarcastic: ), hop il stoppe l’effort. Avec le statut qu’il a, je ne vois pas qui il lâchera à l’avenir. C’est un tres bon coureur, mais à qui il risque de TOUJOURS manquer quelque chose.

Je trouve qu’il devrait tenter de devenir un vrai attaquant, un peu fou-fou. Il a la caisse pour. Il se prendra plein de claques, mais il fera peut-etre l’exploit de temps en temps. Car dans sa maniere actuelle de courir, je ne vois pas comment il peut gagner autrement qu’en partant de (tres) loin, que ce soit sur une classique ou sur un CG.
Apres, si ça le fait kiffer de multiplier les accessits... :spamafote:
Souvent Bardet dit en interview qu'il "attend de trouver une ouverture". Et depuis que je regarde ses courses, je crois avoir compris ce qu'il entend par là.
Comme il doit bien savoir où en sont ses capacités par rapport aux autres, il suit le mouvement, laisse les cadors s'attaquer dans un premier temps, au besoin se fait remorquer par un coureur pour revenir sur le groupe de tête qui a besoin de souffler, et tente sa chance au bon moment. Si par bonheur celui qui saute dans sa roue est le type même de coureur vaillant pour l'accompagner, il poursuit son action, mais s'il se doute qu'il ne pourra pas faire de différence, alors il stoppe et remet ça à + tard.

Pour comparaison :
- Pinot attaque lorsqu'il se sent fort, peut partir seul ou accompagné par n"importe quel coureur s'il a besoin d'aide.
- Bardet attaque en jouant sur les points faibles des autres lorsque l'occasion se présente.
Pour les 2 ça ne marche pas à tous les coups, toutefois c'est une approche de leurs tentatives d'attaquants. Du moins, c'est comme ça que je les perçois.
Qu’il soit bon tacticien, j’veux bien moi, mais ca ne change rien au fait qu’il ait zero jump et ne décroche personne de sa roue dans les cols (sauf quand on le laisse partir bien sûr). Rajoute le zero sprint, et le zero chrono... Va falloir vraiment take the risk un jour, sinon ça va beaucoup lose the chance :spamafote:
#2945343
@dolipr4ne, oui sa devise est belle sur le papier, par contre sur la route, c'est + difficile à mettre en oeuvre.

Concernant le manque de jump de Bardet, je fais appelle aux spécialistes qui pratiquent le vélo : est-ce qu'avec des jambes aussi maigres, il ne lui manque pas des muscles pour sortir d'un bond ? Peut-être même aussi pour limiter les frais dans les CLM ?
Je me pose cette question parce que l'an denier sur le Giro, et même sur une étape de la Vuelta encore + tôt, Dumoulin (le rouleur-grimpeur) avait réussi à faire le jump pour gagner devant des purs grimpeurs et des grimpeurs/puncheurs.
#2945607
Il me semble que ce n'était pas vraiment au jump qu'il avait gagné mais en dépassant tous les coureurs qui avaient fait l'effort trop tôt dont le dernier Aru cramé qu'il suivait jusqu'à l'approche de la fin de la montée. Ensuite il n'y avait que quelques mètres en faux plat descendant.
Je dis ça de mémoire, pas revu les images depuis, donc avec un petit doute quand même.
Et sinon c'est ce qu'on appelle "l'exception qui confirme la règle". :green:
#2945653
CrocoboyMr0 a écrit :
29 déc. 2018, 19:25
Pour quelqu'un qui manque de jump il gagne quand même à Peyragudes
Wof, c’etait plutot un final à l’agonie sur un mur infâme, à celui qui en aurait gardé le plus, et il a été le meilleur.
Je pointe surtout son incapacité à sortir quelqu’un de sa roue quand il attaque dans les cols, peu importe qu’on appelle ça du jump ou autre chose, le souci reste entier. J’ai beau tourner le probleme dans tous les sens, je n’arrive pas à voir comment Bardet va gagner quelque chose un jour, alors que c’est un tres bon coureur. :spamafote:

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