Le forum pour discuter du cyclisme et du cyclisme uniquement, entre passionnés . Actualité, transferts, débats, analyses et courses de vélo en direct. Toute les infos sur le forum des fans de la petite reine.

Modérateur : Modos VCN

  • Page 3 sur 7
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 7

Par biquet
#2863896
Allobroges a écrit :
16 juil. 2018, 22:13
:elephant:

C'est dans la charte (en tout petit mais c'est dans la charte...)

sinon, intéressant ce qui est avancé, Miguel aurait eu des paramètres physiologiques supérieurs à des coureurs en activité 15 ans après la fin de sa carrière. :w00t:
Le gars pose juste une question, et en plus une question qui ne sort pas de nulle part . :spamafote: Y a pas besoin de faire 36 000 recherches pour voir que 24 ans avant Froome, le salbutamol avait déjà fait l'actualité.
Dernière édition par biquet le 17 juil. 2018, 09:35, édité 1 fois.
Par brunobasto
#2863897
JAXT a écrit :
16 juil. 2018, 22:12
Charly Mottet c'était aussi un fantastique coureur sous coté je trouve.
D'autant qu'il avait la réputation d'être plutôt clean...
Avatar de l’utilisateur
Par Allobroges
#2863899
biquet a écrit :
16 juil. 2018, 22:20
Allobroges a écrit :
16 juil. 2018, 22:13
:elephant:

C'est dans la charte (en tout petit mais c'est dans la charte...)

sinon, intéressant ce qui est avancé, Miguel aurait eu des paramètres physiologiques supérieurs à des coureurs en activité 15 ans après la fin de sa carrière. :w00t:
Le gars pose juste une question, et en plus une question qui ne sort pas de nulle part . :spamafote: Y a pas besoin de faire 36 000 recherches pour voir que 24 ans avant Froome, le salbutamol avait déjà été fait l'actualité.
pardon mais quel lien avec le salbutamol? j'ai compris qu'il parlait des paramètres physio

Avatar de l’utilisateur
Par Kivolanov_Volabov
#2863906
C'est dingue comme tout a changé. Lors de ce Tour, il y a eu des attaques de leaders sur le plat ( même sur les Champs), des attaques de loin en montagne, des étapes pour sprinteur gagnées par un mec parti en poursuiteur près de l'arrivée.

J'étais très jeune mais je me souviens bien de la chute de Sorensen qui se pète la clavicule alors qu'il porte le maillot jaune et de cette étape du Val Louron ou Lemond explose :sweat: .
Par pampiladuche
#2863909
Beaucoup , beaucoup moins de vues ( et donc de commentaires :rieur: :rieur: :rieur: ) sur les "paysages" aussi.

Tout était vraiment focalisé sur la course.
Avatar de l’utilisateur
Par Kaou
#2863913
C'était chouette de voir cette étape, une époque que je connais pas, j'ai suivi le vélo et le tour à partir de 1995, fin du règne d'indurain.

Mais c'est affolant le kilométrage de ce tour avec une étape de 286 bornes entre Dijon et Reims ?? :metalhead:
Par biquet
#2863918
JAXT a écrit :
16 juil. 2018, 22:12
Charly Mottet c'était aussi un fantastique coureur sous coté je trouve.
Willy Voet a expliqué pourquoi il ne tenait pas les 3 semaines (selon lui, c'était un "modéré" au niveau médical), mais il s'est fabriqué un sacré palmarès (Lombardie, Dauphiné, Romandie, Zurich, Dunkerque, 2è du Giro, 2è des Mondiaux). Il me semble que c'est lui qui a supplanté pour la 1ère fois Sean Kelly à la tête du classement UCI, en mai 1989, après plus de 5 ans de règne. Charly Mottet a été un ancien n°1 Mondial, quand même. :applaud:
Avatar de l’utilisateur
Par Booze
#2865129
Diffusion terrible pour le cyclisme d’aujourd’hui. Des leaders eparpillés dans differents groupes, en poursuite, qui collaborent....putain, ça fait du bien. Et puis ces visages.....je ne remets pas en cause le casque, mais il faut avouer que sans le vélo avait une autre gueule. Plus humain, moins robot. L'humanité des coureurs n'était pas dissimulé sous tout l'attiraul présent. Ca les rendait plus proches de nous. Je ne pense pas que le cyclisme aurait été si populaire si, à ses débuts, ses heros avaient été déguisés comme les nôtres.
Par Nono2956
#2865168
Oui, qu'est-ce que ça fait du bien de voir du vrai vélo, des coureurs qui attaquent! J'ai l'impression de ne plus voir le même sport...Les vitesses étaient encore indexées au cadre! Pas de casques, pas d'oreillettes! Quelle castagne! Et encore, on a raté le moment où tout bascule: au Tourmalet. Au pied, LeMond attaque et fait exploser le peloton des favoris. Mais dans le dernier km, il a un coup de moins bien, il n'arrive plus à suivre Chiappucci qui mène le groupe. Il lâche 1m, 2m et finalement bascule avec Conti à 14" du groupe Indurain...L'Espagnol s'échappe dans la descente et attendra Chiappucci, parti en contre derrière lui, bien vu. 7'18" à l'arrivée!

LeMond ne comprenait pas,en fait, que les premiers effets de sa myopathie mitochondriale se faisait sentir...Le Tour venait d'entrer dans une nouvelle ère. Le choix de l'étape est bien choisi, car c'est celle qui tourne la page de la période LeMond-Fignon-Delgado-Mottet et ouvre celle des Indurain-Bugno-Chiappucci.

Ils ont ouvert un débat: Indurain aurait-il pu gagner le Tour en 1990? Peut-être, il était bien meilleur que Delgado cette année-là et pourtant, il s'est sacrifié pour lui et a quand même gagné l'étape décisive du Tour 1990 à Luz Ardiden, celle qui a permis à LeMond de gagner ce Tour définitivement (les 5" de retard à boucher sur Chiappucci dans le clm de Vassivière étaient une simple formalité)
Avatar de l’utilisateur
Par Booze
#2865199
Oui, je suis d'accord avec toi. Petit, je suis tombé amoureux du vélo par ces moments-là. Ces joutes entre cadors. Ces prises de risques. Ces successions de defaillances et de performances. Cette imprevisibilité. Ces rivalités homériques ( LeMond, Fignon, Hinault). Ce côté foutraque et décousu. Tout était possible.
Si j'avais le même âge aujourd’hui, je ne tomberais pas amoureux du cyclisme des Grands Tours. Et malheureusement, je crois que cela suffirait à m'éloigner du cyclisme en général me faisant passer à côté du vrai cyclisme des Flandriennes (qui demandent plus d'efforts pour les voir, un investissement plus profond ou un intérêt prealable comparées au Tour : petites chaines, seulement les dimanches de l'année scolaires alors que le Tour bénéficie de l'exposition facile et quotidienne FTV et du contexte des vacances scolaires).

En regardant l'étape d'hier et en suivant celle d'aujourd'hui, j'ai eu le sentiment d'une fenêtre ouverte sur le passé. De revoir l'Amour de mes 20 ans. Sauvage, aventureuse, audacieuse, insatiable, dévorant la vie à pleines dents, rêves et espoirs vent debout, le monde à ses pieds.
Puis de me retourner sur elle maintenant. Fatiguée, blasée, cynique et calculatrice des petites mesquineries du quotidien, peinant à dissimuler sous son maquillage les rides de ses renoncements, son rire forcé ne faisant plus qu'écho qu'à la vacuité des aspirations, l'esprit de fête dévoré par l'envie de paraître. Mon Dieu, je n'avais rien vu. Je pensais avoir percu. Mais non, je n'avais rien vu jusqu'à la lucide cruauté de la clarté d'hier. Je m'étais lentement accomodé d'une horreur dont la beauté fanée rend plus difficile encore la vie commune. Qu'est-elle devenue ?
Dernière édition par Booze le 17 juil. 2018, 22:40, édité 1 fois.
Par Nono2956
#2865220
C'est joliment dit, Booze! Je crois que moi aussi, si j'avais 10 ans aujourd'hui, jamais je ne me serai passionné pour ce sport pourtant si beau et si dur...Cette magie n'existe plus aujourd'hui. Malheureusement, je suis arrivé un peu tard pour connaître les grandes heures du cyclisme, mais je m'intéresse beaucoup à l'Histoire de ce sport que j'ai aimé et que je ne reconnaît plus aujourd'hui...
Avatar de l’utilisateur
Par gradouble
#2865230
Je l'avais vu en direct cette étape à l'époque.

J'avais 9 ans et demi, j'allais rentrer au CM2.

J'étais en vacances avec mon frère et mes grands-parents maternels à Wissant dans le Pas-de-Calais au bord de la plage.
Un beau souvenir, Wissant était alors une petite station balnéaire, donnant sur la Manche, au charme désuet comme dans un livre de Martine. Il y avait encore du monde à l'époque sur le front de mer.
Tous les jours, des oncles, des tantes ou des cousins venaient nous rendre visite et même mes parents le week-end avec ma petite soeur et le chien.
On se baignait dans l'eau chaude, jusqu'à 19° certains jours.

Et puis il y avait le Tour 1991, le 3ème que je suivais déjà. J'allais avec mon grand-père le matin acheter mes premiers journaux "L'Equipe" de ma vie. Grand journal à lépoque avec au moins 10 ou 12 pages chaque jour sur le Tour.
Puis on passait tous les après-midi devant la télé, parfois quand c'était chiant, oui ça pouvait l'être aussi à l'époque, je jouait avec mon premier Monopoly avec la télé allumée.
D'ailleurs la boîte de ce Monopoly m'a servi durant cette étape du Val-Louron. J'y ai inscrit l'évolution de la course avec les différents groupes, les échappés, les lâchés etc...

Et bien cette boîte, je l'ai toujours chez mes parents. Parfois je la ressors et j'y joue avec mes enfants.
Et sur la boîte est toujours inscrit les noms de Conti, de Chozas, Lemond, Mottet, Rué et bien sûr Chiappucci, Indurain, Fignon, Bugno :mouchoir:

Voilà pour mon histoire avec cette étape.

Toutefois et pour un peu redescendre sur Terre, même à l'époque cette étape avait été considérée comme assez exceptionnelle. Les Pyrénées avaient été le premier massif et avaient donc consacré le nouveau Roi Miguel Indurain.
Les Alpes étaient le second massif, tous les adversaires d'Indurain étaient déjà vaincus psychologiquement et les 2 étapes alpestres avaient été très mauvaises.
La première s'était résumée à une course de côte dans l'Alpe d'Huez sans attaque avec Bugno, Indurain, Bernard et peut-être Chiappucci comme derniers survivants d'une course qui avait été une élimination par l'arrière sans grands écarts (pour l'époque). La deuxième, arrivée à Morzine je crois, avait été purgesque : les échappés Claveyrolat et Bourguignon avient été au bout et derrière les favoris étaient arrivés à 20 ou 30 sans avoir bougés; de toute façon on n'avait rien vu à cause du temps, juste la ligne d'arrivée pendant 2 heures.

Voilà, c'était juste pour le petit bémol :wink:
Avatar de l’utilisateur
Par Booze
#2865235
Oui Nono, il n'y a plus de magie. Il n'y a plus de grands récits. Il n'y a plus de grands conteurs non plus. Mais est-ce le symptôme de la decadence de la presse écrite ou un juste adaptation de la ressource à la matière. A quoi bon des plumes si il n'y a rien à raconter ?
L'Epopée est morte. Elle nous faisait vibrer. L'EPOque est passée. Rétrospectivement, j'en ferais bien mon quatre heures des 90's. Il ne reste rien. Dan Martin avec ses attaques au 1500 mètres passe pour le grand attaquant des temps présents. Amertume qui rend etonnamment plus delectables encore les souvenirs des menus Steak - Chicken - Endive.

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 7

Quelqu'un a une idée de à quoi res[…]

Infirmerie 2024

Guillaume Martin a plié le débat: To[…]

La situation générale des fins de co[…]

Pourquoi Movistar n envoie pas Enric Más […]

Toute l'actualité cycliste sur notre site   Accéder au site