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#2851217
Je copie-colle l'article en entier pour ceux qui ne sont pas abonnés au Monde :

Christopher Froome écarté du Tour de France par les organisateurs, l’équipe Sky fait appel

Selon les informations du « Monde », le Tour de France a interdit au coureur de se présenter au départ, en raison de sa procédure pour dopage.

LE MONDE | 01.07.2018 à 11h23 • Mis à jour le 01.07.2018 à 11h47 | Par Clément Guillou et Rémi Dupré
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Christopher Froome, lors du Tour de France 2017.

Le quadruple vainqueur du Tour de France pourra-t-il briguer, à partir du samedi 7 juillet, un cinquième maillot jaune qui le ferait entrer dans l’histoire ? Ce n’est pas, en tout cas, le souhait des organisateurs de l’épreuve.

Amaury Sport Organisation (ASO), propriétaire du Tour de France, tente d’empêcher Christopher Froome de prendre le départ de sa course, a appris Le Monde de source proche de l’affaire. Par courrier, les organisateurs ont interdit à l’équipe Sky d’aligner son coureur sur l’épreuve pour protéger son image, en raison de la procédure pour dopage ouverte à son encontre.

Team Sky et ASO n’ont pas répondu dans l’immédiat aux sollicitations du Monde.

Lire aussi : Our story in English

Christopher Froome est autorisé à courir tant que son cas de contrôle anormal au salbutamol, ouvert en septembre 2017, n’est pas tranché. Mais le Tour de France veut à tout prix éviter de se trouver dans la même situation que le récent Tour d’Italie, où la victoire finale de Froome est désormais assortie d’un astérisque.

Lire aussi : Cyclisme : l’incertitude sur le cas de Chris Froome pollue le départ du Giro

L’organisateur s’appuie sur l’article 28 de son règlement qui, conformément au règlement de l’Union cycliste internationale (UCI), « se réserve expressément la faculté de refuser la participation à – ou d’exclure de – l’épreuve, une équipe ou l’un de ses membres, dont la présence serait de nature à porter atteinte à l’image ou à la réputation d’ASO ou de l’épreuve ».

L’équipe Sky a bien évidemment fait appel de cette décision devant la chambre arbitrale du Comité national olympique du sport français (CNOSF) et défendra son cas mardi 3 juillet, à partir de 9 heures. La décision devrait être communiquée le lendemain.

Elle peut faire l’objet d’un appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), mais la probabilité est infime qu’il puisse se prononcer avant le départ du Tour de France, d’autant plus que la décision motivée des arbitres du CNOSF ne devrait pas être disponible dans l’immédiat.
Le précédent Boonen défavorable à ASO

En 2009, la dernière fois qu’ASO avait tenté d’exploiter cette clause pour interdire le départ au Belge Tom Boonen, contrôlé positif à la cocaïne, la chambre arbitrale avait donné droit à la requête du coureur.

La présence de Christopher Froome au siège du CNOSF, dans le 13e arrondissement de Paris, est encore incertaine. Elle est souhaitable pour lui, mais le Tour de France commence quatre jours plus tard.

Dimanche 30 juin au matin, Team Sky n’avait toujours pas communiqué son équipe pour le Tour de France – la seule équipe étrangère dans cette situation. Sans doute se réserve-t-elle la possibilité d’adapter sa formation en cas d’absence de Christopher Froome, qui pourrait être suppléé dans le rôle de leader par le Gallois Geraint Thomas et le Néerlandais Wouter Poels. Sa conférence de presse d’avant-Tour est prévue mercredi 4 juillet à 18 heures dans un modeste hôtel de Vendée, soit quelques heures après l’annonce de la décision concernant son quadruple vainqueur du Tour.

Lire aussi : Dopage : la trop lente avancée du cas Christopher Froome

Qu’il se présente en personne ou non au CNOSF, Christopher Froome devrait en tout cas être assisté par un avocat francophone associé à son conseil britannique, le spécialiste des affaires de dopage Mike Morgan, car l’audience se déroulera en français.

Les trois arbitres, déjà en possession d’un épais dossier réunissant les arguments de part et d’autre, sont les juristes français Thomas Clay, Franck Latty et Mathieu Maisonneuve. Le premier a été choisi par l’équipe Sky, le deuxième par ASO et le troisième par le CNOSF.

Ils seront amenés à se prononcer non pas sur le contrôle anormal de Christopher Froome, qui est toujours devant le tribunal antidopage de l’Union cycliste internationale (UCI), mais sur l’impact éventuel de sa présence au départ du Tour pour l’image de l’épreuve.
Dix mois depuis le prélèvement de l’échantillon

Depuis 2009 et le cas Boonen, l’image du Tour de France, qui sortait alors de plusieurs éditions marquées par les scandales de dopage, s’est améliorée. Suffisant pour convaincre qu’un coureur faisant l’objet d’une procédure n’y a pas sa place ? C’est loin d’être certain, mais dans tous les cas, ASO pourra clamer avoir fait tout ce qui est en son pouvoir pour lever tout soupçon sur son épreuve. Et déclare officiellement la guerre à celui qui, aujourd’hui, personnifie le Tour de France.
Le directeur du Tour, Christian Prudhomme, souhaiterait que Christopher Froome ne se présente pas au départ de l’épreuve si son cas n’est pas tranché.

Depuis des mois, Christian Prudhomme, directeur de l’épreuve, tempête contre ce flou artistique imposé par la défense coriace des conseillers scientifiques et juridiques du Britannique, qui fait traîner l’affaire. Au départ du Tour, cela fera dix mois que l’échantillon incriminé aura été prélevé à Santo Toribio de Liebana, dans le nord de l’Espagne.

Lire aussi : Affaire Froome : l’antidopage à deux vitesses

« Que les autorités sportives n’aient pas réglé ce problème avant la plus grande course cycliste au monde est consternant. Je n’en dirai pas plus. Mais il faut évidemment changer les règles », a-t-il dit vendredi 29 juin sur Europe 1. Prié de dire si Christopher Froome pouvait prendre le départ, le patron du Tour a répondu : « Il peut juridiquement. » Il n’a pas évoqué la procédure initiée par ASO.

Au début du mois de juin, le président de l’UCI, David Lappartient, a concédé qu’il n’y avait plus qu’une infime chance de voir l’affaire réglée avant le départ du Tour. Le dossier est actuellement devant le tribunal antidopage de la Fédération internationale alors que les experts de l’UCI ont écarté toutes les explications avancées par Christopher Froome pour convaincre qu’il n’avait pas dépassé la dose légale de salbutamol, un broncho-dilatateur. Sa pléthorique équipe de défense conteste désormais la validité scientifique du test de détection du produit, ou la limite fixée à 1 000 nanogrammes.

Lire aussi : Le président de l’UCI souhaite que Froome soit suspendu par son équipe

« Je comprends parfaitement que les gens soient inquiets pour l’image du sport. De mon point de vue, je n’ai rien fait de mal et depuis le début, c’est sur cette base que je raisonne, a dit Christopher Froome, fidèle à sa ligne de défense, vendredi 29 juin à la chaîne Sky Sport. Ce serait vraiment très dur pour moi de ne pas courir, sachant que je n’ai rien fait de mal, que j’ai absolument le droit de courir, donc c’est exactement ce que je vais faire. » Si toutefois deux des trois juristes de la chambre arbitrale du CNOSF le veulent.

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Par pascal94100
#2851231
Mieux vaut tard que jamais :siffle:
Au delà de ce que l'on pense sur la culpabilité de Froome, c'est lamentable d'être dans cette situation à 6 jours du départ

Par mazinho93
#2851239
pascal94100 a écrit :
01 juil. 2018, 12:08
Mieux vaut tard que jamais :siffle:
Au delà de ce que l'on pense sur la culpabilité de Froome, c'est lamentable d'être dans cette situation à 6 jours du départ
Bravo prudhomme, il fait honneur à la morale et à l éthique, froome est sous le coup d un contrôle anormal, le droit n est pas tout, il n a pas sa place au tour : espérons que le cnsof ne casse pas cette décision !
Avatar de l’utilisateur
Par MiguelDelgado2
#2851246
Y-a-t-il un plan en 2 étapes chez ASO ?

Etape 1 : On exclut Froome

Si refus du TAS on passe à

Etape 2: On exclut la SKY sur la base du rapport parlementaire britannique dès mercredi

Possible à votre avis ?
Par flahutes12
#2851250
Même si le CNOSF confirme l'exclusion, j'ai peur que la Sky fasse appel devant le TAS. Et avec la longueur de la procédure, rien ne dit que l'anglais reste à quai. Attendons la suite des évènements, surtout que Prudhomme déclarait il y a quelques jours sur Europe 1, que légalement rien n'interdisait à Froome de prendre le départ.

Est ce un coup de pression sur l'UCI, ou alors il doit être sur de son fait? Ça doit négocier sec quand même entre toutes les parties en cause non?
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Par Nopik
#2851254
RCS ils vendaient leur épreuve avec Froome en tête d'affiche (avant l'annonce de son contrôle), ils n'ont pas voulu faire marche arrière...

A mon avis ASO se pliera a l'avis du CNOSF, au pire ils diront qu'ils ont tout tenté et qu'il faut bien sûr revoir les règles. :spamafote:
Par Richard
#2851255
flahutes12 a écrit :
01 juil. 2018, 12:21
Même si le CNOSF confirme l'exclusion, j'ai peur que la Sky fasse appel devant le TAS. Et avec la longueur de la procédure, rien ne dit que l'anglais reste à quai. Attendons la suite des évènements, surtout que Prudhomme déclarait il y a quelques jours sur Europe 1, que légalement rien n'interdisait à Froome de prendre le départ.
Prudhomme cachait son jeu bien sûr.

Pour le TAS en cas d'appel, " la probabilité est infime qu’il puisse se prononcer avant le départ du Tour de France, d’autant plus que la décision motivée des arbitres du CNOSF ne devrait pas être disponible dans l’immédiat."

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