Par AlbatorConterdo - 26 mai 2018, 16:11
- 26 mai 2018, 16:11
#2831077
Le parcours :
En plus d'un siècle d'existence, l'arrivée du Tour d'Italie a le plus souvent eu lieu à Milan, siège du quotidien à l'origine de la création de l'épreuve, La Gazzetta dello Sport.
Mais contrairement au Tour, qui n'a jamais fini ailleurs qu'à Paris, le Giro n'en fait pas une fixette non plus et s'est déjà achevé ailleurs, à Turin en 2016 ou Brescia en 2013 par exemple. Trop peu souvent, hélas, à Rome : après 1911, 1950 et 2009, c'est la quatrième fois seulement que le Tour d'Italie s'achève dans la cité antique, théâtre pourtant idéal pour une fête comme l'est la dernière étape d'un grand tour.
Contrairement à il y a neuf ans, où c'est un chrono individuel qui avait achevé l'épreuve, il n'y aura cette fois pas d'enjeu sportif réel au-delà de l'identité du vainqueur du sprint massif : c'est une étape toute plate qui a été tracée en circuit dans les rues de la ville éternelle, à l'image de ce qui peut se faire sur les Champs-Elysées en conclusion de la Grande boucle.
Pour se consoler, on se régalera du parcours merveilleux de 11,5 kilomètres parcouru à dix reprises : départ devant les forums impériaux, remontée le long du Quirinal (le palais présidentiel) jusqu'au croisement des quatre fontaines, puis jusqu'à la piazza del Popolo en passant devant les escaliers de la Piazza di Spagna, descente de la via del Corso (l'artère principale de la ville) jusqu'au monument Victor-Emmanuel II sur la piazza Venezia, puis un crochet par le Circus Maximus et les thermes de Caracala pour remonter ensuite en faisant le tour du Colisée, devant lequel est placée la flamme rouge, avant la ligne droite finale de la via dei Fori imperiali… Le circuit touristique parfait ! Et une photo somptueuse, avec le Colisée en décor, pour celui qui aura la chance de remporter ce sprint de prestige comme pour celui qui, enfin, pourra savourer ce maillot rose chèrement acquis.
Départ à 15 h 55. Arrivée prévue vers 18 h 45.
Météo : assez beau, autour de 25°, vent faible
Le guide touristique de la course :
Rome :
Désolé, j'ai beau avoir cherché, je n'ai pas trouvé d'images très convaincantes...
(mais pour y être déjà allé, vous ne ratez pas grand chose...)
( m'en fous, c'est la dernière, et on vous a ch...sur la gueule pendant 3 semaines, alors vous pouvez bien supporter ça )
21e étape - dimanche 27 mai Rome - Rome (115 km)
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Le parcours :
Planimétrie :
Les derniers km :
En plus d'un siècle d'existence, l'arrivée du Tour d'Italie a le plus souvent eu lieu à Milan, siège du quotidien à l'origine de la création de l'épreuve, La Gazzetta dello Sport.
Mais contrairement au Tour, qui n'a jamais fini ailleurs qu'à Paris, le Giro n'en fait pas une fixette non plus et s'est déjà achevé ailleurs, à Turin en 2016 ou Brescia en 2013 par exemple. Trop peu souvent, hélas, à Rome : après 1911, 1950 et 2009, c'est la quatrième fois seulement que le Tour d'Italie s'achève dans la cité antique, théâtre pourtant idéal pour une fête comme l'est la dernière étape d'un grand tour.
Contrairement à il y a neuf ans, où c'est un chrono individuel qui avait achevé l'épreuve, il n'y aura cette fois pas d'enjeu sportif réel au-delà de l'identité du vainqueur du sprint massif : c'est une étape toute plate qui a été tracée en circuit dans les rues de la ville éternelle, à l'image de ce qui peut se faire sur les Champs-Elysées en conclusion de la Grande boucle.
Pour se consoler, on se régalera du parcours merveilleux de 11,5 kilomètres parcouru à dix reprises : départ devant les forums impériaux, remontée le long du Quirinal (le palais présidentiel) jusqu'au croisement des quatre fontaines, puis jusqu'à la piazza del Popolo en passant devant les escaliers de la Piazza di Spagna, descente de la via del Corso (l'artère principale de la ville) jusqu'au monument Victor-Emmanuel II sur la piazza Venezia, puis un crochet par le Circus Maximus et les thermes de Caracala pour remonter ensuite en faisant le tour du Colisée, devant lequel est placée la flamme rouge, avant la ligne droite finale de la via dei Fori imperiali… Le circuit touristique parfait ! Et une photo somptueuse, avec le Colisée en décor, pour celui qui aura la chance de remporter ce sprint de prestige comme pour celui qui, enfin, pourra savourer ce maillot rose chèrement acquis.
Départ à 15 h 55. Arrivée prévue vers 18 h 45.
Météo : assez beau, autour de 25°, vent faible
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Le guide touristique de la course :
Rome :
Désolé, j'ai beau avoir cherché, je n'ai pas trouvé d'images très convaincantes...
(mais pour y être déjà allé, vous ne ratez pas grand chose...)
( m'en fous, c'est la dernière, et on vous a ch...sur la gueule pendant 3 semaines, alors vous pouvez bien supporter ça )
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Les favoris :
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Petite conclusion perso :
"Vegni, vidi, vici "
Bravo, Mr Vegni, une fois encore, vous avez réussi votre pari.
Votre Giro aura fait parler de lui, peu en importe le prix.
En proposant à Froome de venir en lui faisant miroiter 2 millions d'euros, vous aviez annoncé la couleur.
Et celui-ci, en acceptant, alors qu'il se savait sous le couvert d'une enquête,
a montré que vous étiez fait pour vous entendre l'un et l'autre.
Mais qu'importe, puisque le spectacle et le sacro-saint suspense furent au rendez vous, n'est ce pas ?
Comme dit lors de la présentation générale de l'épreuve, le grandiose côtoie souvent la ridicule lors du Giro.
Mais, vous, Mr Vegni, grâce à votre vainqueur, avez réussit à mêler les 2 de telle manière qu'on ne puisse les dissocier.
Que retenir de ce lauréat ? Le spectacle époustouflant qu'il donna sur l'étape du Finestre,
la plus grande performance athlétique de ce millénaire, doublée d'un énorme panache ?
Celle d'un champion qui par son palmarès se construit une légende ?
Ou les écrans de fumée jetés sur son passé ? Sa position et ses moulinettes irréelles sur un vélo ?
Et le fait qu'il n'aurait jamais dû prendre le départ ?
Quelle histoire écrire avec ce Giro, Mr Vegni ?
Celle de l’inexorable déclin du cyclisme italien, que vous êtes censé promouvoir ?
Bien sûr, sur ce forum, cela fait l'objet de moqueries,
et permet en outre de déverser à peu de frais des clichés contre lesquels je suis fatigué de lutter,
mais qui ne me touchent pas moins. (Le Lamantin reconnaîtra les siens)
Mais peut être avez vous compris qu'il n' y a plus rien à faire pour le malade
et préférez vous comptez vos billets à l'étranger...après Israël, Qatar ou le Japon ?
Ou alors retiendrons nous l'histoire des résurrections/défaillances à répétitions dans cette épreuve ?
Pour ma part, je m'en tiendrai à l'improbable "Teteoo Katusha Challenge" et Gonçalvès luttant pour sa 17ème place
comme si l'avenir de l'équipe en dépendait, au moins, cela nous aura fait rire sans arrières-pensées...
Après ce Giro illisible, où l'on a entendu un coureur se confier sous couvert d'anonymat
- "on se croirait être revenu en 1997" - je reconnais sans peine votre victoire, Mr Vegni.
Puisse-t-elle ne pas être à la Pyrrhus.
"Vegni, vidi, vici "
Bravo, Mr Vegni, une fois encore, vous avez réussi votre pari.
Votre Giro aura fait parler de lui, peu en importe le prix.
En proposant à Froome de venir en lui faisant miroiter 2 millions d'euros, vous aviez annoncé la couleur.
Et celui-ci, en acceptant, alors qu'il se savait sous le couvert d'une enquête,
a montré que vous étiez fait pour vous entendre l'un et l'autre.
Mais qu'importe, puisque le spectacle et le sacro-saint suspense furent au rendez vous, n'est ce pas ?
Comme dit lors de la présentation générale de l'épreuve, le grandiose côtoie souvent la ridicule lors du Giro.
Mais, vous, Mr Vegni, grâce à votre vainqueur, avez réussit à mêler les 2 de telle manière qu'on ne puisse les dissocier.
Que retenir de ce lauréat ? Le spectacle époustouflant qu'il donna sur l'étape du Finestre,
la plus grande performance athlétique de ce millénaire, doublée d'un énorme panache ?
Celle d'un champion qui par son palmarès se construit une légende ?
Ou les écrans de fumée jetés sur son passé ? Sa position et ses moulinettes irréelles sur un vélo ?
Et le fait qu'il n'aurait jamais dû prendre le départ ?
Quelle histoire écrire avec ce Giro, Mr Vegni ?
Celle de l’inexorable déclin du cyclisme italien, que vous êtes censé promouvoir ?
Bien sûr, sur ce forum, cela fait l'objet de moqueries,
et permet en outre de déverser à peu de frais des clichés contre lesquels je suis fatigué de lutter,
mais qui ne me touchent pas moins. (Le Lamantin reconnaîtra les siens)
Mais peut être avez vous compris qu'il n' y a plus rien à faire pour le malade
et préférez vous comptez vos billets à l'étranger...après Israël, Qatar ou le Japon ?
Ou alors retiendrons nous l'histoire des résurrections/défaillances à répétitions dans cette épreuve ?
Pour ma part, je m'en tiendrai à l'improbable "Teteoo Katusha Challenge" et Gonçalvès luttant pour sa 17ème place
comme si l'avenir de l'équipe en dépendait, au moins, cela nous aura fait rire sans arrières-pensées...
Après ce Giro illisible, où l'on a entendu un coureur se confier sous couvert d'anonymat
- "on se croirait être revenu en 1997" - je reconnais sans peine votre victoire, Mr Vegni.
Puisse-t-elle ne pas être à la Pyrrhus.
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