[veji2]

Perso, je pense que la dernière étape est propice pour une attaque de loin. Les deux premiers cols offrent un beau tremplin avec des pourcentages moyens supérieurs à 7% et la montée de Cervinia est très roulante, ce qui n'effraiera pas les coureurs. Pour l'étape de Jaffreau je suis plus réservé. Pour moi le final est trop dur pour que ça parte vraiment dans le Finestre. A la limite une Sky qui n'a plus rien à perdre pourrait mettre le bazar (Dauphiné 2017-like) mais je ne crois à aucune initiative d'un concurrent à la victoire finale, Jaffreau me semble trop dur pour cela. Pour cela il aurait mieux fallu que l'arrivée se juge à Sestrières comme en 2015.

Par contre concernant l'étape du Zoncolan, ce n'est pas parce que ça se jouera dans les 5 dernières kilomètres de l'étape que ce qui se passe avant n'a pas d'importance. Il y a de gros pourcentages dans les cols précédents, ça va forcément peser dans les jambes dans la montée finale. Je pense qu'on va vraiment avoir de gros écarts. On verra comment Dumoulin digère ce menu, car pour un mec de 68/69 kgs c'est costaud quand même ce qui l'attend.

L'étape de Cervinia, c'est vraiment dommage de ne pas l'avoir une bonne semaine plus tôt. C'est une étape de ce style qu'il aurait fallu avoir en milieu de giro. C'est long, ça use... Encore une fois ça fait fan boy du TDF, mais les étapes commes les étapes 11 et 12 du TDF auront manqué dans ce giro.

[blagounet]

Pouvez vous me rappeler ce qui est écrit sur le tatouage de Pinot, j'ai un trou

[veji2]

OK avec ce que vous dites. Si Yates veut gagner le Giro, il faut qu'il reste dans son registre de grimpeur court, celui ou il est le meilleur. Ce sont les autres qui doivent faire en sorte que tout le monde soit déjà un par un avant les 2 ou 3 derniers km. Mais faut 2 choses: du parcours qui le permette et du grimpeur long efficace. Je vois que l'étape du Jafferau et celle de Cervinia. Et pour les grimpeurs longs efficaces..

Le seul bémol c'est que les deux seuls coureurs qui auraient un intérêt tactique à une course d'endurance en montagne, avec des attaques de loin, ne sont pas réputés pour leur prise de risque, pinot et Pozzo sont plus tôt des attentistes, ils sont peut être déjà content de jouer la 3 ème place.
Et même s'ils souhaitaient attaquer dans un finestre à 60 km de l'arrivée, ne seront ils pas bridés par leur manager ?, ces derniers sans doute ravi de finir sur le podium d'un grand tour.....

C'est le risque, on pourrait avoir très rapidement Pinot et Pozzo qui en fait se marquent et se font la guerre pour la 3ème place du podium, indépendamment du reste de la course parce que Yates et Dumoulin on trop de marge et que les autres sont assez loin derrière (si Carapaz and co cèdent un peu).

On se retrouverait avec une configuration toute proportion gardée comme celle du giro 2013 avec la guerre pour le maillot blanc pendant que Nibali faisait sa course tranquillou.

[veji2]

Pouvez vous me rappeler ce qui est écrit sur le tatouage de Pinot, j'ai un trou

take the risk or lose the chance, mais en italien....

[blagounet]

Pouvez vous me rappeler ce qui est écrit sur le tatouage de Pinot, j'ai un trou

take the risk or lose the chance, mais en italien....

Ah oui voilà.

[AlbatorConterdo]

Pouvez vous me rappeler ce qui est écrit sur le tatouage de Pinot, j'ai un trou

take the risk or lose the chance, mais en italien....

"Solo la Ragazza è bella ", ou un truc dans le genre...

[blouss_]

A vous lire, il semble acquis que Yates sera inlachable et qu'il va continuer à enquiller les étapes avec un beau démarrage dans le dernier km. Et donc il faudrait l'attaquer de très loin pour le sortir de sa filière. Moi je reste persuadé que Yates est arrivé sur ce Giro avec une forme excellente, que jusqu'à présent le profil des étapes lui était favorable, mais qu'il va sérieusement coincer en 3ème semaine. Je pense qu'il peut accrocher le podium, mais je ne le vois pas gagner. Parce que voilà, c'est une chose d'être régulier en second rideau, comme sur sa Vuelta 2016 ou son Tour 2017, mais ça en est une autre de dominer un GT pendant 3 semaines.
A ce stade de la course, je considère que Dumoulin est bcp plus dangereux que Yates.

[veji2]

take the risk or lose the chance, mais en italien....

"Solo la Ragazza è bella ", ou un truc dans le genre...

C'est pas mal non plus... c'est pas plutôt "I Vosgi per sempre" ou un truc comme ça ?

[DanielH]

take the risk or lose the chance, mais en italien....

"Solo la Ragazza è bella ", ou un truc dans le genre...

Et moi qui pensais que c'était "Jimmy, ti amo! "

[veji2]

A vous lire, il semble acquis que Yates sera inlachable et qu'il va continuer à enquiller les étapes avec un beau démarrage dans le dernier km. Et donc il faudrait l'attaquer de très loin pour le sortir de sa filière. Moi je reste persuadé que Yates est arrivé sur ce Giro avec une forme excellente, que jusqu'à présent le profil des étapes lui était favorable, mais qu'il va sérieusement coincer en 3ème semaine. Je pense qu'il peut accrocher le podium, mais je ne le vois pas gagner. Parce que voilà, c'est une chose d'être régulier en second rideau, comme sur sa Vuelta 2016 ou son Tour 2017, mais ça en est une autre de dominer un GT pendant 3 semaines.
A ce stade de la course, je considère que Dumoulin est bcp plus dangereux que Yates.

On ne dit pas que c'est acquis, la haute montagne n'est pas encore, là, mais on dit qu'en tout cas il va arriver en très bonne position dans la partie potentiellement plus dangereuse pour lui, et que rien ne prouve à ce stade que ses rivaux soient en mesure de lui mettre la misère sur cette partie là justement.

[Liam]

Perso, je pense que la dernière étape est propice pour une attaque de loin. Les deux premiers cols offrent un beau tremplin avec des pourcentages moyens supérieurs à 7% et la montée de Cervinia est très roulante, ce qui n'effraiera pas les coureurs. Pour l'étape de Jaffreau je suis plus réservé. Pour moi le final est trop dur pour que ça parte vraiment dans le Finestre. A la limite une Sky qui n'a plus rien à perdre pourrait mettre le bazar (Dauphiné 2017-like) mais je ne crois à aucune initiative d'un concurrent à la victoire finale, Jaffreau me semble trop dur pour cela. Pour cela il aurait mieux fallu que l'arrivée se juge à Sestrières comme en 2015.

Par contre concernant l'étape du Zoncolan, ce n'est pas parce que ça se jouera dans les 5 dernières kilomètres de l'étape que ce qui se passe avant n'a pas d'importance. Il y a de gros pourcentages dans les cols précédents, ça va forcément peser dans les jambes dans la montée finale. Je pense qu'on va vraiment avoir de gros écarts. On verra comment Dumoulin digère ce menu, car pour un mec de 68/69 kgs c'est costaud quand même ce qui l'attend.

L'étape de Cervinia, c'est vraiment dommage de ne pas l'avoir une bonne semaine plus tôt. C'est une étape de ce style qu'il aurait fallu avoir en milieu de giro. C'est long, ça use... Encore une fois ça fait fan boy du TDF, mais les étapes commes les étapes 11 et 12 du TDF auront manqué dans ce giro.

Je trouve qu'au contraire elle a toute sa place en dernière étape. En milieu de Giro je ne suis pas sûr que des coureurs aient risqué d'attaquer de loin. A ce stade de la course il y aura une hiérarchie d'établie et des positions au classement bien définies, ça forcera les coureurs à bouger. Il en aurait peut-être fallu une autre comme ça cette semaine mais je trouve que c'est théoriquement une étape parfaite de fin de GT pour créer du mouvement.

Concernant les étapes de ce week-end il ne faudrait pas non plus sous estimer Sappada. Pareil je pense que c'est un bon profil pour voir du mouvement avant la dernière montée et de la bagarre. Elle arrivera en plus la veille d'une journée de repos et à la fin d'une semaine assez terrible (déroulement des étapes de mardi/mercredi, Zoncolan samedi). Pour moi elle peut faire du grabuge. Je l'attends presque autant que le Zoncolan. Je trouve le diptyque du week-end très complémentaire : une première étape extrême qui va établir une hiérarchie naturelle, sans aspect tactique (c'est aussi une facette du cyclisme) et une seconde avec des enchaînements moins effrayants mais plus nerveux et un final adouci.

[veji2]

J'aime beaucoup Sappada et l'étape du Zoncolan est bien, en fait je n'ai rien à reprocher à ces deux étapes en tant que telles, c'est plutôt le fait qu'il manque jusqu'à la fin du Giro de la montagne longue et usante, et qu'avoir cette usure seulement pour les 19èmes et 20èmes étapes, c'est un peu tard ! Mais ce week end devrait pouvoir être un régal à vélo.

[On3]

Pouvez vous me rappeler ce qui est écrit sur le tatouage de Pinot, j'ai un trou

take the risk or lose the chance, mais en italien....

Erf je voulais tellement faire cette vanne ! Mais je vois ce post beaucoup trop tard.

[Allobroges]

A vous lire, il semble acquis que Yates sera inlachable et qu'il va continuer à enquiller les étapes avec un beau démarrage dans le dernier km. Et donc il faudrait l'attaquer de très loin pour le sortir de sa filière. Moi je reste persuadé que Yates est arrivé sur ce Giro avec une forme excellente, que jusqu'à présent le profil des étapes lui était favorable, mais qu'il va sérieusement coincer en 3ème semaine. Je pense qu'il peut accrocher le podium, mais je ne le vois pas gagner. Parce que voilà, c'est une chose d'être régulier en second rideau, comme sur sa Vuelta 2016 ou son Tour 2017, mais ça en est une autre de dominer un GT pendant 3 semaines.
A ce stade de la course, je considère que Dumoulin est bcp plus dangereux que Yates.

Je pense que si on devait produire des courbes de forme entre les 2 protagonistes, on serait pas loin à l'heure qu'il est, de les voir se croiser: non pas que celle de Yates déclinerait mais plutôt que celle de Dumoulin progresserait davantage.
On l'a vu hier sur un effort de résistance: ils sont très proches l'un de l'autre...
Avantage à Dumoulin également pour moi, Yates pourra commencer à fanfaronner quand il aura 1'30 d'avance...

[biquet]

L'étape de Cervinia, c'est vraiment dommage de ne pas l'avoir une bonne semaine plus tôt. C'est une étape de ce style qu'il aurait fallu avoir en milieu de giro. C'est long, ça use... Encore une fois ça fait fan boy du TDF, mais les étapes commes les étapes 11 et 12 du TDF auront manqué dans ce giro.

Je trouve qu'au contraire elle a toute sa place en dernière étape. En milieu de Giro je ne suis pas sûr que des coureurs aient risqué d'attaquer de loin. A ce stade de la course il y aura une hiérarchie d'établie et des positions au classement bien définies, ça forcera les coureurs à bouger. Il en aurait peut-être fallu une autre comme ça cette semaine mais je trouve que c'est théoriquement une étape parfaite de fin de GT pour créer du mouvement.

Concernant les étapes de ce week-end il ne faudrait pas non plus sous estimer Sappada. Pareil je pense que c'est un bon profil pour voir du mouvement avant la dernière montée et de la bagarre. Elle arrivera en plus la veille d'une journée de repos et à la fin d'une semaine assez terrible (déroulement des étapes de mardi/mercredi, Zoncolan samedi). Pour moi elle peut faire du grabuge. Je l'attends presque autant que le Zoncolan. Je trouve le diptyque du week-end très complémentaire : une première étape extrême qui va établir une hiérarchie naturelle, sans aspect tactique (c'est aussi une facette du cyclisme) et une seconde avec des enchaînements moins effrayants mais plus nerveux et un final adouci.

L'étape de Cervinia est trés belle, mais elle aurait pu être somptueuse avec un simple enchainement 1er col-Cervinia. Les 5 derniers km de la première ascension sont terribles, et j'aurais vraiment aimé avoir ça avec la longue et douce ascension de Cervinia juste derrière. Ceci dit, c'est le duo San Pantaleon-Cervinia qui avait décidé du sort du Giro 1997, ça peut donc le faire aussi.

[BanditManchot]

OK avec ce que vous dites. Si Yates veut gagner le Giro, il faut qu'il reste dans son registre de grimpeur court, celui ou il est le meilleur. Ce sont les autres qui doivent faire en sorte que tout le monde soit déjà un par un avant les 2 ou 3 derniers km. Mais faut 2 choses: du parcours qui le permette et du grimpeur long efficace. Je vois que l'étape du Jafferau et celle de Cervinia. Et pour les grimpeurs longs efficaces..

Le seul bémol c'est que les deux seuls coureurs qui auraient un intérêt tactique à une course d'endurance en montagne, avec des attaques de loin, ne sont pas réputés pour leur prise de risque, pinot et Pozzo sont plus tôt des attentistes, ils sont peut être déjà content de jouer la 3 ème place.
mazinho93 -as-tu regardé le Tour des Alpes???

[jimmy39]

Le seul bémol c'est que les deux seuls coureurs qui auraient un intérêt tactique à une course d'endurance en montagne, avec des attaques de loin, ne sont pas réputés pour leur prise de risque, pinot et Pozzo sont plus tôt des attentistes, ils sont peut être déjà content de jouer la 3 ème place.

mazinho93 -as-tu regardé le Tour des Alpes???

C'est sur que là il n'y a plus un seul coureur offensif dans le peloton

[BanditManchot]

mazinho93 -as-tu regardé le Tour des Alpes???

C'est sur que là il n'y a plus un seul coureur offensif dans le peloton

Tour des Alpes, sur une étape attaque de Pinot suivi par Pozzo à 50km de l'arrivée, rien ne dit qu'ils n'essaieront pas à nouveau

[jimmy39]

C'est sur que là il n'y a plus un seul coureur offensif dans le peloton

Tour des Alpes, sur une étape attaque de Pinot suivi par Pozzo à 50km de l'arrivée, rien ne dit qu'ils n'essaieront pas à nouveau

Ben oui, je t'affirmais mon soutien

[BanditManchot]

Tour des Alpes, sur une étape attaque de Pinot suivi par Pozzo à 50km de l'arrivée, rien ne dit qu'ils n'essaieront pas à nouveau

Ben oui, je t'affirmais mon soutien

j'avais pas capté