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Modérateur : Modos VCN

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Par Le sucre sportif
#2943633
7ème Lawson Craddock (26 ans, Education First, :usa: )

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- 4 échappées WT
- Lanterne rouge du Tour de France (4 victoires et de nombreuses eéppahcés)
Spoiler : :

Le coureur étatsunien, formé à la réserve de la Trek puis à Bontrager a débuté chez les pros au sein de l’équipe Giant. Il a surtout brillé dans les courses de son pays, avec un podium sur le CG du tour de Californie en 2014. C’est donc un bon grimpeur, qui entame sa 3ème saison dans l’équipe de Jonathan Vaughters :study:

Il articule son année autour de nombreuses courses par étapes d’une semaine en début de saison dont son tour de Californie, puis le Tour de France en juillet. On le retrouve ainsi débutant en février dans les émirats, avec un très bon chrono aux portes du top 10, mais largué au CG, il en profite pour aller de l’avant le lendemain, échappé avec notamment Greipel qui fera un festival dans la montée finale :metalhead:

Il poursuit sur Paris-Nice où il est discret et va même jusqu’à abandonner lors de l’étape dantesque autour de Nice. Il se refait la cerise de l’autre côté des Alpes, lors de la semaine internationale Coppi et Bartali, et part à l’avant dès la première journée, lors de la course demie-étape matinale :cheval: Accompagné par Eenkhoorn et Emil Dima :romania:, ils prennent une belle avance sur le peloton et finalement Eenkhorn s’impose, Craddock prend une belle option au classement général, même s’il perd du terrain l’après-midi face à son rival au CLMPE :spamafote:

Le lendemain, son équipe et celle d’Eenkhoorn ne sont pas capable de reprendre les échappées et se voit perdre toute illusion au général. Lors de la dernière étape en ligne, il est piégé certainement par des bordures et fait le contre-la-montre final en roue libre. Il va tout de même chercher le maillot à pois à l’issue de cette course :super: S’en suit un tour du Pays-Basque discret, il abandonne la dernière étape vers Arrate mais se rachète lors de l’Amstel Gold Race  :niark:

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Ici échappé sur l'Amstel

Il s’échappe ainsi après 15kms de course dans un groupe d’une dizaine de coureurs qui prennent rapidement 15’ d’avance sur le peloton. Dans le final, la course se durcit et il reste parmi les meilleurs de l’échappée, dont Riesbeek, Dunbar, Bono, Van Hecke et Grmay. L’écart tombe à 1’30 dans les 30 derniers kms tandis que les leaders attaquent dans le Keutenberg. Les échappées sont repris dans le Cauberg 10kms plus loin, mais Craddock parvient à s’accrocher jusqu’au bout, et termine dans le top 10 :applaud:

Pas de repos puisqu’après les ardennaises, le voilà de retour au pays pour le tour de Californie. Après avoir perdu du terrain sur les deux premières étapes, il effectue un excellent contre la montre (4ème) puis s’échappe lors de l’étape 6 menant à Elk Grove, arrivée en côte. Malgré le bon potentiel de cette échappée (Cosnefroy, Skujins, Tvetcov …) la sky embraye pour lancer Bernal sur orbite :sylvain84:

Il tentera de forcer le destin de nouveau sur la première étape du Dauphiné, partant avec Edet et Feillu mais seront repris dans les 10 derniers kms. Au vue de son opiniâtreté, de son bon comportement en contre-la-montre et de ses capacités à passer les vallons voir les cols, il pouvait prétendre à de nombreuses échappées sur ce tour de France, étant dans une équipe réputée offensive :hate:

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Malheureusement pour lui, il tombera dans une zone de ravitaillement dès la première étape, se retrouvera avec l’arcade ouverte pire que celle de Kittel dans une bordure de Dubaï et une fracture de l’omoplate :mouchoir: Plus compliqué de faire valoir ses talents de rouleur ainsi … Alors qu’il aurait pu abandonner, il a respecté la course en tentant avec succès de terminer chaque étape :cheval:

Alors peut on dire qu’un coureur à l’agonie devant la voiture balai serait un véritable baroudeur, tentant de rallier l’arrivée ? Il semble avoir terminé la première étape avec Castroviejo. Le lendemain, grosse galère, il fait le yoyo à l’arrière du peloton, animant bien malgré lui ce début de tour. Il termine l’étape en solitaire et se place comme un concurrent sérieux pour la lanterne rouge :pompom:

Les jours suivants se déroulent un peu mieux, et il fait gruppetto, avec une avance solide pour le ruot. Pour donner de l’ampleur à son combat contre la douleur, il décide de reverser 100 dollars à une association restaurant un vélodrome ravagé par un ouragan aux Etats-Unis pour chaque étape terminée. Il sera finalement suivi par de nombreux internautes tout au long de ce tour de France :super: Il se fait plaisir lors de l’étape de l’Alpe d’Huez, arrivant 42ème et montrant ainsi qu’il avait malgré tout une bonne forme (ou comme le diront ses détracteurs qu’il ne souffre pas tant que cela) et terminera sur les champs avec la lanterne rouge, conservant environ 20’ d’avance, remportant 4 epatés :applaud:

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Sa fin de saison est étrange, avec seulement 4 jours de courses, 4 classiques WT dont les 2 nord-américaines, comme s’il avait déjà tout donné au terme de ce Tour de France. On espère le revoir à 100 % l’an prochain pour continuer d’animer la course, cette fois-ci à l’avant du peloton :pompom:
Dernière édition par Le sucre sportif le 19 déc. 2018, 20:39, édité 2 fois.
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Par Le sucre sportif
#2943635
levrai-dufaux a écrit :
14 déc. 2018, 21:02
Pour Schachmann, n'oublions pas que sur la Flèche, il faisait partie d'un contre sorti à une cinquantaine de km de l'arrivée en compagnie de Kangert, Haig et Nibali. Du beau monde !
Eh bien, il s'était montré le plus fort des 4, résistant admirablement dans l'ultime ascension du Mur du Huy pour aller chercher la 8ème place. Alors certes, ce n'était pas une échappée matinale, mais il obtient tout de même son top 10 au terme d'une très belle échappée :wink:

Encore merci le sucre pour ces petites rétrospectives ! :super:
Je n'avais pas vu ton message en fin de page, en effet cela avait permis à la Quick Step ne peut pas assumer le poids de la course avant le final, un beau travail d'équipe de la wolfpack, il nous a sorti une grosse saison !
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Par Le sucre sportif
#2944036
6ème Dario Cataldo (33 ans, Astana :italia: )

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- 6 échappées WT
- Maillot à pois du Dauphiné
Spoiler : :
L’expérimenté coureur italien est un honnête grimpeur et un chasseur d’étapes qui s’est à nouveau illustré cette année avec ses nombreuses échappés :super: En coureur expérimenté, il a été présent surtout sur des courses WT, participant aux stratégies offensives de son équipe. Il débute sa saison à Abu Dhabi où il travaille pour son leader Miguel Angel Lopez.

On le retrouve à l’attaque à domicile sur Tirreno, lors de l’étape menant à Filottrano, après que son leader Lopez ait perdu toute chance au général. C’est une étape de moyenne montagne idéale pour les baroudeurs et surtout il s’agit de l’étape en hommage pour Michele Scarponi :mouchoir: Ils sont 5 à l’avant et Cataldo n’est pas là pour faire de la figuration. Il tiendra le plus longtemps avant d’être repris dans les 10 derniers kms, rien à faire face aux équipes de leader et à Yates :spamafote:

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Libéré de son rôle d’équipier au tour du Pays Basque, il s’échappe dès la première étape, en partant à contre-temps avec De Gendt pour intégrer l’échappée :cheval: Sur une étape au profil accidenté, ils se font reprendre à 30kms de l’arrivée, peu avant la dernière difficulté. On le retrouve ensuite faisant les ardennaises sans faire de résultats puis participe au tour de Romandie mais, étant malade, il abandonnera au soir du CLM.

C’est lors du critérium du Dauphiné qu’il retrouve la forme, et après le contre-la-montre se dresse la montagne :niark: Il part à l’attaque pour tenter de l’emporter à Lans en Vercors et prend logiquement le maillot à pois en étant le meilleur grimpeur de l’échappée, se retrouvant seul à l’avant à 40kms de l’arrivée, en faisant belle impression dans le col HC du Mont Noir :metalhead: Il compte 1’30 sur le reste de l’échappée et 3’ sur le peloton au pied du dernier col. Cataldo est également dangereux pour le général, mais se fera reprendre à 300m de l’arrivée par les leaders. Il endosse tout de même le maillot à pois :super:

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Il repart à l’attaque le lendemain pour engranger des points mais met le clignotant après le deuxième col (seulement 30kms après le départ) pour passer le reste de l’étape au chaud (pas bien ! :non: ) pour repartir de plus belle le lendemain dans un groupe de 30 où il accompagne son équipier Bilbao, récoltant toujours plus de points aux GPM, et tenant jusqu’à 14kms de l’arrivée, où Bilbao triomphera :applaud:

Privé de Tour de France, il tente de jouer la gagne sur le Tour d’Autriche et concentrera sa fin de saison sur la Vuelta. Lors de la troisième étape arrivant au sommet du Kitzbüheler très difficile, il est bien placé et termine 3ème. Le lendemain, sur une arrivée plate après une étape vallonnée, il termine dans le top 10 au sprint. Deux jours plus tard, une échappée se joue la gagne (son équipier Lutsenko s’imposera) et lui remporte le sprint du peloton. Il fait une nouvelle belle performance lors de la dernière étape de montagne en terminant premier des favoris et termine ce tour d’Autriche sur le podium. De quoi regretter sa non-participation au tour de France, où il aurait pu animer les étapes de montagne.

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En août, il prépare sa vuelta sur le tour de Burgos, et semble s’échapper lors de la première étape même si le peloton revient rapidement sous l’effet de bordures. Il joue ensuite son rôle d’équipier pour Lopez. Dur également de le voir à l’avant sur la Vuelta, car il est l’équipier de luxe de Miguel Angel Lopez, qui est l’un des favoris de cette édition très ouverte :study: Il réalise une bonne dernière semaine, 35ème du CLM à Torrelavega puis échappé en Andorre lors de la dernière étape de montagne, dans un groupe de 25 avec une échappée royale ! Dans le milieu de l’étape, l’échappée explose sous l’effet d’une attaque de De Gendt et il se retrouve dans le bon coup. Il se relève finalement avec son équipier Fraile, à 40kms de l’arrivée dans le coll de Baixalis, pour reprendre son travail d'équipier :super:

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Cataldo tractant Lopez et Nibali en Andorre :metalhead:

Pour son après-Vuelta, on le retrouve sur les classiques italiennes. Il est offensif sur le mémorial Marco Pantani, partant à l’avant à 100kms de l’arrivée avec Quintana et Pozzovivo. Il se retrouve finalement dans un groupe de 20 mais lâchera prise à 30kms de l’arrivée. Malgré des résultats en demi-teinte, il est sélectionné au difficile mondial d’Innsbruck pour ses qualités de grimpeur et d’équipier modèle.

Il attaquera à 66kms de l’arrivée à Innsbruck mais est repris aussitôt, et c’est son leader Nibali qui le contre 3kms plus tard, la stratégie offensive de la Squadra Azzura ne sera cependant pas récompensée. Dur retour au pays par la suite avec des abandons au tour d’Emilie et à Milan Turin mais il aura bien capitalisé de sa course au mondial, terminant 16ème du tour de Lombardie en conclusion de son année, juste derrière le groupe du champion du monde :applaud:

Au final, Cataldo 7ème, vous me direz que c’est un peu tiré par les cheveux, vu son peu de réussite qui le place avec un même nombre d’échappées et de victoire que Gougeard :sweat:

Mais comme je l'avais promis :siffle:
Spoiler : :
Le sucre sportif a écrit :
07 juin 2018, 15:50
AlbatorConterdo a écrit :
07 juin 2018, 15:47
Cataldo va avoir son petit focus ? :siffle:
Lui, je le vois bien avoir son focus dans mon tableur "victoire" avec Schachmann et De Gendt :green:
En tout cas Cataldo est un équipier exemplaire et un bon grimpeur, qui est capable de rivaliser avec les meilleurs lorsque la forme est là. Il a été très utile pour protéger Miguel Angel Lopez. Il continuera l’an prochain, certainement dans ce rôle de lieutenant, et devra se contenter de profiter de l’absence ou des défaillances de ses leaders pour tenter sa chance. En lui espérant plus de réussite que cette année :pompom:
Dernière édition par Le sucre sportif le 21 déc. 2018, 20:11, édité 1 fois.
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Par Le sucre sportif
#2944460
5ème Julian Alaphilippe (26 ans, Quick Step Floors :france: )

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- 8 échappées WT
- 2 victoires (étapes 10 et 16 du Tour de France)
- Maillot à pois du Tour de France
Spoiler : :
Le quasi champion du monde 2017 (qui n’y a pas cru?) est un fidèle de la structure de Patrick Lefevere, pour laquelle il entame sa cinquième saison après une année au sein de la réserve. Le coureur bourbonnais est l’un des plus grands puncheurs du monde, et l’on s’attend à ce qu’il brille à nouveau sur les ardennaises, et se montre offensif sur la Grande Boucle comme il l’avait été en 2016 en se cramant en tentant de suivre sur le plat son équipier Tony Martin :sylvain84: , ou en 2017 sur la Vuelta où il remporta une étape :pompom:

Il débute sur la Vuelta Oro y Paz en Colombie, où il réussit à dominer les grimpeurs colombiens sur l’arrivée en bosse del Tambo :winner: Il s’accroche les deux derniers jours pour obtenir un top 10 au général. Au tour d’Abu Dhabi, il finit 3ème de la montée de Jebel Hafeet et termine 4ème au général. Place à sa première compétition à domicile, Paris-Nice, où il nourrit de belles ambitions, après avoir déjà mené cette course l’an passé. Il réalise 4 tops 10 sur les 6 premières étapes, en se montrant offensif dans la côte des Charbonnières lors de l’étape 3, disputant les sprints, terminant 3ème du CLM autour de Saint Etienne et surtout à Vence, étape accidentée terminant sur un replat. Il en profite pour passer à la seconde place du général derrière Sanchez :metalhead:

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Le lendemain, il perd toute ambition à la Colmiane où il perd 2’. Reste la dernière étape autour de Nice, dans un décor de montagnes russes (6 cols en 110kms) et sous un temps pluvieux, il s’extrait du peloton pour tenter d’aller chercher une victoire d’étape voire un top 10 et se trouve accompagné d’Omar Fraile mais va de nouveau craquer cette fois-ci à mi-course et terminer très loin des meilleurs :spamafote:

Après un Milan Sanrémo où il travaillera dans le final pour son sprinteur Gaviria, on le retrouve au Tour du Pays Basque avec des profils qui lui conviennent à merveille : il remporte les deux premières étapes :winner: :winner: avant de caler dans les 2 dernières, démontrant qu’il est plus à l’aise sur les courses d’un jour que sur celles de plus d’une semaine :study:

Arrive enfin le triptyque ardennais. Après une Amstel qu’il termine 7ème, il fait un récital sur La Flèche Wallonne où il bat le maître des lieux, Alejandro Valverde  :winner: Pour la Doyenne, il est présent dans le final pour neutraliser à merveille les tentatives d’aller chercher son co-équipier Jungels qui s’imposera à Ans. Il terminera ainsi à une belle 4ème place :applaud:



Après une coupure d’un mois, il reprend au Dauphiné avec de nouvelles belles performances : battu par Impey au sprint lors de la première étape, il s’impose en allant chercher un Dan Martin offensif lors de la montée de Lans en Vercors :winner: La forme est là, et il est l’un des favoris de son championnat national, où il se montre à nouveau offensif, mais ne peut contrer la course d’équipe des Groupama, terminant tout de même sur le podium :applaud:

De retour sur la Grande Boucle pour une deuxième participation, il est de nouveau dans les meilleurs lors des étapes vallonnées bretonnes en réalisant deux top 5. Après avoir perdu du temps dans l’enfer du Nord, il s’échappe dès la première grande étape de montagne menant au Grand Bornand :cheval: Il se retrouve dans un groupe avec le maillot jaune Van Avermaet, Gilbert, Sagan, De Gendt et des grimpeur comme Gesink, Gaudu, Calmejane, Martin. Il profite de chaque ascension et de son punch pour faire le plein de pois. Dans le col de la Colombière, il s’isole en tête de l’échappée avec David Gaudu dont il se débarrasse un km plus loin :metalhead: Le voilà parti à 15kms de l’arrivée pour tenter d’aller chercher la victoire ! Il continue de creuser dans la descente pour s’imposer avec 1’30 d’avance sur Izagirre et 3’20 sur le peloton  :winner: Il prend également le maillot à pois avec 13pts d’avance sur Taaramäe. GVA profite de son échappée pour rester en jaune une journée de plus  :applaud:

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Les jours suivants, nouvelles étapes de montagne et Julian continue de s’échapper pour tenter de conserver sa tunique à pois. Il se retrouve dans un contre avec une trentaine de coureurs et parvient à revenir sur la tête à la montée de Bisanne, montrant qu’il est également un bon grimpeur. Il est cependant lâché dans le col du Pré à mi-course mais parvient à garder son avance au GPM, maintenant 12pts d’avance sur Pauwels. Rebelotte le lendemain vers l’Alpe d’Huez, il domine Barguil au sprint, mais se relève à La Croix de Fer, la route est encore longue jusqu’à Paris ! Il garde cette fois-ci 14pts d’avance sur Barguil au terme de ce triptyque alpin :super:

Après une journée grupetto sur l’étape menant vers Valence, il attaque dès le départ de l’étape menant vers Mende, où un coureur de son profil, Laurent Jalabert, avait déjà brillé. Il n’est pas suivi mais se retrouve dans un peloton amaigri, alors que des leaders sont piégés ! Finalement il se retrouve dans un groupe avec Fraile, De Gendt, Pérez, Cousin, bref que du top baroudeur ! Après jonction, ils sont 25 à l’avant et il prend les points GPM disponibles même si c’est l’étape qu’il vise :niark:

Malgré quelques attaques à l’avant, il profite du travail de ses équipiers Gilbert et Lampaert pour le maintenir près de la tête en vue du final. Dans le final, Stuyven prend une grosse avance, et se maintient à 1’40 d’avance au pied de la dernière difficulté. Dans la dernière montée, Stuyven est sur le point de se faire reprendre, Alaphilippe est trop patient et laisse Fraile prendre du champs. Il produit son effort dans les 2 derniers kms, revient sur Stuyven au sommet du col, à la flamme rouge, mais pas sur Fraile, le voilà terminant second de cette étape :applaud:

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Après une nouvelle journée de repos le menant au pied des Alpes, Alaphilippe va tenter de conserver son maillot à pois jusqu’à Paris en s’échappant entre Carcassonne et Bagnères de Luchon, lors de l’étape 16. Il attaque dès le départ sur le plat mais est repris à 1km du sommet. Alaph et Barguil refont un sprint pour un point, remporté par Julian. Il se trouve dans un groupe de 30 coureurs avec les animateurs habituels de ce tour de France. A 60kms de l’arrivée, place à la montagne avec le Portet-d’Aspet que Gilbert attaque avec 1’ d’avance. Il passe en tête mais chute dans la descente, laissant 7 coureurs à l’avant puis seuls Barguil, Caruso et Gesink à l’entame du Col de Menté mais le groupe de 20 coureurs dont Alaphilippe n’est pas loin. Ils font la jonction avant le sommet, et Alaphilippe prend de nouveau des gros points.

Tout se jouera dans le portillon (1ère caté) entre la quinzaine de survivants. Alaph y est plusieurs fois distancé mais revient sur les coureurs comme Pozzovivo, Gesink, Soler, Yates, Mollema et Izagirre qui composent la tête. Finalement Yates prend la tête, et à 1km du sommet, Alaphilippe place une mine pour aller chercher Yates :metalhead: Il passe avec 20’’ de retard au sommet, à 10kms de l’arrivée, au bout de la descente du col. Yates tombe dans la descente et Alaphilippe en profite pour se retrouver seul à l’avant au terme de la descente où il continue de creuser sur ses poursuivants et s’impose ainsi en solitaire devant Izagirre et Gesink :winner:

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Pour conclure ce tour de France réussi, il se ré-échappe à nouveau sans succès lors des étapes 17 et 19, pour obtenir finalement presque le double des points de son dauphin Warren Barguil, qu’il a dominé en de nombreux sprints aux sommets répertoriés tout au long de ces deux semaines entre Alpes et Pyrénnées :winner: On notera que malgré son aptitude à exploser après avoir trop donné, trop dépassé la douleur, il aura très bien géré son Tour de France, s’échappant 7 fois sur les 11 dernières étapes, et visant 3 victoires d’étapes, en remportant 2 et finissant second à Mende. Un quasi sans-faute pour ce puncheur offensif !

Pour terminer sa saison, on notera sa très belle victoire sur la Clasica San Sebastian :winner: , produisant son effort dans l’Alto de Murigli et profitant de la déconvenue de quelques favoris comme Roglic pour s’imposer au sprint devant Mollema. Après une pause d’un mois en août, il dispute le tour de Grande Bretagne et celui de Slovaquie, remportant deux victoires d’étapes et le général des deux courses :winner: :winner: .

Il est ainsi le leader de la sélection française aux mondiaux, mais craquera dans la dernière ascension pour terminer au fond du top 10 :mouchoir: mais ce n’est que partie remise, nul doute que le cyclisme français voit en lui le coureur capable de remporte Liège-Bastogne-Liège et le Mondial voire même le Lombardie, course qui lui échappe malgré tout encore à ses succès :pompom:

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Dernière édition par Le sucre sportif le 23 déc. 2018, 19:08, édité 1 fois.

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Par Le sucre sportif
#2944790
3ème Matej Mohoric (24 ans, Bahrein-Merida, Slovène)

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4 échappées WT
2 victoires (BinckBank Tour, Etape 10 du Giro)
Spoiler : :
Le champion du monde espoir 2013 a fait ses classes dans les équipes italiennes avant d’atterir chez UAE puis chez Bahrein cette année. Il a mis du temps à confirmer les espoirs placés en lui : réputé excellent descendeur, il pourrait s’exprimer sur des courses d’un jour et espère en arrivant chez Bahrein confirmer sa belle victoire d’étape en 2017 sur la Vuelta, lors d’une étape plutôt plate, en baroudeur :pompom:

Sa saison s’organise autour du Giro et on le voit débuter ainsi au Tour d’Abu Dhabi. Il y est discret pour sa reprise puis dispute les Strade Bianche. Dans les derniers kms, il se retrouve dans le bon groupe en compagnie des favoris mais est sur la défensive pour aller chercher une 11ème place à 3’ du vainqueur :applaud: Il enchaîne le lendemain au GP de l’industrie et de l’Artisanat de Larciano où il profite des attaques de son équipier Visconti pour rester au chaud. Au sommet de la dernière difficulté, il s’échappe et fait la différence dans la descente pour s’imposer avec une courte avance :winner: Il continue sur la Clasicissima où il participe à la victoire de son leader Nibali. Alors qu’il aurait pu jouer sa carte dans la descente du Poggio, il se sacrifie en menant le peloton au pied du Poggio pour durcir la course. Il termine dans le premier groupe :super:

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Très en forme en ce début de saison, il enchaîne les top 10 sur le tour de Catalogne et tentera même de sortir dans le final de l’étape de la Molina, à 30kms de l’arrivée mais sera repris dans la montée finale :cheval: Il arrive à limiter la casse et terminer finalement dans le top 20 du classement général. Pour finaliser sa préparation pour le Giro, il dispute le montagneux Tour de Croatie. Il part à l’attaque sur l’étape menant à Zadar, plutôt plate et neutralisée à cause d’un camion renversé sur la route, final en faux plat descendant et avec un vent fort. Il prépare le sprint de Bonifazio en se portant à l’avant dans les 5 derniers kms mais ce dernier chute, et il part donc seul en facteur mais sera repris à la flamme rouge. Il terminera tout de même dans le top 10 de l’étape. Il effectue ensuite un travail d’équipier sur ce tour de Croatie.

Débute le Giro où il se montre à l’aise en première semaine, 13ème du sprint d’Eilat en Israël. Il faut attendre la dixième étape pour le voir échappé, en compagnie des baroudeurs habituels de ce Giro (Ciccone, Ballerini, Sanchez, Conti, Montaguti …) sur l’étape la plus longue de ce Giro : 244kms  :niark: Dès les premières rampes de la Fonte della Creta, Chavès se fait lâcher et le peloton accélère pour l’éliminer définitivement du CG. Sentant le danger Mohoric tente de sortir dans la descente pour reprendre de l’avance mais l’échappée sera reprise après 80kms de course, soit seulement au tiers de l’étape :sylvain84:

Mohoric passe donc la moitié de l’étape au chaud et ressort à 50kms de l’arrivée, dans le faux plat montant menant au dernier GPM. Il est accompagné de Villela et reviennent vite sur Frapporti pour le lâcher en haut du GPM :metalhead: Derrière, un groupe de contre se constitue avec Nico Denz dans la descente où Mohoric lâche Villela. En bas de la descente, jonction entre Villela, Mohoric et Denz mais Villela craque dans les 10 derniers kms. Le peloton est à moins d’une minute et les deux hommes s’entendent bien. Mohoric se retrouve en tête à la flamme rouge, tandis que Denz emmène un très gros braquet. Cela se joue de peu mais Mohoric s’impose, le coureur d’Ag2r ne parvenant pas à le remonter :winner:

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Il continue son Giro de façon très discrète, travaillant pour son leader Pozzovivo qui terminera 5ème, finissant la plupart du temps dans les 50 premiers et s’échappant le lendemain de Bardonecchia, en compagnie de son équipier Visconti. Il attaque dans le col du Mont-Tseuc le premier du triptyque final mais est repris dans les pourcentages les plus durs. Ce n’est pas un super grimpeur mais il s’accroche et fait la descente suivante. Il entame la montée suivante seul en tête mais est repris très vite puis lâché. Il conclura ce Giro à une bonne 30ème place compte tenu de ses caractéristiques :applaud:

Il tente de jouer la gagne en juin sur son tour national, face à l’ogre Roglic jouant tout d’abord le poisson-pilote de Bonifazio, puis tentant de s’accrocher dans les cols. Il parvient à limiter la casse grâce à ses qualités de descendeur. Il termine deuxième de l’étape remportée par Roglic, réglant le groupe de poursuivants et parvenant à accrocher un podium final malgré le CLM, derrière Roglic et Uran. La semaine suivante, il est sacré champion de Slovénie, réglant son équipier Domen Novak au sprint :winner:

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Il continue de s’imposer sur le tour d’Autriche, partant seul dans la dernière descente de la première étape, et endossant ainsi le maillot de leader qu’il perd le lendemain au profit de son équipier Visconti. Il se mue ensuite en équipier pour Pernsteiner qui évolue à domicile et prend les échappées sur la sixième étape, étape longue, en compagnie de Lutsenko mais il ne parviendra pas à le lâcher dans la descente et s’incline dans la bosse finale de Wenigzell. Le lendemain, il repart à l’avant avec Antonio Nibali et Pernsteiner. Comme à son habitude, Mohoric profite d’une descente pour partir seul mais sera repris dans le final qui verra Nibali s’imposer  :super:

Après une coupure d’un mois bien méritée, il participe au Binck Bank Tour, partant à l’attaque lors de la 3ème étape, après avoir perdu un peu de temps lors du CLM :cheval: Arrivant à se jouer du peloton sur cette étape plate, il se sacrifie dans le final pour tenter d’aller chercher le maillot de leader. Il termine ainsi 4ème de l’étape et prend les commandes du général, c’est d’ailleurs la première fois de la saison qu’un baroudeur prend la tête du CG à l’issue d’une échappée matinale, les équipes de sprinteurs ne parvenant pas à s’entendre sur ce Binck Bank Tour :banana: Il continuera à être fort et vigilant en terminant toujours dans les 20 premiers de chaque étape et remporte sa première course d’une semaine WT, avec seulement 5’’ d’avance sur Michael Matthews :w00t: :winner:

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Quelques jours plus tard, il enchaîne avec le tour d’Allemagne qui lui convient à merveille, et dont il est l’un des favoris. Après une première étape pour sprinteur, il arrive à rentrer sur Schachmann, Dumoulin et Politt lors de la seconde étape, se plaçant idéalement pour le général. Le lendemain, il s’impose au sprint devant Politt prenant la tête du général grâce aux bonifications :winner: La dernière étape est remportée par Politt au sprint mais grâce à un nouveau podium, il préserve son maillot de leader et remporte son deuxième tour en 2 semaines  :winner:

Sa fin de saison se déroule sur les classiques canadiennes puis italiennes. Il sera très bon sur le tour de Toscane, terminant dans le top 10 et très remuant sur le tour d’Emilie, mais ses carences lors des ascensions ne lui permettront pas de suivre De Marchi vers la victoire :spamafote: Il effectue entre-temps le championnat du monde sur route, en tant qu’équipier de Roglic, puis conclut sa belle saison sur le tour de Lombardie.

Mohoric est finalement un coureur très offensif, capable de faire la différence en descente mais pas forcément un baroudeur, ayant des difficultés à tenir le rythme seul dans la plaine (peu à l’aise sur les CLM), et n’étant pas un top grimpeur. Il a remporté de nombreuses courses cette saison, en finisseur, attaquant dans les descentes finales, ou se montrant à l’aise lors des courses très longues, comme dans le final de MSR ou sa victoire au Giro. D’ailleurs, ne réprésente-il pas le meilleur espoir d’échapper à un sprint sur MSR ces prochaines années ? Car c’est le monument qui lui correspond le mieux, et il semble maintenant avoir acquis l’expérience et la caisse nécessaire pour briller sur ce type de courses :pompom:
Dernière édition par Le sucre sportif le 26 déc. 2018, 10:39, édité 1 fois.
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Par AlbatorConterdo
#2945033
dolipr4ne a écrit :
25 déc. 2018, 12:34
Il a trop forcé sur le sucre fermenté, Sugar? :saoul:

PS: c’est quand la reponse pour la Transconti?
Hé ! Si même aujourd'hui il ne peut pas faire relâche, le pauvre... :genance:
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Par Le sucre sportif
#2945078
4ème Alessandro De Marchi (32 ans, BMC :italia: )

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11 échappées WT
2 victoires (étape 11 de la Vuelta, Tour d’Emilie)
Spoiler : :
L’expérimenté grimpeur italien est un coureur offensif, passé de l’Androni à la Cannondale puis récemment à la BMC, entamant sa huitième saison chez les professionnels, avec pour spécialité de viser les étapes sur les grandes épreuves WT. Sa saison s’articule autour du doublé Giro-Vuelta :pompom:

Il débute sa saison au Tour de Valence, qu’il termine autour de la 30ème place puis se retrouve sur Paris-Nice. Il réalise un très bon début de Paris-Nice, avec un top 20 sur le CLM de Saint-Etienne puis une 22ème place à Vence. Il est ainsi dans le top 20 assez près du leader Sanchez quand il décide de s’échapper lors de l’étape reine menant à la Colmiane :cheval: On lui laisse peu de champ puis De Marchi part à la faute dans une descente avec Pantano, il passera même par dessus la rembarde pour finir dans le ravin, heureusement plus de peur que de mal :sweat: Il s’appliquera à terminer son Paris-Nice malgré son infortune alors que de nombreux coureurs ont abandonnés :applaud:

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En Avril, place au Pays-Basque et une nouvelle échappée pour lui lors de la seconde étape avec son équipier Caruso mais sans succès. Il réalise à nouveau un CLM correct sur ce tour du Pays-Basque mais n’a pas joué le général. Place aux ardennaises, il réalise le triptyque Amstel-FW-LBL avec une belle régularité, toujours autour de la 30-40ème place, montrant que la forme est là avant de partir en Israël sur son tour national :niark:

Toujours en attente que la route s’élève pour nous montrer l’étendue de son talent, il s’échappe sur l’étape menant à l’Etna alors que son coéquipier Rohan Dennis porte le maillot rose  :metalhead: Il se retrouve dans un groupe d’une trentaine de coureurs dont Chaves, Reichenbach, Oomen, Polanc, Ciccone et va se retrouver à l’abord de la montée finale parmi parmi la dizaine de survivants mais ne pourra pas suivre les attaques de Ciccone puis Chaves et sera un peu plus tard absorbé par le peloton qui n’était pas loin :sylvain84:

En seconde semaine, nouvelle attaque sur l’étape entre Assisi et Osimo de moyenne montagne et qui peut convenir à un baroudeur tel que lui. Il sort avec notamment Luis Leon Sanchez, redoutable sur ce terrain et des coureurs de contis italiennes (Maestri, Turrin et Masnada). Dans les 10 derniers kms, il ne reste plus que Sanchez et Masnada puis le duel tant attendu se dessine après une attaque de De Marchi à 5kms de l’arrivée :love: ... mais le peloton les reprend aussitôt, pour une victoire de l’intraitable Yates. De Marchi était particulièrement motivé par cette étape puisqu’il s’agissait de l’étape en hommage à Michele Scarponi et a tout tenté pour l’emporter même si le peloton a eu raison de l’échappée :study:

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Il s’échappe une nouvelle fois en troisième semaine, sur l’étape vers Sappada, le lendemain du Monte Zoncolan et la veille du CLM. C’est bien vu car l’étape est difficile, et les leaders voudront certainement ne pas se mettre à bloc entre une arrivée difficile et un CLM important … Il fait parti d’une première échappée, reprise, persiste plus fois et c’est finalement après plus d’une heure de bataille que la bonne sort, avec une trentaine de coureur. Les voyants sont au vert pour que l’échappée joue la gagne avec du beau monde (Ciccone, Neilands, Ulissi, Chérel …) :pompom: Sauf que Woods décide de partir en chasse-patate, ce qui déplaît au peloton qui revient vite sur la tête de course. De Marchi, pas très en forme, lâche prématurément à 60kms de l’arrivée et fera gruppetto. Son CLM le lendemain montre qu’il n’est pas tant en forme que cela (39ème) et donc reste discret pendant les dernières étapes de montagne :spamafote:

Au sortir de son Giro, il participe à la victoire au CLM par équipe sur le Tour de Suisse plaçant Richie Porte en pole-position pour la victoire finale. Il aura alors un rôle d’équipier important pour aider son leader à résister aux attaques de Quintana notamment. Il conclu cette première partie de saison avec un top 10 sur son championnat national puis effectue une pause estivale d’un mois. Il repart sur des bases plus saines avec une échappée dès la première étape du tour de Pologne en compagnie de Rossetto, mais l’étape se termine au sprint.

On le retrouve ainsi à la Vuelta avec un très bon prologue autour de Malaga, puisqu’il le termine 6ème. Après avoir fait gruppetto les jours suivants, on le retrouve dans le bon coup vers Roquetas del Mar, dans une échappée à 26 où Molard prendra les commandes du général. Après avoir été a l’initiative de l’échappée au départ, il fait tout péter à mi-course, partant avec Rossetto puis s’isolant seul en tête avec 1’40 d’avance à 60kms de l’arrivée. Il tente donc le tout pour le tout très loin de l'arrivée :love: Bon rouleur, il résiste bien puis voit Simon Clarke et Mollema se joindre à lui 10kms plus loin. Le trio se disputera la victoire. Dans le final, De Marchi tente de partir en solitaire, sa mauvaise pointe de vitesse le condamnant. Il sera repris et terminera 3ème au sprint :spamafote:

Il retente à nouveau en seconde semaine entre Mombuey et Luintra, répètant son schéma du Giro. Encore à l’initiative de l’échappée, ils sont une vingtaine à l’avant, dont de sacrés clients : Fraile, Pinot, Rolland, Mollema et accompagné de ses équipiers Roche et Teuns. Pinot est gênant vu sa position au général et Mollema attaque à 40kms de l’arrivée :metalhead: De Marchi réussi à faire la jonction mais il n’y a plus d’entente dans l’échappée. Restrepo et Roche partent, De Marchi revient, contre et se lance seul pour tenter de s’imposer. Derrière les autres favoris de l’échappée s’enterrent. Restrepo parvient à revenir dans les 15 derniers kms et les deux hommes s’entendent bien, car les poursuivants ne sont pas loin  :manolo: A nouveau De Marchi tente de s’isoler dans le final, et réussi à lâcher Restrepo à 4kms du but, dans un faux-plat montant. Il s’impose en solitaire, c’est sa troisième victoire d’étape sur une Vuelta  :winner:

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Après cette belle victoire, il se refait discret, récupère et repart à l’avant 6 jours plus tard, comme sur le Giro, mais le lendemain du CLM cette fois-ci, qu’il a mieux réussit (20ème) montrant que la forme est de retour :pompom: Il est encore à l’initiative de la bonne échappée et se retrouve dans un groupe de 20 avec son équipier Teuns. Il se mue en équipier modèle en prévision du final pour puncheur qui devrait convenir à Teuns. Alors qu’il mène le train dans les premiers kms d’ascension final, il voit Woods, Teuns et Majka s’en aller pour se jouer la gagne. La bataille devant est épique, remportée par un Woods émouvant, De Marchi en termine à la sixième place, anecdotique :super: Il réalise une très belle 12ème place lors de l’étape andorrane puis fait un dernier baroud d’honneur sur le critérium de Madrid :applaud:

Mais sa saison n’est pas terminée ! Il participe aux championnats du monde en équipier modèle pour les offensives italiennes dans les 50 derniers kms, puis repart à l’assaut avant la dernière bosse, mais Pinot sera vigilant :non: Il réalise un bon CLM sur ses championnats nationaux, terminant au pied du podium et souhaite conclure sur les classiques italiennes :niark:

De retour au tour d’Emilie, il sort du peloton dans les 30 derniers kms, se retrouvant à l’avant avec Power et Mohoric dans un groupe de 6. Mohoric sort dans la descente et seul De Marchi parvient à le suivre :cheval: Dans la montée suivante, Mohoric cale et De Marchi se retrouve seul à l’avant, ce qu’il lui a plutôt bien réussi cette saison. Il n’a cependant pas plus de 30’’ d’avance dans les 20 derniers kms et parvient lentement à creuser. Dans le final, Woods et Teuns attaquent mais c’est bien De Marchi qui s’impose, c’est sa première victoire professionnelle sur une course d’un jour  :winner: Il termine sa saison avec une 33ème place sur le Tour de Lombardie.

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Ce fut donc une belle saison pour De Marchi, l’archétype du parfait baroudeur : bon grimpeur et surtout bon rouleur. Il est capable de rouler seul, pour lancer les échappées dans les débuts de course, ou pour résister à un petit groupe ou à un peloton, ce qui lui est nécessaire puisque sa pointe de vitesse lui fait défaut. Capable également de faire un bon travail d’équipier, il poursuivra au sein de la CCC, dans une équipe qui ne semble plus avoir de leader pour les GT, ce dont il pourra tirer profit en s’échappant de nouveau sans contraintes en 2019 :pompom:
Dernière édition par Le sucre sportif le 28 déc. 2018, 17:20, édité 1 fois.
Par Fuenté d'Éze
#2945175
Il me semble que mohoric n'est pas le premier membre d'une échappée matinale à prendre le maillot de leader. De Gendt l'a fait à 2 reprises en Catalogne et en Romandie :love:
Cela dit c'est de plus en plus rare :cry:
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Par Le sucre sportif
#2945464
2ème Silvan Dillier (28 ans, Ag2r La Mondiale :swiss: )

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10 échappées WT
Maillot à pois du Tour de Guangxi
Spoiler : :
Fidèle à l’équipe BMC depuis ses débuts professionnels en 2014, le champion de Suisse en titre est un coureur complet qui a remporté une étape du Giro, la route du Sud arrivant chez Ag2r afin de jouer les équipiers de Naesen et de Bardet, mais aussi de tenter sa chance lorsqu’il en aura l’occasion :pompom:

Son début de saison est axée autour des flandriennes, où il devra montrer à son staff qu’il est digne de confiance pour épauler Bardet en juillet. Il débute sa saison au Trophée Laigueglia où il termine à un encourageant top 20 puis rejoint le groupe Naesen en Andalousie. Il s’échappe d’ailleurs sur la première étape où il sera le dernier repris dans les 10 derniers kms :super: Il participe ensuite au weekend de reprise en Belgique avec un bon top 20 sur l’Omloop. Il est donc en pleine forme mais va malheureusement chuter et se fracturer le doigt sur les Strade Bianche alors que la campagne de classique n’est qu’à son début :mouchoir:

Il reprend trois semaines plus tard sur la Route Adélie de Vitré et se glisse dès le début de course dans l’échappée en compagnie de Jérôme Cousin et de 7 autres coureurs :metalhead: Dans le final, les échappées ont encore une bonne avance, et Dillier attaque dans une portion difficile à 6kms de l’arrivée et semble tenir bon mais est repris à l’entame du dernier km par le reste de l’échappée … le sprint est lancé et Dillier le remporte devant Vaugrenard :winner:

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Ayant besoin de faire des jours de courses en prévision de Roubaix, il continue d’animer la course le lendemain à la Roue Tourangelle : il fait parti des 12 costauds qui se disputent la victoire dans le final, et se sacrifie pour Samuel Dumoulin en l'emmenant à la flamme rouge :metalhead: Le surlendemain, il dispute le tour de la Sarthe mais y sera discret, d’autant qu’il arrête au soir de l’avant-dernière étape pour partir à Compiègne, espérant que sa préparation sera la bonne :cheval:

Entre Paris et Roubaix, le début de course est nerveux : tout le monde veut prendre l’échappée, tant les avantages sont grands sur cette course. Il fait parti des costauds qui parviennent à sortir du peloton avant le premier secteur de course :metalhead: Dès la trouée d’Arenberg, l’échappée se morcelle et Dillier se retrouve à l’avant avec Bystrom, Soler et Wallays. A 60kms de l’arrivée, Stybar sort en contre et tente de faire la jonction. Il échouera à seulement 20’’ de la tête. Peu après, à Orchies, les favoris reviennent à 30’’ et neutralisent leurs attaques. C’est alors que Peter Sagan attaque et sort seul à l’entrée du secteur de Bersée :metalhead: Il reprend vite le trio de tête, car Soler a eu des ennuis mécaniques.

A Mons-en-Pévèle, Bystrom est lâché, mais Wallays et Dillier tiennent le rythme du champion du monde et tentent de prendre des relais quand ils peuvent, espérant l’accompagner le plus loin possible. A l’entrée du dernier secteur 5 étoiles menant au carrefour de l’arbre, Dillier est le seul à avoir suivi Sagan, et parvient même à continuer de le relayer :w00t: Les poursuivants sont à une minute, et l’on peut se demander si Dillier n’a pas intérêt de stopper les relais, et d’attaquer Sagan pour la gagne plutôt que de collaborer :reflexion:
Mais il va continuer de relayer, de peur de se faire reprendre et de tout perdre. Il aura l’honneur d’entrée sur le vélodrome le premier, et de mener le sprint, qu’il perdra, mais aura à son palmarès un podium sur un monument, qui plus est en ayant fait toute la course en tête, chose devenue rare de nos jours :super:

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La semaine suivante, il participe à l’Amstel mais y semble moins à son avantage. Place au tour de Romandie où il est discret, après un bon prologue (top 20) travaillant certainement pour son leader Pierre Latour. Il poursuit son mois de mai en Californie avec une belle 11ème place à Laguna Seca puis un top 10 sur le GP d’Argovie :study:

Il enchaîne avec le Tour de Suisse où il se montre offensif. Toujours placé au général, il attaque lors de la troisième étape en compagnie de son équipier Peters pour qui il va jouer un rôle d’équipier. Malheureusement pour eux, Peters, en tête au sommet de la dernière difficulté est repris puis déposé dans la descente par Juul Jensen qui s’en va s’imposer dans des conditions pluvieuses. Il sera encore à l’avant sur l’étape suivante avec de gros rouleurs comme Oss et Stuyven et tout ce beau monde ne pourra rien faire dans la montée finale vers Loèche les bains :spamafote:

Au sortir de ce Tour de Suisse, il ne parvient pas à défendre son titre national mais est sélectionné pour son rôle d’équipier et son expérience, sur la Grande Boucle :super: Malheureusement il est victime d’une chute la veille du CLM par équipe et semble touché à un genou :sylvain84: Après deux semaines à jouer les parfaits équipiers pour Bardet, il peut aller prendre l’échappée sur l’étape de Carcassonne. Parmi les 29 coureurs qui se font la malle, il est le seul de son équipe mais ne parvient pas à suivre les meilleurs dans le Pic de Nore, étant rapidement distancé en compagnie de Peter Sagan et se faisant par la suite reprendre par le peloton :spamafote:

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Le lendemain il retente sur un terrain qui lui convient guère, il est distancé à 60kms de l’arrivée dans le Portet d’Aspet. Il retente une dernière fois entre Lourdes et Laruns, s’échappant avec Pöstlberger et Gaudin, ils formeront l’échappée du jour une fois rejoint par une quinzaine de coureurs dont de bons grimpeurs (Nieve, Yates, Alaphilippe, Mollema) et sera donc très vite distancé, dans le Col d’Aspin :study:

Toujours pas de coupures pour le coureur suisse qui dispute le tour de Pologne début août ! Il ne semble pas s’y échapper, jouant le général en tournant autour de la 20ème place sur les étapes difficiles, terminant 23ème. Il poursuit sa fin de saison en participant à des courses d’un jour françaises tout d’abord à Plouay mais aussi sur le tour du Doubs qu’il termine à la sixième place, se trouvant dans un peloton derrière son leader Romain Bardet malchanceux dans la descente finale. Il participe ensuite aux championnats du monde du CLM, puis à Paris-Bourges et Paris-Tours.

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Sur Paris-Bourges, il fait partie de l’échappée de 9 coureurs avec Cosnefroy qui sera reprise dans le dernier kilomètre. Sur Paris-Tours, il effectue une course discrète mais solide en second rideau, terminant dans le top 20 :super: Place à sa dernière course de l’année, le tour de Guangxi en mi-octobre, course qu’il avait terminé dans le top 10 l’an passé. Il s’échappe dès la première étape et s’empare du maillot de meilleur grimpeur :super: Le perdant au bénéfice de Moscon, il repart à l’attaque lors de l’avant dernière étape en compagnie de Mullen, Eenkhorn et Tony Martin :cheval: Il fait le plein de points dans les ascensions et part seul dans la dernière difficulté mais est repris par le peloton, concluant sa longue saison en remportant un maillot distinctif :applaud:

Grosse saison de Dillier, présent dans les pelotons de février à octobre quasiment sans interruption, effectuant un gros travail d’équipier, parfois malchanceux (deux chutes), parfois limité en haute montagne mais avec un gros moteur lui permettant de rivaliser avec les meilleurs flandriens à Roubaix et être présent dans de nombreuses échappées. Il semble en tout cas avoir les faveurs de son staff, qui lui a fait confiance sur le TDF et avec qui il continuera au minimum pour encore 2 ans :pompom:
Dernière édition par Le sucre sportif le 01 janv. 2019, 10:54, édité 1 fois.
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Par Le sucre sportif
#2945465
Fuenté d'Éze a écrit :
26 déc. 2018, 20:17
Il me semble que mohoric n'est pas le premier membre d'une échappée matinale à prendre le maillot de leader. De Gendt l'a fait à 2 reprises en Catalogne et en Romandie :love:
Cela dit c'est de plus en plus rare :cry:
Bien vu :jap: Je vous laisse avec un intenable suspense pour la première place de ce classement :popcorn:
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Par wallers
#2945519
Quel suspense ... Qui sera le baroudeur de l'année 2018 ?
Maxime Monfort ?
Brice Feillu ?
Marc Fournier ?
Bryan Nauleau ?
Christian Knees ?
Matteo Pelucchi ?
Guy Sagiv ?
Meiyin Wang ?
Robert Wagner ?
Rigoberto Uran ?

A moins que ce ne soit lui : :love:
Spoiler : :
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Par Le sucre sportif
#2945895
1er Thomas De Gendt (32 ans, Lotto Soudal :belgique: )

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28 échappées WT (11 sur les courses d’une semaine, 7 sur le Tour de France, 10 sur la Vuelta)
2 victoires d’étapes (3ème étape du Tour de Catalogne, 2ème étape du Tour de Romandie)
3 grands prix de la montagne (Paris-Nice, Romandie, Vuelta)
1 classement par point (Romandie)

Thomas De Gendt est le baroudeur idéal : excellent rouleur, ne rechignant pas à la tâche, bon grimpeur, il est capable de relancer une échappée et de gérer les finals d’étapes, avec son expérience acquise dans de nombreuses échappées, lui qui entame sa 10ème saison chez les pros, et qui s’est fait révélé en terminant sur le podium du Giro 2012 puis en remportant de nombreuses étapes sur des courses WT (Tour de Suisse, Dauphiné, Vuelta, Giro, Paris-Nice, Tour de France, Tour de Catalogne), il les a presque toutes  :w00t:

Il débute sa saison en Australie, et s’échappe sur l’étape de Willunga Hill, en résistant le plus longtemps au peloton, partant seul dans la première des deux ascensions, mais se faisant reprendre aux 10kms. De retour en Europe, il participe à Paris-Nice et s’échappe lors de la seconde étape avec Naesen, Boom et Machado mais les coureurs seront repris à mi-course. Il repart de plus belle sur les deux dernières étapes, en colère après les réactions de Cousin après sa victoire face à Pollitt : lui qui est généreux dans l’effort souhaite prendre le maillot à pois au détriment de Cousin, ce qu’il parvient à faire en s’échappant sur les deux étapes suivantes.

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On le retrouve sur le Tour de Catalogne et après les deux premières étapes plates, il s’échappe dans un groupe de 5 coureurs dont il tente de s’extraire dans le Coll de Bracons à 50kms de l’arrivée puis part pour de bon à 20kms de l’arrivée dans le Port de Collabos :cheval: Etant dangereux au général, de nombreuses équipes se relaient en tête de peloton et De Gendt se retrouve quasiment repris à 5kms de l’arrivée mais finalement fait jeu pour s’imposer en solitaire et prendre le maillot de leader à Valverde  :winner: Il fera gruppetto à La Molina et abandonnera lors de la dernière étape.

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Une semaine plus tard, il continue son festival au tour du Pays Basque, attaquant lors de la première étape puis de la troisième prenant le maillot à pois. Il tentera de le conserver en attaquant dans la dernière étape mais échoue face à Verona. On peut également souligner sa 13ème place sur le CLM vallonné, montrant que malgré son manque de réussite, il a été omniprésent sur ce tour du pays Basque :super:

Dernière course par étape de son début de saison, le tour de Romandie, et après un prologue prometteur (15ème), il se lance à la chasse aux étapes lors de la seconde étape en ligne avec de bons rouleurs (Campenaerts son équipier, Grivko, Dillier, Belkov :metalhead: ), ça peut aller très loin mais cette échappée est reprise aussitôt … finalement on retrouve quasiment les mêmes coureurs à l’avant (Fabbro remplaçant Belkov et Brown remplaçant Dillier). De Gendt fait tous les sprints et les GPM, et semble le plus fort en compagnie de Brown et Campenaerts, les autres ayant lâché avant les 40 derniers kms où l’avance des hommes de tête est encore de 5’  :banana: Campenaerts se sacrifie et De Gendt part seul à 25kms de l’arrivée. Il conclu cette étape de façon impressionnante, reléguant le peloton à plus de 2’, il était au sommet de son art ce jour-là  :winner: Le lendemain, il fait un top 30 sur le CLM puis se rééchappe le lendemain pour s’assurer les maillots de meilleur grimpeur et par points :applaud:

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Après ce début de saison tonitruant, il se repose et reprend au Dauphiné en vue du Tour de France. Sauf que la forme a dû mal à revenir : il tente de s’échapper sur le Dauphiné mais perd la bataille pour les pois face à Cataldo, retente le lendemain vers La Rosière mais sans plus de réussite, alors que Bilbao l’emporte. Il rate de peu le titre de champion de Belgique du CLM face à son équipier Campenaerts, pour seulement 3’’  :sylvain84:

Sur le Tour de France, il reste en retrait pendant les premières étapes de plat mais fera une tentative sur la longue étape entre Fougères et Chartes, avant de vraiment entrer en action sur l’étape de Roubaix :metalhead: Il n’arrivera pas à suivre Gaudin et Van Rensburg à Ennevelin et sera repris dans les 30 derniers kms par le peloton. Il s’échappera ensuite sur les trois étapes alpestres en se faisant lâché très vite dans la haute montagne :spamafote:

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Sur l’étape plate menant à Valence, il fait meilleure impression mais c’est surtout le lendemain qu’il semble retrouver la forme en cette fin de seconde semaine : il se montre très offensif dans un final débridé, en compagnie de Calmejane, attaquant dans la côte de la Croix-Neuve pour revenir sur Fraile avant de lâcher prise. Il termine quand même avec un top 10 encourageant pour la suite. Il retentera de nouveau trois fois dans les Pyrénées mais ce n'est pas son terrain. Dommage qu’il ait raté l’échappée de Carcassonne qui aurait pu lui convenir :reflexion: Il fait un bon CLM final, avec un top 30 montrant qu’il était en forme mais que la haute montagne, ce n’est pas pour lui.

Après un repos de trois semaines, il enchaîne sur la Vuelta et se porte à l’avant dès la première étape en ligne. Il fera également parti du bon coup à Roquetas del Mar mais ne pèse pas dans le final. Après deux nouvelles échappées en début de seconde semaine, il fait son premier top 10 lors de l’étape menant au Faro de Estaca de Bares et récolte des points pour le maillot à pois, se rapprochant de Maté qui n’est pas réputé bon grimpeur :popcorn: Il fera une nouvelle bonne étape vers La Camperona et un bon CLM en début de troisième semaine (19ème). Il s’échappe quasiment tous les jours sur cette dernière semaine, ne jouant aucunement la victoire d’étape mais allant chercher le maillot de meilleur grimpeur devant Mollema et Maté :winner:

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Pour conclure cette année impressionnante tant dans ses efforts pour animer les courses que pour ses résultats, il abandonne sur les trois classiques italiennes et pour se racheter, décide de rentrer avec ses bagages depuis Côme avec Wellens, et à vélo  :love: Histoire de rappeler c’est qui l’patron :fume: Ils effectueront les 1000kms en 6 jours, mais en passant par des cols Alpestres redoutables, surtout après une telle saison dans les jambes  :agenou:
Dernière édition par Le sucre sportif le 01 janv. 2019, 23:50, édité 1 fois.
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Par dolipr4ne
#2946013
6 semaines pour faire 1000km avec Wellens? T’es sûr que c’est des bons baroudeurs ces zozos là? :elephant:

Blague à part, :agenou: à De Gendt, un coureur vraiment unique. Et encore merci pour cette revue royale des baroudeurs, un régal! :super:

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