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Modérateur : Modos VCN

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Par Le sucre sportif
#2805325
Comme leurs homologues puncheurs, les baroudeurs méritent un topic à leur honneur !

Mais qu'est-ce qu'un baroudeur ? On peut le définir comme un coureur qui anticipe en partant de loin pour s'échapper. Il doit alors effectuer des dizaines voire des centaines de kilomètre dans un petit groupe, pendant que les favoris et leurs équipiers restent au chaud :cheval: . Les baroudeurs peuvent alors prendre des avances phénoménales, comme la célèbre échappée de Pontarlier qui prit 35'54" sur le peloton lors de la 8ème étape du tour de France 2001 :w00t:

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Mais ce genre de scénario est très rare dans un cyclisme moderne où les niveaux et les écarts se resserrent ... les chances de réussite des échappées sont de plus en plus faible, et il faut être motivé pour fausser compagnie au peloton !

Yoann Offredo, lors du Tour de France 2017, lance un signal de détresse peu après une étape où il s'était retrouvé seul échappé, un appel à ses collègues pour braver le vent en sa compagnie, et s'assurer une belle visibilité de ses sponsors :manolo:

Car oui, à l'issue de cette année 2017, où ont triomphé les purs sprinteurs sur le plat, puncheurs/favoris du CG sur les arrivées en côte, on pouvait craindre que la profession disparaisse :cry:


RESISTANCE :pascontent:

Alors pourquoi on s'échappe comme le demande si bien Offredo ? Sur une étape de plat, si on est pas sprinteur, et sans sprinteur dans son équipe, que l'on roule fort et longtemps. Ce sont des coureurs spécialistes des flandriennes (comme Offredo par exemple) ou des spécialistes du contre-la-montre :metalhead:

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Juan-Antonio Flecha (La flèche) , toujours placé dans les classiques flamandes, rarement vainqueur, remportant sa plus belle victoire professionnelle à Toulouse, lors du Tour de France 2001 ... en s'échappant :love:

Il y a les coureurs qui s'échappent pour aller chercher le maillot à pois, cochant les étapes où le plus de points sont mis en jeu pour se lancer dans une échappée montagnarde qui parfois peut aller au bout :cheval:

Ce sont généralement des purs grimpeurs, coureurs endurants dans la montagne mais ayant peu de chance de remporter le classement général (suite à des circonstances de courses ou à des carences en contre-la-montre). Il y a également les spécialistes de la perte de temps en première semaine pour pouvoir s'échapper tranquillou lorsque la montagne arrive :siffle:

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David Moncoutié à l'assaut du Mont Ventoux en 2002 :cheval:

Enfin il y a des coureurs qui s'échappent, avec un faible retard au classement général, en se disant "et si jamais je prenais le maillot jaune" :reflexion:


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Thomas Voeckler, avec le maillot de champion de France sur le tour de France 2004 où il va prendre le maillot jaune et le conserver pendant 10 jours et construire sa légende ... en s'échappant :w00t:

Mais il y en a qui arrivent à prendre le maillot jaune et à le garder jusqu'à l'arrivée !

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Oscar Pereiro Sio, Dieu des baroudeurs :agenou: :agenou: :agenou: s'échappe lors de la 13ème étape du Tour de France 2006. Alors 46ème au général avec 29 minutes de retard sur le leader Floyd Landis. Il profite de la faiblesse de la Phonak, équipe du leader, et du soutien du meilleur baroudeur de la décennie 2000, Jens Voigt, pour devancer de 30 minutes le peloton et endosser le maillot jaune ! Il remportera le tour de France au nez et à la barbe des favoris :winner:

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Jens Voigt, le meilleur baroudeur-rouleur de la décennie 2000 :metalhead:


Les échappés partent en début de course, afin de profiter de la progressive mise en régime du peloton pour prendre un maximum d'avance :study:

Au départ, les spécialistes se font la guerre (ou pas) pour être dans l'échappée. En effet, si les candidats sont trop nombreux ou trop dangereux, le peloton ne laisse pas filer, et il faut sagement se relever pour retenter sa chance une autre fois. Plus l'échappée a mis du temps à se mettre en place et plus les coureurs la constituant sont réputés costaud, car la concurrence a été rude et les places chères pour y parvenir.

Il faut alors se ménager, gérer son effort, en garder sous le pied en prévision du final tout en passant ses relais afin de ne pas se mettre ses collègues à dos trop tôt. Dans le final, les différentes qualités des coureurs permettent une multitudes de stratégies envisageables :banana: :

- dans les étapes plates ou légèrement vallonnées, une bosse peut permettre aux meilleurs grimpeurs d'éliminer les coureurs les plus rapide !

- Les meilleurs rouleurs profiteront du vent ou d'un moment de flottement pour placer une attaque ou un contre qui peut s'avérer décisif si les autres échappés ne sont pas assez réactifs ou ne s'entendent pas !

- Dans les étapes se terminant par un col, les moins bons grimpeurs peuvent tenter d'anticiper sur le plat, ou de rouler fort pour user les meilleurs grimpeurs qui peuvent alors avoir une défaillance sur le terrain de prédilection !

- Les sprinteurs, eux, ont intérêt à continuer de rouler pour maintenir la cohésion de l'échappée et dissuader les attaquants le plus longtemps possible !

Bref, un baroudeur se doit d'être un coureur complet, non craint par les équipes des favoris et fin stratège !
Dernière édition par Le sucre sportif le 09 juil. 2018, 09:50, édité 2 fois.
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Par Le sucre sportif
#2805326
Janvier 2018


La seule course WT du mois de Janvier se déroule en Australie (Tour Down Under) où le sprinteur local Caleb Ewan, le champion du monde Sagan et le favori aussie Richie Porte laissent peu d'espoirs d'une arrivée de coureurs échappés victorieuse :study:

16/01 : Etape 1 (150kms de plat) : William Clarke (Education First) et Nickolas Dlamini (Dimension data) échappés, William Clarke a mieux tenu (repris à 10kms) que Dlamini repris à 25kms.

17/01 : Etape 2 (150kms de plat) : William Clarke (Education First), Scott Bowden (Bennelong SwissWellness) se relève après le sprint intermédiaire, laissant Jaime Castrillo (Movistar) seul face au peloton à 60kms de l'arrivée. Le jeune espagnol sera repris à 14kms de l'arrivée.

18/01 : Etape 3 (150kms de plat) : Scott Bowden (Bennelong SwissWellness) et Nickolas Dlamini (Dimension Data) échappés. Nickolas Dlamini repris à 55kms de l'arrivée, Scott Bowden à 20kms. Tiago Machado (Katusha-Alpecin) tente de s'échapper à 15kms du but mais ne tient que 7kms.

19/01 : Etape 4 (130kms final vallonné) : Zakkari Dempster (Israël Cycling Academy) et Alexander Porter (Bennelong SwissWellness) s'échappent en début d'étape et prennent 9 minutes d'avance. Ils ont dû être repris avant la bosse du final.

20/01 : Etape 5 (145 kms arrivée en côte) : Thomas De Gendt (Lotto Soudal), Nuno Bico (Movistar), Nickolas Dlamini (Dimension Data) échappés entre autres. Thomas De Gendt s'isole lors de la première ascension de Willunga Hill, il est repris aux 10kms.

21/01 : Etape 6 (45kms de plat) : Pas d'échappé, les leaders voulant jouer les bonif' du sprint intermédiaire pour gagner des places au général.

Bilan du Tour Down Under : Il est compliqué de jouer la gagne en s'échappant sur le Tour Down Under. Cependant, le jeune néo-pro Nickolas Dlamini gagne le classement de la montagne grâce à ses échappées :applaud:
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28/01 : Cadel Evans Great Ocean Race (164 kms final vallonné) : Alexander Porter (Bennelong SwissWellness), Lasse Norman Hansen (Aqua Blue), Sam Welsford (Australian Cycling Academy), Pavel Kochetkov (Katusha-Alpecin), Robbert De Greef (Roompot) échappés.

Sur l'Africa Tour, Joseph Areruya s'impose après s'être échappé lors de l'étape 4 avec 3 autres coureurs et remporte le général de la Tropicale Amissa Bongo :applaud:
Dernière édition par Le sucre sportif le 09 juil. 2018, 09:57, édité 6 fois.
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Par Le sucre sportif
#2805327
Février 2018


24/02 : Omloop Het Nieuwsblad Elite : 10 échappés Marco Mathis (Katusha), Michael Van Staeyen (Cofidis), Kenneth Vanbilsen (Cofidis), Brian van Goethem (Rompoot), Tim Ariesen (Rompoot), Edward Planckaert (Sport Vlaanderen), Aleksejs Saramotins (Bora Hansgrohe), Michael Carbel (Fortunéo Samsic), Dries De Bondt (Vérandas Willems) , Ludwig De Winter (WB Aqua Project). Saramontins tient le plus longtemps mais est repris à 25kms de l'arrivée, il avait été rejoins par Tiesj Benoot (Lotto Soudal) qui avait tenter de partir de loin. Saramotins, De Winter et Planckaert finissent dans le grupetto.

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Abu Dhabi Tour
21/02 : Etape 1 (189kms plats) Vincenzo Albanese(Bardiani), Damiano Caruso (BMC Racing Team), Nikolay Trusov (Garzprom Rusvelo), Toms Skujins (Trek Segafredo), Charles Planet (Novo Nordisk) Caruso est repris à 13kms de l'arrivée.

22/02 : Etape 2 (148kms plats) : Alessandro Tonelli (Bardiani CSF), Joey Rosskopf (BMC), Alexander Porsev (Gazprom Rusvelo), Jaco Venter (Dimension Data), Charles Planet (Team Novo Nordisk). Ils sont repris par une accélération du peloton pour créer des bordures à 50kms de l'arrivée.

23/02 : Etape 3 (133kms plats) Marco Maronese (Bardiani), Sergueï Firsanov (Gazprom), Sam Brand (Team Novo Nordisk), Pierre Rolland (Education First Drapac). Sur le point d'être repris par le peloton, Pierre Rolland part seul à 55kms de l'arrivée pour être repris avant le dernier sprint intermédiaire.
24/02 : Etape 4 (12,6 kms CLM)

25/02 : Etape 5 (196kms montée sèche) Rudy Barbier (Ag2r), Niccolo Bonifazio (Bahrein), Mathias Brandle (Trek), Michael Bresciani (Bardiani), Lawson Craddock (Education First), Frédéric Frison (Lotto Soudal), André Greipel (Lotto Soudal), Jonas Hentalla (Novo Nordisk), Nikolaï Trusov (Gazprom). Ils prennent jusqu'à 11' d'avance, attaquent le pied de la dernière difficulté où André Greipel révèle ses talents de grimpeurs, mais finira par exploser à mi-pente :w00t:
Dernière édition par Le sucre sportif le 09 juil. 2018, 09:59, édité 3 fois.
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Par Le sucre sportif
#2805328
Classiques de Mars 2018


03/03 : Strade Bianche (184kms valonnées avec chemin de terre) Valentin Madouas (FDJ), Pierre Latour et Matteo Montaguti (Ag2r La Mondiale), Truls Korsaeth (Astana), Kristijan Koren (Bahrain Merida), Josè Joaquin Rojas (Movistar), Victor Campenaerts (Lotto Soudal), Edvald Boasson Hagen (Dimension Data), Primoz Roglic (Lotto NL Jumbo) et Alexandr Riabushenko (UAE Team Emirates) échappés. Latour, Vincent et Rojas insistent en tête puis sont repris par un groupe de favoris à 50kms du but. Latour fini la course 19ème. Montaguti, Rojas, Campenaerts et Roglic terminent la course (seuls 53 coureurs classés !)

17/03: Milan-SanRemo (291kms plats) 9 coureurs se sont glissés dans l'échappées la plus longue de l'année : Mirco Maestri, Lorenzo Rota (Bardiani-CSF), Evgueny Kobernyak (Gazprom-Rusvelo), Guy Sagiv, Dennis Van Winden (Israel Cycling Academy), Sho Hatsuyama (Nippo-Vini Fantini-Europa Ovini), Charles Planet (Novo Nordisk), Matteo Bono (UAE Team Emirates) et Jacopo Mosca (Wilier Triestina-Selle Italia). Les échappées se font reprendre dans les Capi. Mosca, Planet et Sagiv sont repris à 30kms de la Via Roma. Le meilleur échappée à l'arrivée est Mirco Maestri. Seul Matteo Bono n'a pas rallié l'arrivée.

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23/03: E3 Harelbeke (206kms, monts pavés) Truls Korsaeth (Astana), Nelson Oliveira (Movistar), Simone Consonni (UAE), Lukas Spengler (WB Aqua Protect), Damien Gaudin (Direct Energie), Pim Ligthart (Roompot), Jérémy Lecroq (Vital Concept), Kevin Van Melsen (Wanty-Groupe Gobert). La course ayant été déclenchée très tôt suite à une chute et des cassures, l'échappée n'a pas duré longtemps. Ligthart termine 31ème, juste devant Oliveira. Korsaeth, Van Melsen terminent également la course.

25/03 : Gent-Wevelgem (251kms, pavés) Filippo Ganna (UAE – Team Emirates), Jimmy Duquennoy (Veranclassic), Jan-Willem Van Schip et Brian van Goethem(Roompot), José Gonçalves (Team Katusha – Alpecin) ainsi que Frederik Frison (Lotto-Soudal) s'échappent. Les deux Roompot sont repris dans le groupe de tête de 20 coureurs et tentent une attaque via Van Goethem dans le final. Van Schip termine à une belle 12ème place ! Seul Gonçalves ne termine pas la course.

28/03 : Dwars door Vlaanderen (180 kms, monts pavés) plus d'une heure très rapide pour constituer une échappée : Luke Rowe (Sky) part en tête dans le Kluisberg avec Niccolo Bonifazio (Bahrein) et Alexandre Pichot (Direct Energie) en chasse. Ils se font reprendre très vite par les Quick Step puis Tony Martin (Katusha) à mi-course repart en solo ! Tony Martin se fait reprendre suite à une chute peu avant les attaques des favoris dans le Taaienberg. Rowe et Martin finissent dans le premier peloton, il fallait être costaud pour s'échapper sur cette course !

01/04 : Ronde Van Vlaanderen (256kms de monts pavés) : une dizaine de coureurs dont Maarten Wynants (Lotto-Jumbo), Luke Rowe (Sky) et Kenneth Van Bilsen (Cofidis) s'échappent mais son repris. Puis c'est au tour de Jérémy Lecroq (Vital Concept), Kenny Dehaes (WB Aqua Protect) et un Roompot d'y aller ... en vain. On notera également les tentatives d'Imanol Erviti (Movistar), Bryan Coquard (Vital Concept), Jos Van Emden (Lotto Jumbo) et Joshua Sutterlin (Movistar).

La bonne part après 1h30 de course : Aimé De Gendt (Vlaanderen Baloise), Michael Goolaerts (Vérandas Willems), Dimitri Peyskens (WB Aqua Protect), Pascal Eenkhorn (LottoNL), Filippo Ganna (UAE), Ivan Garcia Cortina (Bahrain), Ryan Gibbons (Dimention Data), Jimmy Turgis (Cofidis), Marco Haller (Katusha, AUT), Pim Ligthart (Roompot), Floris Gerts (Roompot).

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Et c'est Garcia Cortina qui s'isole en tête dans le Kappelmuur de Grammont puis se regroupent à 70kms de l'arrivée. Puis Tom Devriendt (Wanty) revenu avec un groupe de contre repart en tête avec Garcia Cortina. Après le Paterberg, ils sont tout deux repris par Mads Pedersen (Trek-Segafredo), Magnus Cort Nielsen (Astana), Sebastian Langeveld (Education First) et Dylan Van Baarle (Sky).

Mads Pedersen (Trek-Segafredo) profite d'avoir anticipé en attaquant à 55kms de l'arrivée pour prendre une belle seconde place ! De l'échappée matinale, Jimmy Turgis et Ivan Garcia Cortina finissent dans un peloton à 3' réglé par Devriendt, Ligthart et Peyskens terminent la course bien plus loin.
Dernière édition par Le sucre sportif le 09 juil. 2018, 10:00, édité 2 fois.
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Par Le sucre sportif
#2805329
Courses par étapes Mars 2018


Paris-Nice
Spoiler : :
04/03 : Etape 1 (135kms plat, final valonné) Jürgen Roelandts (BMC), Pierre-Luc Périchon (Fortunéo), Pierre Rolland (Education First) s'échappent en début de course. Ils sont repris dans les 20 derniers kms. Périchon prend le maillot à pois.

05/03 : Etape 2 (185kms plat) O.Naesen, T. De Gendt, L. Boom, M.Boaro, A. Delaplace, T.Machado. s'échappent à mi-course seuls Boaro et Machado persistent et sont repris à 4kms du but.

06/03 : Etape 3 (210kms valonné) Jay Thomson (Dimension data), Fabien Grellier (Direct Energie) et Przemyslaw Kasperkiewicz (Delko Marseille) sortent dès le km 0 et prennent 7' en 18kms. Grellier est repris à 30kms du but, il recolle avec Périchon pour le maillot à pois.
07/03 : Etape 4 (CLM)

08/03 : Etape 5 : (165kms moyenne montagne) : Nils Politt (Katusha-Alpecin), Nicolas Edet (Cofidis), Jérôme Cousin (Direct Energie) et Julien El Farès s'échappent. Jérôme Cousin passe en tête des grimpeurs, et Nils Politt s'en va seul à 16kms du but, anticipant la dernière difficulté. Dans la dernière bosse Cousin revient sur l'homme en tête et décide de ne pas lui prendre un relais, alors que le peloton revient fort à leurs trousses. Politt, malgré quelques signes d'agacements décide de continuer de rouler pour assurer une seconde place voire mieux ... mais se fait régler au sprint par Cousin. Gros débat sur ce final, pour savoir qui a raison entre le gentil Politt et le méchant Cousin. Cousin prend le maillot à pois. Il déclare avoir voulu "jouer avec les couilles [de Politt]" :winner:

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Je remets les commentaires savoureux de ce final : viewtopic.php?f=3&t=68191&start=1340

09/03 : Etape 6 : (198kms, moyenne montagne) : Lars Bak (Lotto-Soudal), Amaël Moinard (Fortunéo), Paul Martens (Lotto Jumbo), Cyril Lemoine (Cofidis), Thomas Scully (Education First), Fabien Grellier (Direct Energie) sont rejoint par Thomas De Gendt (Lotto-Soudal), Bert Van Lerberghe (Cofidis), Alexander Kristoff (UAE), Nils Politt (Katusha), Dylan Teuns (BMC), Arnaud Démare (Groupama) et Carlos Barbero (Movistar). Teuns, dangereux pour le général se relève. Au sommet de la Côte de Cipières, ils ne sont plus que 4 en tête (Grellier, De Gendt, Moinard et Scully). Les survivants sont repris à 24kms du but. Fabien Grellier reprend le maillot à pois mais Thomas De Gendt fait un rapproché et déclare "DE, je voulais faire qqch avec leurs couilles aujourd'hui" :green:

10/03 : Etape 7 : (175kms, étape reine) : Rory Sutherland (UAE Team Emirates), Tony Gallopin (AGR-La Mondiale), Jesus Herrada (Cofidis), Jarlinson Pantano (Trek-Segafredo), Amael Moinard (Fortuneo-Samsic), Thomas De Gendt (Lotto-Soudal), Nicolas Roche (Ag2r) et Alessandro De Marchi (BMC) s'échappent alors que De Marchi est très près au CG. Les Direct Energie sont privés d'échappés par des équipes qui ont roulé sur Grellier qui était en chasse-patate. De Gendt s'en va conquérir le maillot à pois. Le peloton accélère et casse à 50kms de l'arrivée. Gallopin part seul dans le final mais est repris à 13kms de l'arrivée.

11/03 : Etape 8 : (110kms moyenne montagne) Etape sprint pluvieuse et mouvementée : Mikael Chérel (Ag2r La Mondiale), David De La Cruz (Sky) et Fuglsang (Astana) attaquent dès le départ mais sont repris par une vingtaine de coureurs. Julian Alaphilippe (Quick-Step), Christopher Juul-Jensen (Mitchelton-Scott), Tony Gallopin (Ag2r), Jakob Fuglsang, Omar Fraile et Mikael Valgren (Astana) et Pierre-Luc Périchon (Fortunéo) ressortent.

Alaphilippe, Fraile et Fuglsang s'isolent dans la côte de Leuvens mais les écarts sont faibles ... et Jakob Fuglsang chute dans la descente et se fait reprendre par le groupe des favoris. Puis Omar Fraile s'isole en tête alors que Ion Izagirre (Bahrain) et Marc Soler (Movistar) le rejoignent. De la Cruz s'impose devant Fraile et Soler au sprint !

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Thomas De Gendt remporte le maillot à pois :applaud:

Tirreno-Adriatico
Spoiler : :
07/03 : Etape 1 : (22,7kms CLMPE)
08/03 : Etape 2 : (167kms plat) : Foliforov (Gazprom), Guy Sagiv (Israel), Jacopo Mosca (Willier), Nicola Bagioli (Nippo-Vini Fantini) partent dans l'échappée matinale. L'échappée est reprise à 12kms de l'arrivée. Nicola Bagioli prend le maillot à pois.

09/03 : Etape 3 : (239kms valloné) Stepan Kurianov (Gazprom-Rusvelo), Dennis Van Winden (Israel Cycling Academy), Nicola Bagioli, Sho Hatsuyama (Nippo-Fantini) et Jacopo Mosca (Wilier-Selle Italia). Bagioli et Van Windem sont repris dans les 10 derniers kms. Jacopo Mosca prend le maillot des sprints et Bagioli conforte son maillot de la montagne.

10/03 : Etape 4 : (219kms, valloné, arrivée au sommet) Jacopo Mosca (Wilier-Selle Italia), Nicola Bagioli (Nippo-Fantini), Mads Pedersen (Trek-Segafredo), Antoine Duchesne (Groupama-FDJ), Krists Neilands (Israel Cycling Academy) et Aleksandr Vlasov (Gazprom-Rusvelo). Neilands et Vlasov tiennent jusqu'au pied du dernier col. Mosca et Bagioli conservent leur maillot distinctif.

11/03 : Etape 5 : (178kms valloné) Dario Cataldo (Astana), Kristjan Koren (Bahrein), Steve Morabito (Groupama), Iljo Keisse (Quick Step) et Igor Boev (Gazprom). Cataldo tient le plus longtemps.
12/03 : Etape 6 : (153kms plat) Marcus Burghardt (Bora), Artem Nych (Gazprom), Krists Neilands (Israel) et Jacopo Mosca (Willier) s'échappent.
13/03 : Etape 7 (10kms, CLM)

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Jacopo Mosca (Willier-Triestina) remporte le maillot des sprints de peu devant Peter Sagan grâce à ses échappées :applaud:

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Nicola Bagioli remporte le maillot de la montagne grâce à ses échappées :applaud:
Volta Ciclista a Catalunya
Spoiler : :
19/03 : Etape 1 (152kms plats) Andreï Grivko (Astana), Daniel Turek (Israël) , Antonio Molina (Caja Rural), Tom Bohli (BMC), Ezquerra (Burgos BH), Julian Irizar (Euskadi Murias). Ils sont repris dans la dernière bosse à 30kms de l'arrivée

20/03 : Etape 2 (175kms vallonés) Igor Merino (Burgos-BH), Antonio Molina (CajaRural-RGA), Mikel Bizkarra (Euskadi Murias). Dans le final l'étape est neutralisée pour cause d'un passage à niveau bloquant l'échappée. Ils sont repris à 50kms de l'arrivée. Grivko contre mais est également repris.

21/03 : Etape 3 (154kms moyenne montagne) Thomas De Gendt (Lotto-Soudal), Clément Chevrier (AG2R) et Luis Mas (Caja Rural) s'échappent et sont rejoint par Pablo torres (Burgas) et Mikel Bizkarra (Euskadi). De Gendt s'isole dans le coll de bracons... et Thomas De Gendt s'impose en solitaire :winner:

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22/03 : Etape 4 (171kms, montée finale) Esteban Chaves (Mitchelton), Joey Rosskopf (BMC), Stéphane Rossetto (Cofidis) et Toms Skujins (Trek-Segafredo) s'échappent après une heure de course ! Très vite Esteban Chaves s'isole et réalise un numéro dans le Port d'en Jou. Il est repris à 27kms par Mohoric qui sera lui-même repris dans les 10 derniers kms.

23/04 : Etape 5 (210kms montagne) Danilo Wyss (BMC), Jarlinson Pantano, Laurent Didier (Trek-Segafredo), François Bidard (AG2R-La Mondiale), Vegard Stake Laengen (UAE Team Emirates), Maxime Monfort (Lotto-Soudal), Giovanni Visconti, Valerio Agnoli (Bahrain-Merida), Sergei Chernetckii (Astana), Jordi Simon (Burgo BH), Antonio Molina (Caja Rural), Jetse Bol (Manzana Postobon). Langen et Pantano sont en tête à 3km, et c'est Jarlinson Pantano qui s'impose :winner:

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24/04 : Etape 6 (155kms vallonés) : Diego Rubio (Burgos)et Maximilian Schachmann (Quick Step) s'échappent et résistent dans le final. Et c'est Schachmann qui s'impose au sprint à Barcelone :winner:

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Bilan : les échappées ont eu du succès sur ces premières courses par étapes européennes avec 4 victoires (Cousin à Paris-Nice, De Gendt, Pantano et Schachmann en Catalogne) et des maillots distinctifs (GPM pour De Gendt à Paris-Nice, pour Baglioli à Tirreno-Adriatico et le maillot des sprints pour Mosca à Tirreno également).
Dernière édition par Le sucre sportif le 09 juil. 2018, 10:05, édité 2 fois.
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Par Teteoo
#2805335
SOUSSOKO Théo, Baroudeurs des cîmes et baroudeurs des plaines : le vejisme comme voie de salut, Paris : L'Harmattan, coll. "Pour un cyclisme réactionnaire", 2016, 234 p.

Si le sujet t'intéresse, tu devrait jeter un oeil là-dessus :super:
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Par Le sucre sportif
#2805337
Merci pour la référence, n'hésitez pas à poster ici les photos/vidéos/récits enflammés de vos chouchous lancés dans de folles échappées (je suis tolérant, on peut même parler de Fuenté Dé :green: ). Je vais juste mettre régulièrement les coureurs échappés et leurs résultats ici, avec pourquoi pas des zooms sur de grands baroudeurs tels que De Gendt qui par sa victoire du jour, a inspiré ce topic :metalhead:
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Par El_Pistolero_07
#2805344
Fuente Dé c'est pas de la baroude, c'est un putsch ! La baroude, c'est anticiper la course des plus forts, par exemple Tiralongo ce jour là, était parti en baroudeur, mais pas Contador, qui lui est sorti en costaud dans le col de _Gérard Holtz. Sagan sur Roubaix ou Terpstra sur les Flandres c'est pareil, c'est pas des attaques de baroudeurs.
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Par Le sucre sportif
#2805348
El_Pistolero_07 a écrit :
26 avr. 2018, 22:24
Fuente Dé c'est pas de la baroude, c'est un putsch ! La baroude, c'est anticiper la course des plus forts, par exemple Tiralongo ce jour là, était parti en baroudeur, mais pas Contador, qui lui est sorti en costaud dans le col de _Gérard Holtz. Sagan sur Roubaix ou Terpstra sur les Flandres c'est pareil, c'est pas des attaques de baroudeurs.

Pour moi c'est anticiper la course des favoris par exemple si Contador et Rodriguez étaient groupés, Rodriguez était le plus fort, en attaquant de loin (le loin est important, pour moi c'est partir alors qu'il reste au moins 1h d'effort à faire). C'est vrai que Jungels c'est exagéré, il est sorti car il était le plus fort, je vais éditer en considérant ta définition qui colle plus à la définition du baroudeur (comme De Gendt qui pour le coup, part dès le départ) :jap:
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Par Le sucre sportif
#2805349
gradouble a écrit :
26 avr. 2018, 22:19
De Gendt, le meilleur dans le genre actuellement.

Si les chronos de 200 bornes ou plus existaient, les emporterait il?

Bonne question ! Ca serait leur spécialité mais seraient-ils meilleurs que les leaders qui n'ont pas besoin de s'échapper ou qui ne peuvent pas :reflexion:

Concernant les leaders, certains manque d'expérience car il ne se sont jamais échappés de leur carrière (je pense aux plus jeunes) mais bon, ils doivent aussi faire des sorties de 200 bornes tous seuls à l'entraînement donc ça ne serait pas des quiches non plus dans l'exercice :reflexion:
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Par Nopik
#2805351
L'an dernier on citait Vermote dans ce domaine aussi.


Mais bon, j'suis un peu déçu, ça parle des baroudeurs à l'ancienne, les adeptes de l'échappée de nazes. Je pensais que le sujet porterait sur les néo baroudeurs, ces leaders qui font des attaques au long cours dans le final d'une course. :siffle:
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Par El_Pistolero_07
#2805352
Le sucre sportif a écrit :
26 avr. 2018, 22:34
El_Pistolero_07 a écrit :
26 avr. 2018, 22:24
Fuente Dé c'est pas de la baroude, c'est un putsch ! La baroude, c'est anticiper la course des plus forts, par exemple Tiralongo ce jour là, était parti en baroudeur, mais pas Contador, qui lui est sorti en costaud dans le col de _Gérard Holtz. Sagan sur Roubaix ou Terpstra sur les Flandres c'est pareil, c'est pas des attaques de baroudeurs.

Pour moi c'est anticiper la course des favoris par exemple si Contador et Rodriguez étaient groupés, Rodriguez était le plus fort, en attaquant de loin (le loin est important, pour moi c'est partir alors qu'il reste au moins 1h d'effort à faire). C'est vrai que Jungels c'est exagéré, il est sorti car il était le plus fort, je vais éditer en considérant ta définition qui colle plus à la définition du baroudeur (comme De Gendt qui pour le coup, part dès le départ) :jap:
Pas ce jour là ! A mon avis, il aurait été incapable de suivre Contador dans la dernière montée, d'ailleurs pourquoi ne pas l'avoir suivi dès l'attaque ? Il pouvait pas c'est tout. Puis pour anticiper la course des favoris, quand on est second au général d'un GT, ben c'est impossible, on fait parti des favoris...
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Par Le sucre sportif
#2805355
Nopik a écrit :
26 avr. 2018, 22:45
L'an dernier on citait Vermote dans ce domaine aussi.


Mais bon, j'suis un peu déçu, ça parle des baroudeurs à l'ancienne, les adeptes de l'échappée de nazes. Je pensais que le sujet porterait sur les néo baroudeurs, ces leaders qui font des attaques au long cours dans le final d'une course. :siffle:
C'est un peu subjectif tout ça : qui est-ce qu'on considère le plus fort ? A partir de quand on peut dire que c'est au long cours (ce qui est contradictoire avec final d'une course). Pas facile, comme pour les puncheurs, de donner une définition stricte.

La définition du Pistolero, que j'avais également jusqu'à cette année, peut être revu suite aux dernières années où le vainqueur était celui qui donnait l'effort le plus violent dans les 10 derniers kms. A partir de là on peut faire la différence entre les sprinteurs/puncheurs qui raflent la mise dans 99% des courses, et les rouleurs/baroudeurs/purs grimpeurs qui sont obligés d'anticiper pour gagner, sinon ils sont condamnés à faire des un fond de top 10 en étant bien placé au départ d'un sprint massif d'un peloton bien étiré ou un fond de top 10 dans une étape de montagne qui fini en sprint en petit comité :reflexion: Alors il faudrait peut-être inventer un nouveau mot pour définir ces coureurs qui anticipent pour la gagne, sortant des schémas tactiques habituels (l'effet de surprise étant la clé de leur réussite) :reflexion:

On peut aussi se poser la question du coup du km. Est-il réalisé par des baroudeurs ?

J'hésite à classer ces coureurs-là comme des anticipateurs à défaut de pouvoir les classer comme des baroudeurs :green:
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Par Bold Uccello
#2805359
Nopik a écrit :
26 avr. 2018, 22:45
L'an dernier on citait Vermote dans ce domaine aussi.


Mais bon, j'suis un peu déçu, ça parle des baroudeurs à l'ancienne, les adeptes de l'échappée de nazes. Je pensais que le sujet porterait sur les néo baroudeurs, ces leaders qui font des attaques au long cours dans le final d'une course. :siffle:
Vermote il me déçoit cette année, je l'avais Pronostiqué dans l'échappée de Roubaix car je le voyais bien faire un numéro à la place de Dillier. Bah j'ai eu tort et pi c'est tout. :spamafote:

T'es un peu dur avec les baroudeurs il faut bien quelques courageux pour animer les étapes chiantes, d'ailleurs les anciens baroudeurs était plus nombreux et se battaient parfois comme des chiffonnier pour prendre le bon coup, même defois ça prennait un bon moment avant que l'échappée se dessine :metalhead:
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Par levrai-dufaux
#2805503
Quelques figures historiques pour alimenter cette bonne idée de topic :wink: :

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Thierry Marie, le spécialiste du prologue, et ses fameux 234 kilomètres d'échappée solitaire sur le Tour 1991 :love: :love:
Après avoir compté près de 21 minutes d'avance sur le peloton, il l'emporte et prend le maillot jaune !

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Bien sûr, Jacky s'est essentiellement illustré sur les classiques, avec sa fantastique victoire sur le Ronde 92 après avoir distancé un autre baroudeur aguerri Thomas Wegmuller (également 2ème en échappée de Paris Roubaix 1988, un sacré maudit celui-là :rieur: ), et également une victoire sur Paris Tours. Mais il compte aussi plusieurs succès sur le Tour de France, et en particulier une belle victoire obtenue en 1994 en échappée avec le maillot de champion de France sur les épaules !

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A l'instar des sprinteurs, gagner sur les Champs Elysées pour un baroudeur constitue pratiquement un monument tant la difficulté est grande. Eddy Seigneur en 1994 est le seul à y être parvenu sur les 30 dernières années (Vinokourov en 2005 l'emportant plutôt en finisseur).
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Par veji2
#2805511
Les leaders qui attaquent de loin c'est un autre sujet, mais disons que dans ce profil des mecs comme Nibali capable d'efforts longs par rapport à des coureurs plus explosifs qu'eux, c'est un profil qu'on retrouve.

Pour les baroudeurs actuels, il y a en effet les bons clients, ceux dont, quand on entend leur nom dans une échappée, on se dit "oh oh y a moyen que ça aille loin ça". Je pense à De Gendt of course, mais aussi à un Luis Le par exemple. Voeckler était de ceux là et Calméjane est en passe d'en devenir.

C'est un des profils de coureurs dont on estime qu'ils seraient parmi les gros bénéficiaires d'un affaiblissement des collectifs via la diminution de la taille des équipes.
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Par Le sucre sportif
#2805531
levrai-dufaux a écrit :
27 avr. 2018, 13:21
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A l'instar des sprinteurs, gagner sur les Champs Elysées pour un baroudeur constitue pratiquement un monument tant la difficulté est grande. Eddy Seigneur en 1994 est le seul à y être parvenu sur les 30 dernières années (Vinokourov en 2005 l'emportant plutôt en finisseur).
Merci pour les photos ! Je n'ai pas vu la victoire d'Eddy Seigneur en direct mais elle est tellement mythique que tout les ans, les commentateurs rappellaient l'exploit d'Eddy Seigneur sur les champs en pronostiquant la victoire d'un sprinteur. L'exception qui confirme la règle :metalhead:

A mon avis, la réduction du nombre de coureurs par équipes va surtout avantager les leaders endurants qui pourront profiter bien plutôt qu'auparavant du manque d'équipiers de leurs conccurents pour tenter leur chance (comme on l'a vu sur les classiques) et je l'espère, les purs grimpeurs en montagne qui pourront plus facilement s'échapper face à des trains réduits.

Mais ce qui favorise le plus les baroudeurs matinaux, amha, c'est la stratégie de leur équipe : avec un équipier de moins, le leader peut demander à un baroudeur de le protéger plutôt que de s'échapper, car sa garde rapprochée est réduite. Les baroudeurs sont le plus souvent dans des équipes où il n'y a pas de coureurs qui visent le général (EF, Dimension Data, Lotto Soudal, les conti-pro) et on les voit plus souvent dans des courses non WT, car le niveau est plus hétérogène (moins de leaders, moins de sprinteurs favoris donc moins d'équipes pour rouler) et plus d'équipes avec des baroudeurs dans leur équipe.

Le constat triste de l'an passé, c'est que les 12 équipes qui ont un favoris/outsiders capable d'aller chercher un top 10/top 5 vont rouler, et donc s'il n'y a que trois clampains qui partent c'est mort ! Surtout face à des armadas comme QST sur le plat ou SKY dans les montagnes.

Comme le dit bien Offredo, il faudrait que les équipes qui ont peu de chances de jouer la gagne (qui n'ont pas l'un des 3 favoris) puissent laisser leur chance à leurs baroudeurs plutôt que de les faire cramer en tête de peloton pour favoriser les favoris :spamafote:

Sur le Romandie, hier, on avait peu de sprinteurs pour la gagne, car peu d'étapes de plat au programme donc peu d'équipes pour rouler. Et pour peu que l'équipe du favori soit faible (sur ce point, la réduction des équipes aide les baroudeurs) et ne veuille pas assumer la poursuite trop tôt, ou un rythme trop élevé, ça peut aller au bout !

Je pense que les De Gendt et les Luis-Léon Sanchez, en plus d'avoir fait leurs preuves et d'avoir la confiance de leurs DS, connaissent en fonction du contexte l'étape à viser sur une course par étape, et donc font mouche très souvent, ce ne sont pas que des bêtes à rouler, il y a du métier derrière :jap:
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Par pierrefromalsace
#2805546
Un des grands baroudeurs français des années 2000 c'est Sandy Casar, qui savait sentir les bons coups et s'échappait de préférence en montagne.

Au final, il compte un grand nombre de places et des victoires obtenues par cette méthode.

5ème aux Deux Alpes en 2002.
3ème à Chartres en 2004
2ème à Digne en 2005
2ème au Puy en 2005
2ème à Marseille en 2007
Vainqueur à Angoulême en 2007 (et quelle victoire ! à l'attaque à deux bornes de l'arrivée, repris à la flamme rouge, reste en tête, lance le sprint et gagne !)
2ème à Jausiers en 2008
2ème à Saint Girons en 2009
Vainqueur (sur tapis vert) à Bourg Saint Maurice en 2009
Vainqueur à Saint Jean de Maurienne en 2010
2ème à Pau en 2010
3ème à Saint Flour en 2011
3ème à Pignerol en 2011
6ème à Bellegarde sur Valserine en 2012
3ème à Foix en 2012.


Mais sa plus belle victoire de baroudeur reste à coup sûr la 4ème étape du Tour de Suisse 2003 (Losone), durant laquelle il est échappé avec Filippo Simeoni, est maillot jaune virtuel, voit son compagnon d'échappé cesser de le relayer, se met à rouler au ralenti, voit le peloton (pourtant battu à 10 km de l'arrivée) revenir, puis Kim Kirchen en mode coup du kilomètre le doubler, lance son sprinte, revient sur le Luxembourgeois qui lève les bras, et le saute sur la ligne, McEwen et O'Grady sur les talons.


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