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Modérateur : Modos VCN

#2804075
Une belle course ?



Donc nous avons, des leaders seuls ou presque, un mano à mano en plaine entre deux groupes, l'attaque d'un favori très loin de l'arrivée, un maillot de leader esseulé et limite, un contre du troisième, un vainqueur qui souffre pour conserver un petit écart sur la ligne avec le 3eme et un changement de leader au général. C'est le genre de scénario parfait.

Et là en plus, y'a du charisme et des Sky à la rue ! :green:
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Par metatron
#2804123
CaramelMou a écrit :
24 avr. 2018, 19:41
Pour vous le fait d'avoir des étapes de plaine longues ou très longues ça crée plus d'intensité pendant la course ? Les purges de la première semaine du dernier Tour faisaient toutes plus de 200 bornes (Liège, Vittel, Troyes, Nuits-Saint-Georges) avec mention spéciale pour celle en direction de Vittel avec le pauvre Van Keirsbulck seul à l'avant avec ses 13 minutes d'avance ...
Les longues étapes de plaine, c'est juste 3/5 échappés, un peloton qui contrôle à 150 bornes de l'arrivée et un écart max qui peine à dépasser les 4 minutes (sauf cas exceptionnel d'un ou deux coureurs à l'avant) :paf-mur:
Les longues étapes de plaine créent plus d'intensité que la moyenne des étapes de plaine. Mais ça reste bien en dessous des étapes vallonnées et montagneuses. En gros, quitte à faire des étapes plates, autant les faire longues parce que c'est un peu plus intéressant (en tout cas sur les 3 GT que j'ai testé).
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Par tuco
#2804125
dolipr4ne a écrit :
24 avr. 2018, 13:33
tuco a écrit :
23 avr. 2018, 21:53
-les échapppées-fleuves avec un coureur "pas cador mais attention", Pereiro style
-les attaques de leaders à 100 km de l'arrivée, Roubaix 16 style
-les GT ou non pas deux mais trois ou quatree leaders s'échangent le maillot toutes les grosses étapes (le truc qui n'est jamais arrivé)
-la course ou un énorme champion fait une perf hors du commun,Sallanches style (inacceptable sur VCN)
-une classique ou un vainqeur de GT s'impose, surtout si elle est pas ardennaise, peu importe le scenario
-un mano à mano style anquetil-poulidor ou coppi-bartali
-une course avec de la haine, des attaques sur crevaison, sur ennui mécanique, sur chute, sur pause pipi
-une course ou un mec bon en CLM mais mauvais en montagne s'accroche comme un damné et gagne le ponpon
-une course ou un grimpeur, largué à plusieurs minutes du rouleur, fait tout péter dans les cols (TDF 1998)
-une ardennaise lambda


et je dois oublier une dizaine de scénarios !
tu déconnes là? Tu voulais ecrire "flandrienne", non?

oui, of course :green:
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Par tuco
#2804126
metatron a écrit :
24 avr. 2018, 18:07


Image


je suis en désaccrd avec deux points de ce tableau : d'abord et surtout les étapes de montagne placées en toute fin de tour, et ensuite, à un degré moindre, je ne pense pas que les tappones provoquent de la faible intensité. En tout cas, pas en tant que tappone, mais en raison d'autres facteurs.
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Par metatron
#2804135
Pour la dernière étape de montagne je suis d'accord avec toi, mais ici il s'agit de toutes celles de la dernière semaine de course. Ca met surtout en avant qu'avec des organismes fatigués et moins d'équipiers, la course est un peu moins facile à cadenasser en moyenne.
Et pour les "tappone" tout dépend ta définition. Quand j'ai trié les étapes, j'ai pris les étapes de montagne annoncées comme telles par l'organisateur, et le critère "longue distance" c'est +200 km. Du coup l'étape du Mont Ventoux 2013 rentrait dans cette catégorie, alors que c'est une montée sèche.
Ma base de données est relativement faible avec 63 étapes, il aurait fallu faire des stats sur 10 ans de GT, c'est ce que je voulais faire mais ça prend un temps dingue et on n'a pas eu les financements pour continuer.
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Par ray
#2804136
Une belle course, c'est une (semi)classique belge avec un sale temps, des chutes et des crevaisons et un vainqueur belge, ou à défaut, qui ne soit ni Terpstra ni Valverde.
#2804213
Ca ne doit pas spécialement partir de loin un beau mouvement, ça peut être une belle course-poursuite, entre un peloton archi-favori et un jeune rouleur venu de nulle-part et qui lève victorieusement ses bras devant un troupeau de sprinteurs déchaînés


:love:

C'est aussi parce que, comme la victoire de Nibali sur MSR, ça n'arrive qu'une fois par an (et on ne sait jamais quelle course) que c'est beau :love:


:love:


Je viens de me rendre compte qu'une belle course, c'est une course où Caleb Ewan fait second :green:
Par Grammont
#2804217
metatron a écrit :
24 avr. 2018, 18:07
Le sucre sportif a écrit :
24 avr. 2018, 13:52


:super:

Il faudrait aussi savoir comment sont utilisés les équipiers, dans les équipes de 7 ou 8 (jusqu'à quand ils tiennent avec les favoris, leur rôle dans le final, s'ils prennent les échappées ...) :study:
Oui dans mes conclusions je mettais qu'après une phase de test on pourrait comparer les données avec des équipes réduites ou pas, et avec les oreillettes ou pas afin de voir si ça influençait le résultat du calcul. C'était en 2014 donc on n'avait pas encore réduit le nombre de coureurs par équipes. Pour l'utilisation des équipiers ça serait difficile de l'intégrer dans le calcul. L'idée première était d'avoir un calcul dépourvu de toute interprétation, donc basé uniquement sur des données concrètes : essentiellement les écarts en temps réel, le classement et le nombre de coureurs échappés.
Sur l'étude en question j'avais bossé sur toutes les étapes de 3 GT : TDF 2013 et 2014 et Giro 2014, en regroupant les étapes par points communs, j'avais fait des stats et ça donnait ça :

Image

Curieux de se donner tant de mal et oublier le plus important: des coureurs décidés à la faire cette course, et si ces coureurs sont des champions , on a une belle course
Le Nibali in crisi du giro 2016 a façonné une course magnifique comme le Hinault 84 et 86 sur le tour (ses défaites sont plus belles que ses victoires)
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Par metatron
#2804233
Si j'avais poursuivi ma base de données sur les GT des 10 dernières années, je voulais montrer notamment 2 choses : quand Contador est présent sur la course, elle devient plus intense. Et quand la Sky gagne la course, elle est en général moisie. Je pense sans prendre grand risque que ça se serait vérifié largement. :green:
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Par metatron
#2804234
Grammont a écrit :
25 avr. 2018, 11:06
metatron a écrit :
24 avr. 2018, 18:07


Oui dans mes conclusions je mettais qu'après une phase de test on pourrait comparer les données avec des équipes réduites ou pas, et avec les oreillettes ou pas afin de voir si ça influençait le résultat du calcul. C'était en 2014 donc on n'avait pas encore réduit le nombre de coureurs par équipes. Pour l'utilisation des équipiers ça serait difficile de l'intégrer dans le calcul. L'idée première était d'avoir un calcul dépourvu de toute interprétation, donc basé uniquement sur des données concrètes : essentiellement les écarts en temps réel, le classement et le nombre de coureurs échappés.
Sur l'étude en question j'avais bossé sur toutes les étapes de 3 GT : TDF 2013 et 2014 et Giro 2014, en regroupant les étapes par points communs, j'avais fait des stats et ça donnait ça :

Image

Curieux de se donner tant de mal et oublier le plus important: des coureurs décidés à la faire cette course, et si ces coureurs sont des champions , on a une belle course
Le Nibali in crisi du giro 2016 a façonné une course magnifique comme le Hinault 84 et 86 sur le tour (ses défaites sont plus belles que ses victoires)
Oui mais l'objectif était de donner des pistes aux organisateurs de GT pour rendre leur course plus intense. C'est à dire qu'ils tracent le parcours de manière à optimiser les chances d'avoir une course intéressante. Les coureurs décidés à faire la course, ça ne dépend pas de l'organisateur, c'est une variable qu'ils ne peuvent pas maitriser.
Bon c'est vrai que j'avais aussi fait des stats sur la météo, ça non plus ça ne se maitrise pas (quoique, en passant quelques jours en Bretagne, le Tour 2018 est prometteur de ce côté :siffle: )
#2804267
metatron a écrit :
25 avr. 2018, 11:39
Si j'avais poursuivi ma base de données sur les GT des 10 dernières années, je voulais montrer notamment 2 choses : quand Contador est présent sur la course, elle devient plus intense. Et quand la Sky gagne la course, elle est en général moisie. Je pense sans prendre grand risque que ça se serait vérifié largement. :green:
:kisskiss: :kisskiss: :kisskiss:
#2804274
El_Pistolero_07 a écrit :
25 avr. 2018, 13:45
metatron a écrit :
25 avr. 2018, 11:39
Si j'avais poursuivi ma base de données sur les GT des 10 dernières années, je voulais montrer notamment 2 choses : quand Contador est présent sur la course, elle devient plus intense. Et quand la Sky gagne la course, elle est en général moisie. Je pense sans prendre grand risque que ça se serait vérifié largement. :green:
:kisskiss: :kisskiss: :kisskiss:
Il faut quand même rappeler le contexte de Fuente Dé : Fuente Dé n'aurait jamais existé si Rodriguez ne s'était pas évertué à glaner toutes les bonif' possibles et imaginables à chaque arrivée au sommet, obligeant Contador à l'exploit en attaquant de loin.

Fuente Dé, c'est aussi et surtout grâce à Purito :study:
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Par Thor8_one
#2804682
Aujourd hui l étape du Tour de Romandie était une belle course.

Gougeard à été très fort, Gaudu (? Si c est bien lui) qui fait le km et fraile qui gagne en costeau.
J ai bcp aimé
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