El_Pistolero_07 a écrit : ↑20 juil. 2018, 19:01
TheChosenOne6 a écrit : ↑20 juil. 2018, 18:02
En fond de groupe sur une étape même un peu cuit tu peux suivre.
D’autant qu’on verra dès que ça va regrimper qu’il sera là.
Mais bien sur... On te mettra sur un vélo au départ d'une cyclo, on verra si c'est facile d'être dans les roues à 50km/h...
Tu sais, il faut pas croire que c'est facile, surtout pour un Bernal de 60 kg, un gars "lourd" va suivre plus facilement par inertie qu'un gars tout fin. Crois moi je sais de quoi je parle, tous les ans à la Corima je me mets à la planche pour tenir les groupes.
Exact. Dans les rangs juniors, Pantani (56kg) se faisait la peau pour suivre, sur le plat. Arrivé dans les bosses, évidemment, il prenait sa revanche, mais c'est en plaine qu'il a le plus souffert, avant de passer chez les pros (et même après). Un poids mouche comme Gaudu est dans le même cas, je crois.
Y a même pas besoin d'être chez les pros pour constater ça. Un copain à moi, qui n'a jamais atteint les 60 kg même après les fêtes de Bayonne et Pampelune, est cyclo dans un club ou certains poids lourds (parfois 100kg) n'hésitent pas faire parler leur puissance dans les parties planes, et il m'a confié qu'il souffrait le martyr dans les roues, s'accrochant pour ne pas les laisser partir. Après, pareil que pour les pros: quand ils arrivent sur Bilgossa, Arnostéguy ou même simplement Ispéguy, ben il les laisse derrière avant de les attendre au sommet.