Par charlix - 23 févr. 2018, 16:10
- 23 févr. 2018, 16:10
#2754910
Si Paris-Nice, historiquement a toujours conservé un certain avantage face à la concurrence italienne de Tirreno-Adriatico, la tendance s’est sensiblement inversée ces dernières années. Plus innovante en terme de parcours, l’épreuve italienne a en effet su attirer, au fil des années, un plateau de plus en plus relevé, et ce au détriment de la « Course au soleil ».
Toujours privilégiée des purs sprinters, Paris-Nice pourra cependant encore une fois en 2018, compter sur la plupart des hommes rapides du peloton pour assurer le spectacle lors des arrivées massives, et sur ce point, l’avantage va de nouveau à la course française.
Toutefois, le gros bémol pour ASO, c’est de voir que de plus en plus de coureurs par étapes semblent fuir les routes françaises du mois de mars, où la météo incertaine joue souvent un facteur important. Au plus grand bonheur des fans, mais dans le même temps au plus grand désarroi de ceux qui viennent dans l’optique de préparer le Tour de France ou le Giro.
Et c’est sur ce point que RCS a pris l’avantage, puisque Tirreno-Adriatico pourra se targuer d’avoir au départ de la course, les vainqueurs des 3 Grands Tours de la saison 2017. Et si l’on rajoute à cela la présence de Vincenzo Nibali, Fabio Aru, Richie Porte ou encore Rigoberto Uran, le plateau de candidats à la victoire finale s’annonce très dense. D’autant plus que comme un ultime pied de nez à Paris-Nice, Romain Bardet, a lui aussi décidé de privilégier l’Italie cette saison, au grand dam d’ASO, qui en dehors d’Ilnur Zakarin, n’aura au départ d'une de ses épreuves phares, aucun coureur ayant terminé dans le top 5 d’un Grand Tour en 2017.
Et malheureusement pour ASO, le même constat peut être dressé au niveau des coureurs de classiques qui seront très peu nombreux au départ de Paris-Nice, puisque les Greg Van Avermaet, Philippe Gilbert, Michal Kwiatkowski ou encore Peter Sagan ont d’ors et déjà annoncé privilégier la « Course des deux mers », alors que de l’autre côté des Alpes, on notera seulement la présence de Michael Matthews et d’Oliver Naesen.
Alors simple passage à vide pour Paris-Nice, ou véritable avantage pris par Tirreno-Adriatico, à vous de trancher...
Paris-Nice a t-il perdu son attrait au profit de Tirreno-Adriatico ?
[/b]Si Paris-Nice, historiquement a toujours conservé un certain avantage face à la concurrence italienne de Tirreno-Adriatico, la tendance s’est sensiblement inversée ces dernières années. Plus innovante en terme de parcours, l’épreuve italienne a en effet su attirer, au fil des années, un plateau de plus en plus relevé, et ce au détriment de la « Course au soleil ».
Toujours privilégiée des purs sprinters, Paris-Nice pourra cependant encore une fois en 2018, compter sur la plupart des hommes rapides du peloton pour assurer le spectacle lors des arrivées massives, et sur ce point, l’avantage va de nouveau à la course française.
Toutefois, le gros bémol pour ASO, c’est de voir que de plus en plus de coureurs par étapes semblent fuir les routes françaises du mois de mars, où la météo incertaine joue souvent un facteur important. Au plus grand bonheur des fans, mais dans le même temps au plus grand désarroi de ceux qui viennent dans l’optique de préparer le Tour de France ou le Giro.
Et c’est sur ce point que RCS a pris l’avantage, puisque Tirreno-Adriatico pourra se targuer d’avoir au départ de la course, les vainqueurs des 3 Grands Tours de la saison 2017. Et si l’on rajoute à cela la présence de Vincenzo Nibali, Fabio Aru, Richie Porte ou encore Rigoberto Uran, le plateau de candidats à la victoire finale s’annonce très dense. D’autant plus que comme un ultime pied de nez à Paris-Nice, Romain Bardet, a lui aussi décidé de privilégier l’Italie cette saison, au grand dam d’ASO, qui en dehors d’Ilnur Zakarin, n’aura au départ d'une de ses épreuves phares, aucun coureur ayant terminé dans le top 5 d’un Grand Tour en 2017.
Et malheureusement pour ASO, le même constat peut être dressé au niveau des coureurs de classiques qui seront très peu nombreux au départ de Paris-Nice, puisque les Greg Van Avermaet, Philippe Gilbert, Michal Kwiatkowski ou encore Peter Sagan ont d’ors et déjà annoncé privilégier la « Course des deux mers », alors que de l’autre côté des Alpes, on notera seulement la présence de Michael Matthews et d’Oliver Naesen.
Alors simple passage à vide pour Paris-Nice, ou véritable avantage pris par Tirreno-Adriatico, à vous de trancher...