Forum cyclisme de Velo-Club du Net

[/b]



Si Paris-Nice, historiquement a toujours conservé un certain avantage face à la concurrence italienne de Tirreno-Adriatico, la tendance s’est sensiblement inversée ces dernières années. Plus innovante en terme de parcours, l’épreuve italienne a en effet su attirer, au fil des années, un plateau de plus en plus relevé, et ce au détriment de la « Course au soleil ».

Toujours privilégiée des purs sprinters, Paris-Nice pourra cependant encore une fois en 2018, compter sur la plupart des hommes rapides du peloton pour assurer le spectacle lors des arrivées massives, et sur ce point, l’avantage va de nouveau à la course française.

Toutefois, le gros bémol pour ASO, c’est de voir que de plus en plus de coureurs par étapes semblent fuir les routes françaises du mois de mars, où la météo incertaine joue souvent un facteur important. Au plus grand bonheur des fans, mais dans le même temps au plus grand désarroi de ceux qui viennent dans l’optique de préparer le Tour de France ou le Giro.

Et c’est sur ce point que RCS a pris l’avantage, puisque Tirreno-Adriatico pourra se targuer d’avoir au départ de la course, les vainqueurs des 3 Grands Tours de la saison 2017. Et si l’on rajoute à cela la présence de Vincenzo Nibali, Fabio Aru, Richie Porte ou encore Rigoberto Uran, le plateau de candidats à la victoire finale s’annonce très dense. D’autant plus que comme un ultime pied de nez à Paris-Nice, Romain Bardet, a lui aussi décidé de privilégier l’Italie cette saison, au grand dam d’ASO, qui en dehors d’Ilnur Zakarin, n’aura au départ d'une de ses épreuves phares, aucun coureur ayant terminé dans le top 5 d’un Grand Tour en 2017.

Et malheureusement pour ASO, le même constat peut être dressé au niveau des coureurs de classiques qui seront très peu nombreux au départ de Paris-Nice, puisque les Greg Van Avermaet, Philippe Gilbert, Michal Kwiatkowski ou encore Peter Sagan ont d’ors et déjà annoncé privilégier la « Course des deux mers », alors que de l’autre côté des Alpes, on notera seulement la présence de Michael Matthews et d’Oliver Naesen.

Alors simple passage à vide pour Paris-Nice, ou véritable avantage pris par Tirreno-Adriatico, à vous de trancher...

J'ai mis à valeur égale. Mais TA ces toutes dernières années a aussi vu des étapes annulées, la course et le parcours sont devenus stéréotypés, donc d'un point de vue sportif, avantage à PN. Avantage rattrapé par TA pour la SL -> valeur égale

De même.
Ces courses se sont internationalisées, et les coureurs changent plus facilement d'une année sur l'autre leur programme.

J'ai répondu PN. Je ne saurais expliquer pourquoi. Mais je trouve PN bien plus passionnante que TA.

Paris Nice, bien plus intéressant à suivre que Tirreno.

Tirreno me fait plus rêver que Paris-Nice, peut-être parce que c'est la course italienne avant MSR et que j'aime beaucoup l'enchaînement. J'ai mis le Tirreno mais ça reste personnel.

Sous le prisme "coureurs de GT" en effet TA a pris pas mal d'avance en devenant un énième mini GT (montagne et CLM).
Et c'est vrai aussi que pas mal de classicmen s'y alignent, je ne sais pas si c'est une histoire de calendrier (nombre de jours entre les épreuves ?). Mais ça me semble moins "décisif" comme élément.

Ceci dit, pour moi les 2 sont et restent à égalité. J'aime bien quand chaque épreuve à un peu sa spécificité.

valeur égale pour moi

et Tirreno a perdu beaucoup d'attrait depuis qu'elle est devenue une course par étapes standard CLM + arrivée au sommet

La question du sondage porte sur "la course la plus importante", donc avantage à Tirreno qui semble plus importante pour les coureurs.
Mais je préfère Paris Nice, et de loin.

Pour moi plus PN mais TA est une très grande course aussi.
J aurais pu mettre à égalité, mais mon coeur et mes souvenirs d enfance ont forcés ma mains lol

Pour moi, Cela se vaut. D'une année à l'autre les coureurs choisissent l'une ou l'autre en fonction de leurs objectifs. Le plateau est donc variable sans que cela rende une course plus importante que l'autre

Paris-Nice, et là je repense à l'an dernier...plus belle course à étape 2017.

A noter aussi que si les coureurs de grand tour privilégient le plus souvent Tirreno-Adriatico ces dernières années, c'est aussi parce que la course italienne est beaucoup moins nerveuse que Paris-Nice. Il y a moins de risques de mauvaises chutes, ça roule moins vite, il y a moins de médias, etc.

Le plateau souvent très riche du Tour de Catalogne s'explique en partie pour les mêmes raisons d'ailleurs.

Historiquement, le standing de Paris-Nice est bien plus grand que celui de Tirreno. Faut savoir que pendant longtemps, l'ordre chronologique des grandes courses cyclistes était limpide: 1 Paris Nice 2 les classiques printanières 3 La Vuelta 4 le Giro 5 le Tour 6 les Mondiaux 7 le Tour de Lombardie. Jusqu'en 1995, c'était ça.

Les choses ont bougé avec le déplacement de la Vuelta puis l'apparition du World Tour. Anquetil, Poulidor, Merckx, Zoetemelk, Hinault, Fignon, Kelly, Jalabert, Indurain, Rominger et les autres ne prenaient pas le départ de la course au soleil pour se préparer: ils venaient pour gagner !! C'était une époque ou, dans l'esprit des coureurs, Paris-Nice était une course plus importante que le Pays-Basque, la Romandie ou le Dauphiné. Est-ce toujours le cas ?? Malheureusement, je ne crois pas. Pour quelle raison profonde ?? Sais pas.

TA n'a cessé d'innover et PN est resté dans ses standards
donc TA pour moi

Ilnur majka a écrit : ↑

23 févr. 2018, 19:41

TA n'a cessé d'innover et PN est resté dans ses standards
donc TA pour moi

Non tu dis des bêtises Ilnur. PN 2014, sans CLM ni arrivée au sommet, c'est une innovation, finir au sommet de la couillole aussi, en 2016, l'étape avec les chemins c'est une innovation toujours... Pendant ce temps, TA nous refait le même parcours.

Paris Nice qui a su garder ses traditions, malgré les années, à travers les premières étapes rythmées par les bordures, les contreforts des volcans et les parcours moyennant la surface ébaubi qui surplombe les prémices lointain d'une Ligure majestueuse.

Pour TA, le parcours me répugne avec cette course de cote bien dégueulasse représentant allègrement la chirurgie plastique des bimbos de la SKY.
Bordel quand je revois l'étape qui arrivait du coté de Colmurano avec le Sasso Tetto à 50 km ,et avec une fin d'étape bie nvallonné (Scarpa ), je regrette ce changement qui avait pour but d'attirer les coureurs de CG...

El_Pistolero_07 a écrit : ↑

23 févr. 2018, 19:50

Ilnur majka a écrit : ↑

23 févr. 2018, 19:41

TA n'a cessé d'innover et PN est resté dans ses standards
donc TA pour moi

Non tu dis des bêtises Ilnur. PN 2014, sans CLM ni arrivée au sommet, c'est une innovation, finir au sommet de la couillole aussi, en 2016, l'étape avec les chemins c'est une innovation toujours... Pendant ce temps, TA nous refait le même parcours.

TA qui introduit les CLMPE,des gros étapes de puncheurs ça innove
excepté la traditionnel arrivée du Termillo
perso je trouve que le parcours de PN c'est du Stéréotypé
Je ne pense pas que ces innovations de l'ASO n'impacte véritablement les résultats
prenons l'exemple des chemins de calcaires quels décalages nous ont t'ils fourni?Aucun favori lâché pas de réel spectacle

Noé a écrit : ↑

23 févr. 2018, 17:37

La question du sondage porte sur "la course la plus importante", donc avantage à Tirreno qui semble plus importante pour les coureurs.
Mais je préfère Paris Nice, et de loin.

Oui, comme le dit Noé, la question c'était plus de savoir si dans l'esprit des coureurs, TA n'a pas supplanté PN. Après Pinot l'an passé, je trouve par exemple ça assez symptomatique de voir que c'est au tour de Bardet de privilégier l'Italie.

SVP des deux courses lequel souffre plus de reports d'étapes dus aux conditions météorologiques?