C'est un gars bien, Offredo...
"Yohann, vous êtes français mais pour vous, il n’y a pas photo, le pays du vélo, c’est bel et bien la Belgique ?
"C’est clair ! Il y a un sentiment très particulier en Belgique. Vous savez, le vélo en France est très populaire, pas forcément dans le sens péjoratif du terme mais ça fait partie du folklore national. Le vélo en Belgique est vraiment dans le cœur des gens et on le voit avec le public massé sur le bord des routes, avec l’ambiance qu’il y a aussi bien sur les cyclo-cross que sur les classiques ! C’est quelque chose de très particulier. Votre pays reste pour moi l’essence du vélo. Dans le mot 'classique', il y a… 'classique', il y a une espèce de continuité avec nos anciens. Et c’est ce qui m’attire dans le cyclisme." "
Les supporters flamands reconnaissent le coureur français que vous êtes. C’est à ce genre de détail que l’on comprend que l’on a affaire à un public de connaisseurs, non ?
"Je me suis souvent fait la réflexion oui. En juillet dernier, sur le Tour de France, j’avais l’impression d’être un néopro. On ne me reconnaissait pas alors que ça fait douze ans que je suis professionnel et que j’ai régulièrement terminé dans le Top 10 des classiques. Le public belge me connaît, le public français un peu moins. Ici, il y a un public de connaisseurs, un public de passionnés. Et encore une fois, c’est un public qui a le vélo dans son cœur !"
La suite: https://www.rtbf.be/sport/cyclisme/deta ... id=9848895