Il est clair qu'il n'y avait guère que des "fers à repasser" devant. On a pu parler des références en montagne de Craddock, mais ce n'est plus du tout le même coureur même s'il y a une petite amélioration par rapport à 2017 où il n'arrivait à rien. Pour un peu il ne serait même pas parvenu à lâcher le grand grimpeur Greipel (
) avant d'être repris...
Avec les enjeux WT, on trouve toujours du monde pour rouler plutôt que de laisser toute la responsabilité de la course à l'équipe du leader. Quand la situation peut devenir dangereuse, il est possible de voir 4-5-6 équipes rouler, dès lors qu'on sait à quoi s'attendre à l'arrivée, que ce soit un sprint massif ou un gros col. Impossible de résister à ça.
Ceci étant dit, je ne suis pas certain que l'échappée roulait complètement à bloc devant hier même si ça tournait bien, et ce justement à cause de l'ascension finale et des capacités de grimpeurs des coureurs présents à l'avant, ils ont surement voulu en garder un peu même si ça ne s'est pas vraiment vu une fois dans l'ascension.
Alors après, je ne sais pas s'il faut agir sur la législation et d'imposer des limites concernant la poursuite des échappées, nombre de coureurs max, nombre d'équipes concernées ou non, mais comment?...
Pour commencer, s'il y avait moins de véhicules entre l'échappée et le peloton, le couloir aérodynamique créé serait déjà moindre.