Vu que le débat sur la pertinence des arrivées au sommet et des courses de côte est un classique de ce forum, je me permets de vous partager ce qui suit et qui m'a fortement fait penser au forum.
Je me documente sur la 1e arrivée à l'Alpe d'Huez de l'histoire du Tour, en 1952, victoire sans appel de Coppi au sommet. Il faut savoir que c'est le 1e arrivée au sommet de l'histoire du Tour de France (il y en aura 2 autres sur la même édition ensuite : Sestrières puis Puy-de-Dôme). Il faut savoir aussi qu'il n'y avait aucune autre difficulté sur le parcours du jour : 266 km entre Lausanne et l'Alpe d'Huez, 100% plat à l'exception des 21 lacets finaux.
Or voici ce qu'en disait le lendemain Claude Tillet, envoyé spécial pour L'Equipe sur le Tour :
« Cette journée se traduisit par 15 kilomètres de course et ne milita donc pas (mais on ne peut étayer un jugement solide sur un cas isolé) en faveur des arrivées «"en haut".»
Bref, il y a 66 ans déjà, on se posait les mêmes questions