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Chris Froome doit-il être suspendu par l'UCI?

Oui
129
75%
Non
10
6%
Trop tôt pour se prononcer
32
19%
#2853993
Wombat a écrit :
05 juil. 2018, 15:01
Non mais le scientifique qui sort du bois pour nous expliquer que son test était faux parce qu'il ne prenait pas en compte la déshydratation (alors qu'il y a eu un taux corrigé justement en tenant généreusement compte de ce critère). C'est d'ailleurs débile de s'amuser à prétendre le contraire corriger des valeurs bios en fonction de la déshydratation même des labos de campagne le font en routine, si ça avait suffi pour innocenter Froome il n'y aurait pas eu d'affaire.

Et il nous explique qu'on devrait mener des études sur trois semaines à plus de 30 °C sur des asthmatiques. Faut pas aussi que le témoin soit quadruple vainqueur du TOur de France et s'appelle Chris Froome pour que l'étude soit valable aussi. :rieur:


La vérité est toujours inchangée. Du jour au lendemain Froome a vu un de ses paramètres bio crevé le plafond sans aucune raison, ni justification apparente. Chose qui ne lui était JAMAIS arrivé sur aucun GT alors que depuis 2011 il doit être contrôlé sur 90 % des étape.

Froome sait qu'il a triché, l'UCI et l'AMA savent qu'il a triché, ses collègues et les suiveurs savent qu'il a triché, mais il n'aura rien. Après c'est pas un drame non plus ce genre de trucs arrivent tout le temps à des magouilleurs politiques criblés de procès qui finissent toujours par s'en sortir.
Il dit pas vraiment ça, il dit plutôt qu'il aurait préféré mener de nombreuses études sur de nombreux coureurs en administrant des doses différentes et en analysant l'élimination dans le temps avant de définir un taux. Enfin une vraie étude pharmaco cinétique quoi. Si ça n'a pas été fait, c'est franchement grave.

Maintenant, je suis d'accord avec le contexte. J'ajouterais même que le taux explose le jour d'une victoire, le lendemain d'une perte de temps, et qu'en plus ce jour là, la météo n'était pas caniculaire. Ca met franchement à mal la théorie de la déshydratation. Après, comme ils ont l'air de tout calculer chez Sky, ils doivent savoir précisément quelle quantité d'eau Froome doit consommer pour finir déshydrater juste après la ligne.

Par contre je ne suis pas d'accord, Froome ne sait pas forcément s'il a triché. Il m'a l'air tellement auto-persuadé de son innocence, d'avoir fait tout comme Dave lui a dit de faire, qu'il n'a pas forcément conscience de sa culpabilité (tout comme Petacchi d'ailleurs)
#2854044
Taosloop a écrit :
05 juil. 2018, 16:33
Wombat a écrit :
05 juil. 2018, 15:01
Non mais le scientifique qui sort du bois pour nous expliquer que son test était faux parce qu'il ne prenait pas en compte la déshydratation (alors qu'il y a eu un taux corrigé justement en tenant généreusement compte de ce critère). C'est d'ailleurs débile de s'amuser à prétendre le contraire corriger des valeurs bios en fonction de la déshydratation même des labos de campagne le font en routine, si ça avait suffi pour innocenter Froome il n'y aurait pas eu d'affaire.

Et il nous explique qu'on devrait mener des études sur trois semaines à plus de 30 °C sur des asthmatiques. Faut pas aussi que le témoin soit quadruple vainqueur du TOur de France et s'appelle Chris Froome pour que l'étude soit valable aussi. :rieur:


La vérité est toujours inchangée. Du jour au lendemain Froome a vu un de ses paramètres bio crevé le plafond sans aucune raison, ni justification apparente. Chose qui ne lui était JAMAIS arrivé sur aucun GT alors que depuis 2011 il doit être contrôlé sur 90 % des étape.

Froome sait qu'il a triché, l'UCI et l'AMA savent qu'il a triché, ses collègues et les suiveurs savent qu'il a triché, mais il n'aura rien. Après c'est pas un drame non plus ce genre de trucs arrivent tout le temps à des magouilleurs politiques criblés de procès qui finissent toujours par s'en sortir.
Il dit pas vraiment ça, il dit plutôt qu'il aurait préféré mener de nombreuses études sur de nombreux coureurs en administrant des doses différentes et en analysant l'élimination dans le temps avant de définir un taux. Enfin une vraie étude pharmaco cinétique quoi. Si ça n'a pas été fait, c'est franchement grave.

Maintenant, je suis d'accord avec le contexte. J'ajouterais même que le taux explose le jour d'une victoire, le lendemain d'une perte de temps, et qu'en plus ce jour là, la météo n'était pas caniculaire. Ca met franchement à mal la théorie de la déshydratation. Après, comme ils ont l'air de tout calculer chez Sky, ils doivent savoir précisément quelle quantité d'eau Froome doit consommer pour finir déshydrater juste après la ligne.

Par contre je ne suis pas d'accord, Froome ne sait pas forcément s'il a triché. Il m'a l'air tellement auto-persuadé de son innocence, d'avoir fait tout comme Dave lui a dit de faire, qu'il n'a pas forcément conscience de sa culpabilité (tout comme Petacchi d'ailleurs)
JE réitère, Froome sait qu'il a enfreint le règlement.

Après effectivement de son point de vue est ce qu'il a "triché" (avec ce que ça implique de notions morale), sûrement que non.
#2854322
CrocoboyMr0 a écrit :
05 juil. 2018, 23:16
On parle de champion là pas ceux qui incarnent la déchéance de l'Italie :elephant:

Deux poids deux mesures (désolé mais j'ai dû mal à mettre un éléphant tant ce que tu dis reflète le cœur du problème : la différence du jugement suivant le statut du coureur) :spamafote:
#2854359
AlbatorConterdo a écrit :
05 juil. 2018, 18:08
Il manque Ulissi dans ce passage...pourquoi n'est il pas évoqué ? :reflexion:
Pettacchi, ok, Froome, ok, mais pas lui ?...étrange, non ?
Et Taliani, pour ses 4 ans de suspension, il n' a rien dit ? :siffle:
C'est surtout qu'Ulissi ne s'est (encore) pas exprimé, si ? Et c'est quoi l'affaire Taliani j'ai loupé celle là.
#2854362
charlix a écrit :
05 juil. 2018, 13:28
source : thetimes

The sports scientist responsible for the salbutamol regulations that left Chris Froome fighting to save his reputation has admitted that the World Anti-Doping Agency (Wada) rules are flawed and need an overhaul because of the risk of false positives.

Ken Fitch said that he had to support Froome’s case, which he did with a written submission, because he felt that the Wada threshold, based on his studies, was catching innocent athletes. Professor Fitch believes that Wada’s statement clearing Froome of an adverse analytical finding (AAF) from La Vuelta last year was “unprecedented”.

Professor Fitch, who works for the University of Western Australia, told The Times: “The outcome of this is groundbreaking. It’s big not just for Chris but for asthmatic athletes and for the Wada rules. Most significantly, they have accepted that the salbutamol you take and the level in your urine do not necessarily correlate . . . They should have accepted it years ago.”
[...]
Un peu facile, le Ken Fitch - qui appelle d'ailleurs Froome par son prénom, détail amusant... (du moins si la citation de l'article ci-dessus est fidèle).

Déjà, on peut douter qu'un seul scientifique ait été, à lui tout seul, responsable de la fixation du seuil admissible de salbutamol. Et même si c'était le cas, il a dû se baser sur une étude pour le fixer. Or, normalement, de telles études doivent être validées par un collège d'experts avant d'être publiées, non? Il n'y a donc pas "un" mec qui aurait fixé le seuil et fait une boulette, mais évidemment plusieurs scientifiques impliqués. De plus, comme ce test est utilisé depuis plusieurs années, il est probable que plusieurs spécialistes se soient familiarisés avec depuis. Ça fait autant d'experts supplémentaires qui peuvent se prononcer sur le sujet...

Je retiens, en tout cas, que plusieurs d'entre eux se sont exprimés sur le cas Froome sans la moindre ambigüité. Par exemple, le médecin du sport Gérald Gremion, qui est l'interlocuteur n°1 des médias en Suisse francophone quand on parle médecine sportive et dopage, a déclaré sans ambages (ici) que, "à haute dose, le salbutamol est un produit dopant", et que la dose mesurée chez Froome "représente pratiquement 10 fois ce qu'on retrouve dans l'urine d'une personne qui est normalement traitée contre l'asthme".

Dans la catégorie des plus catégoriques encore, on trouve les experts du laboratoire anti-dopage de Barcelone, qui est, sauf erreur (corrigez-moi svp) la référence en matière de détection du salbutamol, et qui est le labo qui a développé le test permettant de différencier la prise de salbutamol par inhalation des autres prises. Or, dans le jugement rendu par le TAS suite au contrôle positif de Petacchi, on peut lire de larges extraits de l'avis de ce laboratoire de Barcelone face au taux mesuré chez l'italien (1352 ng/ml). Pour eux:

> Une dose de 1352 ng/ml de salbutamol dans l'urine ne peux pas être mesurée si l'on a utilisé uniquement un inhalateur et en respectant le dosage maximal fixé par le règlement antidopage (au passage, ce maximum est le même que celui qui figure sur la notice du médicament). Cette conclusion, d'ailleurs, n'est pas seulement celle du labo de Barcelone, mais elle est appuyée par le labo de Rome et accompagnée de plusieurs études scientifiques.

De plus, comment un test qui a été utilisé des dizaines de milliers de fois pourrait-il, du jour au lendemain, ne pas être fiable et occasionner des faux positifs? En la matière, le jugement du TAS (toujours lui) contient des chiffres très intéressants. Ainsi, selon le directeur du laboratoire anti-dopage de Rome, 60'000 à 70'000 échantillons ont été testés par le labo depuis sa mise au point, dont 80% appartenaient à des sportifs. Or, un taux de salbutamol supérieur à 1000 ng/ml n'a été retrouvé que dans 5 à 6 échantillons. Ça fait moins d'un sur 10'000. Autrement dit, le dépassement du seuil de 1000 ng/ml est exceptionnellement rare. Quel malchanceux, ce Froome!
Autre exemple, encore nettement plus parlant, et toujours donné par le labo de Rome: sur les 1450 échantillons testés pendant les Jeux Olympiques de Turin, on a retrouvé du salbutamol dans 16 d'entre eux (1.1% des cas, ce qui semble être nettement moins que la proportion d'athlètes qui utilise de la ventoline, non?). Or, aucun des 16 échantillons ne dépassait 300 ng/l de salbutamol. On a donc retrouvé, chez Froome, près de 7 fois plus de salbutamol que dans les échantillons les plus contaminés analysés pendant la totalité des JO de Turin.

Quand je tape "Ken Fitch" sur google et que je tombe sur des articles titrés "La « terrible boulette » du professeur Fitch" et autres variantes dans toute la page de résultats, je me dis que Sky est douée en communication. Ça pue gravement la Fake News.
#2854381
AlbatorConterdo a écrit :
05 juil. 2018, 18:08
Il manque Ulissi dans ce passage...pourquoi n'est il pas évoqué ? :reflexion:
Pettacchi, ok, Froome, ok, mais pas lui ?...étrange, non ?
Et Taliani, pour ses 4 ans de suspension, il n' a rien dit ? :siffle:
Oui, mais eux, ils auraient trichés tôt ou tard, c'est génético-culturel. Ces suspensions, c'était de la prévention. :elephant:
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