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Chris Froome doit-il être suspendu par l'UCI?

Oui
129
75%
Non
10
6%
Trop tôt pour se prononcer
32
19%
#2831914
Bradounet_ a écrit :
27 mai 2018, 12:40
Je me suis procuré la lettre que Sir Christopher Froome (nul doute à présent qu'il sera anobli par Babeth, enfin faut se dépêcher quand même) a envoyée à la fédération internationale dans laquelle il demande de précipiter le verdict et de passer l'éponge :
L'UCI, L'UCI dépêche toi, on vit,
On ne meurt qu'une fois...
Et on n'a le temps de rien,
Que c'est déjà la fin mais...

C'est pas marqué dans les livres,
Que le plus important à vivre,
Est de vivre au jour le jour.
Le temps c'est de l'Amour.

L'UCI, l'UCI t'encombre pas
De souvenirs, de choses comme ça.
Aucun regret ne vaut le coup
Pour qu'on le garde en nous...
Moi j ai trouvé celle là... plus louche encore et qui parle bien de la sky
L'UCI in the sky with diamonds
L'UCI in the sky with diamonds
L'UCI in the sky with diamonds
C est lui le diamant a priori
#2832059
On3 a écrit :
27 mai 2018, 11:29
Thrice a écrit :
26 mai 2018, 17:40


La suspension elle-même débutera à compter de la décision du tribunal, et impliquera l'annulation de la Vuelta.

Les résultats intermédiaires entre Vuelta et suspension, c'est au choix du tribunal, et pour un contrôle anormal n'impliquant pas suspension et ayant permis au coureur de produire plusieurs mois de résultats je ne pense pas qu'il annulera ces résultats.

Je ne remets pas en cause ce que tu dis mais quelles sont tes sources ?

Article 10.8 du règlement antidopage

10.8 Annulation de résultats obtenus dans des compétition s postérieures au prélèvement de l’échantillon ou à la perpétration de la violation des Règles antidopage
En plus de l’ annulation automatique des résultats obtenus à la compétition au cours de laquelle un échantillon positif a été recueilli en vertu de l’article 9, tous les autres résultats de compétition obtenus par le coureur à compter de la date du prélèvement de l’ échantillon positif (en compétition ou hors compétition) ou de la perpétration d’une autre violation des Règles antidopage seront annulés , avec toutes les conséquences qui en résultent, incluant le retrait de l’ensemble des médailles, points et prix, jusqu’au début de la suspension provisoire ou de la suspension , à moins qu’un autre traitement ne se justifie pour des raisons d’équité.
#2832067
Bon j’essaye de résumer ce que j’ai compris dite moi si je me trompe.

Chris Froome à subit un contrôle anormal au Salbutamol le 7 septembre dernier sur la Vuelta.
Je n’ai pas trouvé le taux exact mais il serait à environs 2000ng/mL contre une limite à 1000ng/mL

Le salbutamol n’étant pas interdit Froome ne subit pas de suspension automatique bien que son contrôle soit jugé comme un contrôle anormal par l’UCI jusqu’à qu’il prouve que cela ne résulte pas d’un mauvais usage.
Spoiler : :
C’est cela qui lui permet de courir en attendant. Comme d’habitude les coureurs sont automatiquement suspendus à titre provisoire ils font rarement durer les procédures. Il semblerait que ici Froome et ses avocats soient pas contre faire durer ou prennent du temps pour apporter leurs éléments objectifs. La frontière entre contrôle anormal et infraction aux règles anti-dopage semble plus étroite dans les lois de l’UCI que dans la réalité pour un quadruple vainqueur du tour. Cependant la charge de la preuve semble être sur ses épaules.
Pour ceux que ca intéresse un peu de physiologie :
Spoiler : :
Le salbutamol appartient à la classe pharmacologique des Bêta 2 mimétiques (ou agonistes bêta 2 adrénergique). Son effet principal est de diminuer la contraction des muscles lisses (non contrôlable par la pensée) et son utilisation principale est dans les pathologies de contraction bronchique (BPCO et asthme surtout).
Le salbutamol par voie inhalé (les puff ou les nébuliseurs) n’ont pas d’effet systémique (d’effet sur le reste du corps) car une très petite partie seulement passe dans le sang.
Pour les cachets/seringue on retrouve des effets de long terme. Bien entendu il existe un effet sur les muscles lisses (plus diffus que par inhalation) mais aussi un effet anabolisant.
Je ne pense pas que le cas Froome qui nous intéresse ici soit très en rapport avec l’usage médical initial de ces traitements développées pour le traitement à court terme du travail prématuré.

La forme inhalée est la seule autorisée par la liste anti-dopage de l’UCI.
Spoiler : :
Le salbutamol ne nécessite pas d’AUT. Souvent associé aux corticoïdes en médecine humaine comme traitement de fond de l’asthme, il existe une confusion car les corticoïdes eux nécessite une AUT.
Pour ceux que ca intéresse un peu de pharmacologie
Spoiler : :
Toute les données sont issu de la RCP/monographie du produit aussi bien déposé au canada qu’en France, sauf pour les taux en fonctions de la prise.
Lorsqu’il est pris par voie inhalée une grande partie de la dose va vers le tube digestif et est « perdu » (pas absorber ect). Les 10 % de la dose qui aboutissent aux bronches sont absorbés et exercent une action directement dans les bronches.

L’effet met quelques minutes à s’installer (5 à 15) et un effet bronchodilatateur est constatée jusqu’à 3 à 6 heures après la prise. La prise de grande dose n’entraîne pas forcément une plus grande réponse. De manière générale l’effet est très fort dans les cas de bronchoconstriction mais plus discutée pour améliorer un individu sain.

La dose maximum recommandé par l’autorisation de mise sur le marché et la dose maximum autorisé par l’UCI sont de 1600 ug/24h sans dépasser les 800ug par 12h. Cela représente jusqu’à 16 puff d’inhalateur.

Le taux sanguin (plasmatique) est extrêmement faible et l’élimination se fait par métabolisation au niveau hépatique et une évacuation rénale.

Le salbutamol IV (idem pour des spécialitées per os avec juste une biodisponibilitée plus faible) entraîne des taux urinaires de salbutamol de l’ordre de 1000- 2000 ng/mL selon les études (à des doses classiques).
Le salbutamol par voie aérienne est détectable dans les urines, mais son taux est généralement très faible. Les études pour fixer la limite n’ont retrouvé qu’un seul cas au dessus des 1000ng/L et encore c’était avant d’appliquer un correctif (probablement liés à la plus ou moins grande dilution des urines en fonction des autres composants). Aucun autres prélèvement ne dépasser les 600ng/mL
La question est donc de savoir si le taux de Salbutamol retrouvé dans les urines du kényan blanc sont issus d’une prise normale de puff de salbutamol ou d’une prise excessive de puff (ce à quoi je crois moyen, car il faudrait alors vraiment en prendre beaucoup d’un coup, sûrement plus que 2 fois la dose) soit d’une prise de Salbutamol par une autre voie, ce qui est prohibé.

Pour être clair on parle d’urine, donc des phénomènes de concentrations de certains produits peuvent exister. Si vous prenez un produit qui va directement dans la vessie vous en aurez une certaine quantité. Selon que vous soyez allez boire un coup ou non vous allez pas pisser le même volume. Le produit pourra donc être plus ou moins concentré.


Concernant la sanction

Si Froome est reconnu coupable aux règles anti dopages que risque il ?

Une sanction de deux ans si il est reconnu comme coupable d’une pratique dopante. Mais comme d’habitude avec des possibilités de diminution de la peine.


Quand pourra commencer sa sanction ?
Spoiler : :
L'article 10.8 du règlement de l'UCI sur le dopage dit

Annulation de résultats obtenus dans des compétitions postérieures au prélèvement
de l’échantillon ou à la perpétration de la violation des Règles antidopage
En plus de l’annulation automatique des résultats obtenus à la compétition au cours de
laquelle un échantillon positif a été recueilli en vertu de l’article 9, tous les autres résultats
de compétition obtenus par le coureur à compter de la date du prélèvement de l’échantillon
positif (en compétition ou hors compétition) ou de la perpétration d’une autre violation des
Règles antidopage seront annulés, avec toutes les conséquences qui en résultent, incluant
le retrait de l’ensemble des médailles, points et prix, jusqu’au début de la suspension
provisoire ou de la suspension, à moins qu’un autre traitement ne se justifie pour des
raisons d’équité.
Si on excepte la dernière phrase ambigu cela ne semble plus faire aucun doute.

D’autres cyclistes ont eu des petits problèmes avec le salbutamol :
Spoiler : :
Pettachi :
Suspendu 1 an par le TAS après avoir été blanchi par sa fédé. Il avait une AUT (obligatoire à l’époque?) mais n’a pu apporter la preuve que le taux venait de là.

Ulissi :
Choper avec un taux de 1920ng/mL il est condamné à 9 mois de suspension (tout le monde parle de 6 mois donc aurait-il eu une remise de peine ?). Il a plaidé la négligence sans intention dopante. Les choses semblent peu claire sur sa défense. Il a eu recours à la même défense que froome dans un premier temps (prise normale de puff). Il a par la suite reconnu une négligence, certains sites évoquent une déclaration qui parle d’un excès de puff mais si ca se trouve il a reconnu une prise d’un médicament autre sans intention de se doper.

Bon voila ma vision de pharmacologue de canapé. Mais il faut pas sombrer dans la diffamation Froome à peut être juste pas eu de chance ou eu envie de retarder son accouchement.
Dernière édition par GracchusBabeuf le 27 mai 2018, 17:58, édité 1 fois.
#2832223
GracchusBabeuf a écrit :
27 mai 2018, 16:21
Bon j’essaye de résumer ce que j’ai compris dite moi si je me trompe.

Chris Froome à subit un contrôle anormal au Salbutamol le 7 septembre dernier sur la Vuelta.
Je n’ai pas trouvé le taux exact mais il serait à environs 2000ng/mL contre une limite à 1000ng/mL

Le salbutamol n’étant pas interdit Froome ne subit pas de suspension automatique bien que son contrôle soit jugé comme un contrôle anormal par l’UCI jusqu’à qu’il prouve que cela ne résulte pas d’un mauvais usage.
Spoiler : :
C’est cela qui lui permet de courir en attendant. Comme d’habitude les coureurs sont automatiquement suspendus à titre provisoire ils font rarement durer les procédures. Il semblerait que ici Froome et ses avocats soient pas contre faire durer ou prennent du temps pour apporter leurs éléments objectifs. La frontière entre contrôle anormal et infraction aux règles anti-dopage semble plus étroite dans les lois de l’UCI que dans la réalité pour un quadruple vainqueur du tour. Cependant la charge de la preuve semble être sur ses épaules.
Pour ceux que ca intéresse un peu de physiologie :
Spoiler : :
Le salbutamol appartient à la classe pharmacologique des Bêta 2 mimétiques (ou agonistes bêta 2 adrénergique). Son effet principal est de diminuer la contraction des muscles lisses (non contrôlable par la pensée) et son utilisation principale est dans les pathologies de contraction bronchique (BPCO et asthme surtout).
Le salbutamol par voie inhalé (les puff ou les nébuliseurs) n’ont pas d’effet systémique (d’effet sur le reste du corps) car une très petite partie seulement passe dans le sang.
Pour les cachets/seringue on retrouve des effets de long terme. Bien entendu il existe un effet sur les muscles lisses (plus diffus que par inhalation) mais aussi un effet anabolisant.
Je ne pense pas que le cas Froome qui nous intéresse ici soit très en rapport avec l’usage médical initial de ces traitements développées pour le traitement à court terme du travail prématuré.

La forme inhalée est la seule autorisée par la liste anti-dopage de l’UCI.
Spoiler : :
Le salbutamol ne nécessite pas d’AUT. Souvent associé aux corticoïdes en médecine humaine comme traitement de fond de l’asthme, il existe une confusion car les corticoïdes eux nécessite une AUT.
Pour ceux que ca intéresse un peu de pharmacologie
Spoiler : :
Toute les données sont issu de la RCP/monographie du produit aussi bien déposé au canada qu’en France, sauf pour les taux en fonctions de la prise.
Lorsqu’il est pris par voie inhalée une grande partie de la dose va vers le tube digestif et est « perdu » (pas absorber ect). Les 10 % de la dose qui aboutissent aux bronches sont absorbés et exercent une action directement dans les bronches.

L’effet met quelques minutes à s’installer (5 à 15) et un effet bronchodilatateur est constatée jusqu’à 3 à 6 heures après la prise. La prise de grande dose n’entraîne pas forcément une plus grande réponse. De manière générale l’effet est très fort dans les cas de bronchoconstriction mais plus discutée pour améliorer un individu sain.

La dose maximum recommandé par l’autorisation de mise sur le marché et la dose maximum autorisé par l’UCI sont de 1600 ug/24h sans dépasser les 800ug par 12h. Cela représente jusqu’à 16 puff d’inhalateur.

Le taux sanguin (plasmatique) est extrêmement faible et l’élimination se fait par métabolisation au niveau hépatique et une évacuation rénale.

Le salbutamol IV (idem pour des spécialitées per os avec juste une biodisponibilitée plus faible) entraîne des taux urinaires de salbutamol de l’ordre de 1000- 2000 ng/mL selon les études (à des doses classiques).
Le salbutamol par voie aérienne est détectable dans les urines, mais son taux est généralement très faible. Les études pour fixer la limite n’ont retrouvé qu’un seul cas au dessus des 1000ng/L et encore c’était avant d’appliquer un correctif (probablement liés à la plus ou moins grande dilution des urines en fonction des autres composants). Aucun autres prélèvement ne dépasser les 600ng/mL
La question est donc de savoir si le taux de Salbutamol retrouvé dans les urines du kényan blanc sont issus d’une prise normale de puff de salbutamol ou d’une prise excessive de puff (ce à quoi je crois moyen, car il faudrait alors vraiment en prendre beaucoup d’un coup, sûrement plus que 2 fois la dose) soit d’une prise de Salbutamol par une autre voie, ce qui est prohibé.

Pour être clair on parle d’urine, donc des phénomènes de concentrations de certains produits peuvent exister. Si vous prenez un produit qui va directement dans la vessie vous en aurez une certaine quantité. Selon que vous soyez allez boire un coup ou non vous allez pas pisser le même volume. Le produit pourra donc être plus ou moins concentré.


Concernant la sanction

Si Froome est reconnu coupable aux règles anti dopages que risque il ?

Une sanction de deux ans si il est reconnu comme coupable d’une pratique dopante. Mais comme d’habitude avec des possibilités de diminution de la peine.


Quand pourra commencer sa sanction ?
Spoiler : :
L'article 10.8 du règlement de l'UCI sur le dopage dit

Annulation de résultats obtenus dans des compétitions postérieures au prélèvement
de l’échantillon ou à la perpétration de la violation des Règles antidopage
En plus de l’annulation automatique des résultats obtenus à la compétition au cours de
laquelle un échantillon positif a été recueilli en vertu de l’article 9, tous les autres résultats
de compétition obtenus par le coureur à compter de la date du prélèvement de l’échantillon
positif (en compétition ou hors compétition) ou de la perpétration d’une autre violation des
Règles antidopage seront annulés, avec toutes les conséquences qui en résultent, incluant
le retrait de l’ensemble des médailles, points et prix, jusqu’au début de la suspension
provisoire ou de la suspension, à moins qu’un autre traitement ne se justifie pour des
raisons d’équité.
Si on excepte la dernière phrase ambigu cela ne semble plus faire aucun doute.

D’autres cyclistes ont eu des petits problèmes avec le salbutamol :
Spoiler : :
Pettachi :
Suspendu 1 an par le TAS après avoir été blanchi par sa fédé. Il avait une AUT (obligatoire à l’époque?) mais n’a pu apporter la preuve que le taux venait de là.

Ulissi :
Choper avec un taux de 1920ng/mL il est condamné à 9 mois de suspension (tout le monde parle de 6 mois donc aurait-il eu une remise de peine ?). Il a plaidé la négligence sans intention dopante. Les choses semblent peu claire sur sa défense. Il a eu recours à la même défense que froome dans un premier temps (prise normale de puff). Il a par la suite reconnu une négligence, certains sites évoquent une déclaration qui parle d’un excès de puff mais si ca se trouve il a reconnu une prise d’un médicament autre sans intention de se doper.

Bon voila ma vision de pharmacologue de canapé. Mais il faut pas sombrer dans la diffamation Froome à peut être juste pas eu de chance ou eu envie de retarder son accouchement.
Interessant, notamment sur les aspects pharmacologiques.

Par contre, le premier point me semble faux, n'importe quel coureur avec le même contrôle ne serait pas suspendu. La seule chose qui joue est, à mon avis, les avocats, qui font tout pour retarder la procédure qui peut décider de la suspension.
#2832225
Thrice a écrit :
27 mai 2018, 16:04
On3 a écrit :
27 mai 2018, 11:29



Je ne remets pas en cause ce que tu dis mais quelles sont tes sources ?

Article 10.8 du règlement antidopage

10.8 Annulation de résultats obtenus dans des compétition s postérieures au prélèvement de l’échantillon ou à la perpétration de la violation des Règles antidopage
En plus de l’ annulation automatique des résultats obtenus à la compétition au cours de laquelle un échantillon positif a été recueilli en vertu de l’article 9, tous les autres résultats de compétition obtenus par le coureur à compter de la date du prélèvement de l’ échantillon positif (en compétition ou hors compétition) ou de la perpétration d’une autre violation des Règles antidopage seront annulés , avec toutes les conséquences qui en résultent, incluant le retrait de l’ensemble des médailles, points et prix, jusqu’au début de la suspension provisoire ou de la suspension , à moins qu’un autre traitement ne se justifie pour des raisons d’équité.
J'ai également lu l'article posté par Richard.

Du coup, si c'est bien le tribunal qui prononcera la sanction, on part quand même du principe qu'a priori les résultats seront annulés.
#2832291
Wald a écrit :
27 mai 2018, 18:42

Par contre, le premier point me semble faux, n'importe quel coureur avec le même contrôle ne serait pas suspendu. La seule chose qui joue est, à mon avis, les avocats, qui font tout pour retarder la procédure qui peut décider de la suspension.
Avocats ou pas, il avait la possibilité de s'auto-suspendre (et lui seul la responsabilité de le faire ou non)

Dans ce cas l'éventuelle suspension-sanction aurait démarré au jour du contrôle.

Ce qui revient à déduire la suspension provisoire de la durée de suspension décidée.


Il ne l'a pas fait, y voyant sans doute le risque que ce soit perçu comme un aveu, ou bien confiant dans ses chances de s'en sortir, on ne connaît pas les vraies raisons.


Dans le cas d'une substance interdite (tolérance zéro, pas de simple limite comme le salbutamol) la suspension provisoire est automatique et imposée au coureur.
#2832297
Richard a écrit :
27 mai 2018, 19:22
Wald a écrit :
27 mai 2018, 18:42

Par contre, le premier point me semble faux, n'importe quel coureur avec le même contrôle ne serait pas suspendu. La seule chose qui joue est, à mon avis, les avocats, qui font tout pour retarder la procédure qui peut décider de la suspension.
Avocats ou pas, il avait la possibilité de s'auto-suspendre (et lui seul la responsabilité de le faire ou non)

Dans ce cas l'éventuelle suspension-sanction aurait démarré au jour du contrôle.

Ce qui revient à déduire la suspension provisoire de la durée de suspension décidée.


Il ne l'a pas fait, y voyant sans doute le risque que ce soit perçu comme un aveu, ou bien confiant dans ses chances de s'en sortir, on ne connaît pas les vraies raisons.


Dans le cas d'une substance interdite (tolérance zéro, pas de simple limite comme le salbutamol) la suspension provisoire est automatique et imposée au coureur.
Je me suis exprimé déjà sur le fait que je pense comme toi qu'il n'aurait pas dû y participé et s'auto-suspendre dans le topic sur Froome, lancé par Kelmeur :elephant:.

Nous sommes donc du même avis. Ensuite sur la raison, comme je l'écrivai également, une possibilité est que cela correspond à la culture du sport anglo-saxon.
#2832298
MiguelDelgado2 a écrit :
27 mai 2018, 19:19
La vraie question, c'est quand ? Avant ou après le TDF ?
Nul ne le sait. 50-50 selon Lappartient d'après une "indiscrétion"

Et peut-on faire appel de la décision ? L'appel est-il suspensif ?
Oui il peut y avoir appel

De la part de chacune des parties (Froome, UCI, AMA, UKAD)

Non suspensif... sauf "circonstances exceptionnelles" :spamafote:
La décision du tribunal antidopage pourra encore être contestée devant le TAS par Froome lui- même, l’UCI, l’AMA ou UKAD. Cet appel ne suspend pas la décision ( mais le TAS peut accorder l’effet suspensif à la requête d’une partie si des circonstances exceptionnelles le justifient). La sentence arbitrale du TAS est définitive et ne pourrait être attaquée que devant le Tribunal fédéral suisse, essentiellement pour violation des garanties fondamentales de procédure.
#2832300
Wald a écrit :
27 mai 2018, 19:28
Je me suis exprimé déjà sur le fait que je pense comme toi qu'il n'aurait pas dû y participé et s'auto-suspendre dans le topic sur Froome, lancé par Kelmeur :elephant:.

Nous sommes donc du même avis. Ensuite sur la raison, comme je l'écrivai également, une possibilité est que cela correspond à la culture du sport anglo-saxon.
Oui bien sûr ce n'était pas une contradiction mais un simple développement de ton propos :wink:
#2832303
Wald a écrit :
27 mai 2018, 18:42

Interessant, notamment sur les aspects pharmacologiques.

Par contre, le premier point me semble faux, n'importe quel coureur avec le même contrôle ne serait pas suspendu. La seule chose qui joue est, à mon avis, les avocats, qui font tout pour retarder la procédure qui peut décider de la suspension.
Dans les textes c'est floue. Il n'existe pas de preuve aussi irréfutable que dans le cas d'un contrôle à une substance interdite (encore que le coureur peut toujours être victime d'une contamination accidentelle ou malveillante) donc pas de suspension provisoire automatique. Cependant devant l’absence rapide d'explication évidente l'UCI aurait pu décider de le suspendre. Mais c'est un tel merdier entre les articles relatifs aux suspensions et le côté spéciale du seuil pour une substance.... Je pense quand même que tout pekin lambda du peloton aurait été suspendu...
#2832311
Richard a écrit :
27 mai 2018, 19:28
MiguelDelgado2 a écrit :
27 mai 2018, 19:19
La vraie question, c'est quand ? Avant ou après le TDF ?
Nul ne le sait. 50-50 selon Lappartient d'après une "indiscrétion"

Et peut-on faire appel de la décision ? L'appel est-il suspensif ?
Oui il peut y avoir appel

De la part de chacune des parties (Froome, UCI, AMA, UKAD)

Non suspensif... sauf "circonstances exceptionnelles" :spamafote:
La décision du tribunal antidopage pourra encore être contestée devant le TAS par Froome lui- même, l’UCI, l’AMA ou UKAD. Cet appel ne suspend pas la décision ( mais le TAS peut accorder l’effet suspensif à la requête d’une partie si des circonstances exceptionnelles le justifient). La sentence arbitrale du TAS est définitive et ne pourrait être attaquée que devant le Tribunal fédéral suisse, essentiellement pour violation des garanties fondamentales de procédure.
Ce qui signifie que même si une suspension est décidée avant le TDF, la SKy peut faire appel et demande la suspension de la décision pour raison exceptionnelle. Bref, on a toutes les chances de voir Froome au départ, à moins que que ASO décide que sa présence nuise au déroulement de la course...
#2832317
On3 a écrit :
27 mai 2018, 18:44
Thrice a écrit :
27 mai 2018, 16:04



Article 10.8 du règlement antidopage

10.8 Annulation de résultats obtenus dans des compétition s postérieures au prélèvement de l’échantillon ou à la perpétration de la violation des Règles antidopage
En plus de l’ annulation automatique des résultats obtenus à la compétition au cours de laquelle un échantillon positif a été recueilli en vertu de l’article 9, tous les autres résultats de compétition obtenus par le coureur à compter de la date du prélèvement de l’ échantillon positif (en compétition ou hors compétition) ou de la perpétration d’une autre violation des Règles antidopage seront annulés , avec toutes les conséquences qui en résultent, incluant le retrait de l’ensemble des médailles, points et prix, jusqu’au début de la suspension provisoire ou de la suspension , à moins qu’un autre traitement ne se justifie pour des raisons d’équité.
J'ai également lu l'article posté par Richard.

Du coup, si c'est bien le tribunal qui prononcera la sanction, on part quand même du principe qu'a priori les résultats seront annulés.
Ah oui tu as raison, en principe il y a annulation des résultats, je dis juste que je vois bien le tribunal ne pas le faire, ce n'est qu'une conjecture.
#2832320
Concernant le Salbutamol je rappellerais simplement que la règle est la suivante:
All selective and non-selective beta-2 agonists, including all optical isomers, are prohibited;
Except:
Inhaled salbutamol: maximum 1600 micrograms over 24 hours; in divided doses not to exceed 800 micrograms over 12 hours starting from any dose;
The presence in urine of salbutamol in excess of 1000 ng/mL is not consistent with therapeutic use of the substance and will be considered as an Adverse Analytical Finding (AAF) unless the Athlete proves, through a controlled pharmacokinetic study, that the abnormal result was the consequence of a therapeutic dose (by inhalation) up to the maximum dose indicated above.
Visiblement le camp Froome n'a pas pu (ou pas voulu) réaliser l'étude pharmacocinétique contrôlée qui démontre que l'inhalation normale a conduit au taux constaté...
A partir de là il devrait de facto être condamné.
D'après ce qu'on sait, ils cherchent à démontrer que la règle est mauvaise. Mais ce n'est pas le sujet. La règle doit être appliquée telle quelle à l'instant t.
Tout au plus, ca pourrait inciter le tribunal à la clémence. :spamafote:

Et au passage, on voit bien que c'est le réglement de l'AMA qui ne spécifie pas de délais pour réaliser cette démonstration. Pas la faute de l'UCI :spamafote:
#2832323
Je viens de découvrir ca
Sauf dans les cas prévus ci dessous, la période de suspension commencera à la date de la décision de l’instance d’audition de dernier recours ou, en cas de renonciation à l’audience ou d’absence d’audience, à la date à laquelle la suspension a été acceptée ou imposée. En cas de retards considérables dans la procédure d’audition ou d’autres aspects du contrôledu dopagenon attribuables au coureurou à l’autre personne, l’UCI pourra faire débuter la période de suspension à une date antérieure pouvant remonter à la date du prélèvement de l'échantillon concerné ou à la date de la dernière violation des Règles antidopage. Tous les résultats obtenus en compétition durant la période de suspension, y compris en cas de suspension rétroactive, seront annulés.
Donc en fait rien n'est automatique? :paf-mur: :paf-mur: :paf-mur: :paf-mur: :paf-mur: :paf-mur:
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Merci pour cette présentation. :super:[…]

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