Gino Bartali a écrit : ↑15 juil. 2017, 14:07
-Vélomen- a écrit : ↑15 juil. 2017, 12:36
Je suis d'accord avec Biquet ! Le niveau est incroyablement resserré en montagne ! Outre l'attentisme général (qui débouche de ça ou est accentué par ça), la raison du peu d'attaques vient de là !
Je crois que le problème ne vient pas tellement de l'absence de hiérarchie. Sur une étape sélective, ils arrivent un par un, et à peu près toujours dans le même ordre: il y a donc parmi les leaders des meilleurs et des moins bons. S'ils se tiennent à coups de secondes, ce n'est pas par attentisme, par manque de panache ou par nivellement des valeurs, mais parce que les offensives ne peuvent pas être lancées de plus loin. La comparaison la plus fiable avec les coureurs du passé, ce n'est pas Aru vs. Ocana ou Froome vs. Merckx, mais comparer les densités de coureurs capables de mener un gros tempo sur 200 bornes. Vous prenez la moyenne des écarts entre le 10ème et le 50ème des étapes des Tours des années '50 et vous comparez avec celle des années 2010', et vous saisissez immédiatement l'ampleur du pb: avec 20 Henao et Nieve lancés à leurs trousses, Bahamontès devient un "sprinteur des sommets" (dit aussi syndrome de Mc-Enroe) et Chiappucci attaque à la flamme rouge. C'est la densité des coureurs de deuxième rang qui nivelle les écarts chez les coureurs de premier rang. La question qu'il faut poser est donc: comment brider le groupe des poursuivants ?
Belle analyse, on touche au coeur du problème, l'omnipotence du tour de france dans ce cyclisme moderne qui fait qu'une anonyme 8ème place au générale semble plus importante qu'une victoire sur la vuelta,..le tour est devenu la quintessence du sport aseptisé ou les favoris s'épient et claculent tous les efforts, comme de nombreux fans,j'ai été attéré par le spectacle de l'étape de peyragudes, on a touché comme l'an dernier le fonds ou le summum en matière de courses de dupes !
Aucune prise de risque des 10 premiers au général, attentisme général, spectacle lénifiant et procession sur 200 km, le paradoxe c'est que toutes les autres courses cyclisstes sont passionnantes à suivre, les classiques (excépté liège bastogne liège..) les courses d'une semaine, le giro, la vuelta...
Mais sur le tour les leaders ne prennent jamais de risques...
On peu réduire le nombre de coureurs, mais avec cette mentalité cela ne changera rien au problème...moi je crois qu'il ya une exigence de spectacle , les directeurs sportifs, les coureurs doivent se remettre en cause; il n'y a pas que le résultat qui compte !
En football par exemple des entraineurs comme bielsa ou guardiola font primer le jeu, on voit des équipes sous leurs ordres qui attaquent, jouent avec parfois 5, 6 attaquants, cela fait des matchs spectaculaires, ils ne gagnent pas toujours, mais les stades sont pleins et les fans ravis !
La NBA a construit en basket sa légende sur le spectacle ! même une équipe dernière de la ligue joue !
Moi je crois que les équipes cyclistes doivent se rendre compte qu'il y a un public qui suit les courses, des fans qui attendent autre choses que de s courses cadenassées et stéréotypées, on nous rétorquera qu'elle ne sont pas là pour faire le spectacle, mais je ne suis pas d'accord,
.......oui il y a une exigence de spectacle selon moi, c'est ce qu'à très bien compris un peter sagan, le cyclisme a fait sa légende sur des épopées désepérées, des prises de risques insensées, ...je n'en demande pas tant aux coureurs actuels, mais si on pouvait voir des attaques avant les 300 derniers mètres d'une étapes de montagne, on serait tous ravi !