- 21 mai 2017, 11:52
#2599248
Six jours. Six étapes d'ici la fin du Tour d'Italie, et autant de journées décisives. La dernière semaine de cette 100e édition du Giro a été pensée comme une apogée, après quinze premiers jours animés, mais sans grands champs de bataille en haute montagne. Le ton est donnée d'entrée avec cette 16e étape, sacrément indigeste pour un lendemain de jour de repos : 222 kilomètres et trois cols des Alpes. Et quels cols ! Les coureurs vont devoir s'atteler à deux mythes absolus du Giro : d'abord le Mortirolo, néanmoins pas grimpé par son versant le plus difficile (ici 12,6 km à 7,6% de moyenne, avec quand même une pointe à 16%), puis, après être passé une première fois en sens inverse sur la ligne d'arrivée à Bormio, le mythique Stelvio, Cima Coppi (c'est-à-dire point culminant) de ce Tour d'Italie à 2.758 mètres d'altitude (2.758 !), 21,7 longs kilomètres de montée à 7,1% de moyenne, les trois derniers autour de 9%…
Là-haut ? Déjà, on se gèle les miches. Ensuite, on dévale une descente vertigineuse jusqu'à la frontière suisse, d'où l'on remonte pour le dernier col du jour, l'Umbrailpass, régulier mais difficile : 13,4 km à 8,4%, sans aucun répit du pied au sommet, qui culmine à quelque 2.502 mètres ! Au sommet, justement, nous voilà revenus en Italie, pour rejoindre… le Stelvio, que l'on reprend en sens inverse, pour une sacrée descente de 19 kilomètres jusqu'à la flamme rouge, à Bormio, où seulement la route redevient plate. Impossible de faire semblant sur un parcours comme celui-là : le menu du jour va mettre des coureurs partout, la barre des 2.000 mètres d'altitude devrait asphyxier plus d'un des leaders du général, et celui qui sera en rose après une journée pareille pourra se dire qu'il a peut-être fait le plus dur avant Milan.
Départ à 10h25. Arrivée prévue vers 17h15.
La carte de l'étape
Les profils du Mortirolo et du Stelvio
Le profil de l'Umbrailpass et les détails des derniers kilomètres
Mardi 23 mai, 16e étape : Rovetta - Bormio (222 km)
Six jours. Six étapes d'ici la fin du Tour d'Italie, et autant de journées décisives. La dernière semaine de cette 100e édition du Giro a été pensée comme une apogée, après quinze premiers jours animés, mais sans grands champs de bataille en haute montagne. Le ton est donnée d'entrée avec cette 16e étape, sacrément indigeste pour un lendemain de jour de repos : 222 kilomètres et trois cols des Alpes. Et quels cols ! Les coureurs vont devoir s'atteler à deux mythes absolus du Giro : d'abord le Mortirolo, néanmoins pas grimpé par son versant le plus difficile (ici 12,6 km à 7,6% de moyenne, avec quand même une pointe à 16%), puis, après être passé une première fois en sens inverse sur la ligne d'arrivée à Bormio, le mythique Stelvio, Cima Coppi (c'est-à-dire point culminant) de ce Tour d'Italie à 2.758 mètres d'altitude (2.758 !), 21,7 longs kilomètres de montée à 7,1% de moyenne, les trois derniers autour de 9%…
Là-haut ? Déjà, on se gèle les miches. Ensuite, on dévale une descente vertigineuse jusqu'à la frontière suisse, d'où l'on remonte pour le dernier col du jour, l'Umbrailpass, régulier mais difficile : 13,4 km à 8,4%, sans aucun répit du pied au sommet, qui culmine à quelque 2.502 mètres ! Au sommet, justement, nous voilà revenus en Italie, pour rejoindre… le Stelvio, que l'on reprend en sens inverse, pour une sacrée descente de 19 kilomètres jusqu'à la flamme rouge, à Bormio, où seulement la route redevient plate. Impossible de faire semblant sur un parcours comme celui-là : le menu du jour va mettre des coureurs partout, la barre des 2.000 mètres d'altitude devrait asphyxier plus d'un des leaders du général, et celui qui sera en rose après une journée pareille pourra se dire qu'il a peut-être fait le plus dur avant Milan.
Départ à 10h25. Arrivée prévue vers 17h15.
La carte de l'étape
Les profils du Mortirolo et du Stelvio