- 20 mars 2018, 17:25
#2773796
2. Le passage de Lemond chez PDM en 1988 n'est en rien compromettant, puisque précisément Lemond a quitté cette équipe fin 1988 lorsqu'il a découvert les pratiques dopantes qu'elle organisait. Il la quitte alors qu'elle était l'une des plus fortes du peloton pour rejoindre une modeste équipe (et non, Lemond n'a pas attendu d'être à la retraite pour prendre position sur le dopage).
3. Lorsqu'il participe au Giro 1989, il faut à mon avis plutôt se remettre dans le contexte de son accident de chasse plutôt que d'un coureur qui surperforme en 3ème semaine tel un vulgaire Ugrumov ou Sella.
Je ne prétendrai pas que Lemond n'a jamais touché aux amphétamintes ou à la cortisone, mais il n'y a pas le début d'une preuve qu'il ait eu recours au dopage sanguin. A l'inverse, il y a un paquet d'éléments (l'évolution de sa carrière, les témoignages de ses équipiers ou DS...) qui établissent assez nettement le contraire.
1. Planckaert a avoué prendre de l'EPO, mais certainement pas pour l'année 1988.Nopik a écrit : ↑20 mars 2018, 17:04Ah bon tu trouves que c'est si clair ?
Que Armstrong ne sait pas de quoi il parle ? Que les injections c'était uniquement du fer, pour une anémie avérée ?
Et quid de Planckaert, son coéquipier qui a admis avoir pris de l'EPO avec succès (en 88 je suppose) ? Dans la même équipe, avec le même médecin, et lui aussi souffrant d'anémie ?
Quelques extraits de wikipedia qui peuvent faire sourire maintenant.Longue convalescence avant un retour au plus haut niveauVictime d'un terrible accident de chasse le 25 avril 19872, l'abdomen et la poitrine criblés de grenaille de plomb, Greg LeMond est écarté du cyclisme pour deux ans. Après cette absence, il est membre pour une année de l'équipe PDM, puis signe dans la modeste équipe belge ADR.
Passé par l'équipe PDMTrès fort en fin de GiroIl participe au Tour d'Italie 1989 remporté par Laurent Fignon, termine 39e du classement mais il est l'auteur dans le dernier contre-la-montre d'une performance étonnante en prenant la deuxième place de l'étape.Greg Lemond apporta au cyclisme quelques-unes des innovations les plus utilisées aujourd'huiIl se présentait régulièrement en surpoids en début de saison pour n'arriver au sommet de sa forme que juste avant le Tour de France.Lemond fut le premier à baser sa saison uniquement autour de cette épreuve. Il fut imité par la suite par les futurs vainqueurs du Tour, tels que Miguel Indurain, Jan Ullrich et Lance Armstrong.
C'est tellement gros qu'on dirait que c'est fait exprès
2. Le passage de Lemond chez PDM en 1988 n'est en rien compromettant, puisque précisément Lemond a quitté cette équipe fin 1988 lorsqu'il a découvert les pratiques dopantes qu'elle organisait. Il la quitte alors qu'elle était l'une des plus fortes du peloton pour rejoindre une modeste équipe (et non, Lemond n'a pas attendu d'être à la retraite pour prendre position sur le dopage).
3. Lorsqu'il participe au Giro 1989, il faut à mon avis plutôt se remettre dans le contexte de son accident de chasse plutôt que d'un coureur qui surperforme en 3ème semaine tel un vulgaire Ugrumov ou Sella.
Je ne prétendrai pas que Lemond n'a jamais touché aux amphétamintes ou à la cortisone, mais il n'y a pas le début d'une preuve qu'il ait eu recours au dopage sanguin. A l'inverse, il y a un paquet d'éléments (l'évolution de sa carrière, les témoignages de ses équipiers ou DS...) qui établissent assez nettement le contraire.
Dernière édition par levrai-dufaux le 20 mars 2018, 17:26, édité 1 fois.