marooned2 a écrit :Et puis bon le problème c'est aussi que quand le parcours n'est pas sélectif, personne ne prend de risque et les équipiers ne sont jamais lâchés. C'est le cercle vicieux. Tout le monde reste dans les roues à attendre en espérant aller gratter une bonif à l'arrivée (vu que le général va se jouer là-dessus). C'est aussi ça le risque d'un tel parcours. ASO a d'ailleurs vite tiré les leçons du parcours de 2014 en constatant qu'il ne s'était quasiment rien passé pendant une semaine.
Certes mais c'est le serpent qui se mort la queue : le parcours n'est pas sélectif donc personne ne bouge, le parcours est sélectif sur une ou deux étapes reines type GT ( le CLM et l'arrivée à la Couillole ici) et tout le monde se marque et ça se jouera sur ces 2 étapes... C'est d'un triste. A un moment on en revient à ce que nous sommes nombreux à penser : le problème ce ne sont plus les parcours et de loin c'est la pratique de la course par les pelotons WT, liée notamment à la densité du niveau, la taille des équipes, etc.. tu regardes le parcours d'une course comme le tour du Yorkshire, c'est gentiement pénible mais pas hyper sélectif, et pourtant on a des étapes avec de la baston; du mouvement, des contres, bref de la course quoi...
Là l'étape de la Couillole c'est une étape du Dauphiné ou du tour de Suisse : 2 ascensions finales alpestres de 7,5 et 15,7kms à un peu plus de 7%... c'est pas du Paris Nice pour moi, tout simplement.. les étapes de vendredi et dimanche, ça oui.. et avoir des étapes plus piégeuses potentiellement dans le froid, la pluie ou le vent dans la première partie du parcours me plairait aussi. Là on va avoir des équipes de 8 qui verrouilleront sagement la course pour leurs leaders et les laisseront s'expliquer sur le CLM et la Couillole, avec peut être un peu d'action dimanche si un Contador couillu, quelques costauds distancés pour raisons diverses ou un temps apocalyptique font que ce petit monde a envie de tenter un truc.