- 13 nov. 2017, 22:26
#2713759
Magnifique comme il parle de son leader et le plaisir qu'il prend à "le faire gagner". Le grégario par excellence.
Modérateur : Modos VCN
Et les coups de casques avec Laporte aussi ?
"Solo la vittoria è bella" dit-il souvent...*Chouchou* a écrit : ↑13 nov. 2017, 23:01Et les coups de casques avec Laporte aussi ?
« Ce jour-là, l’équipe m’avait demandée de rester avec lui. Mais, si Nono n'était pas bien, moi non plus. C’était dur mentalement. Abandonner sur le Tour de France dans une équipe française, c'est le pire moment de la saison ».
Tiens, tiens, aurait-on la version réelle enfin sur la volonté des accompagnants au naufrage de Démare ?
Et j'aurais bien aimé savoir si c'était Jacopo Guarnieri qui avait appris l'italien à Pinot ?
(Thibaut semblait comprendre l'italien lors d'une interview sur l'une des courses de fin de saison juste avant le Lombardie)
Tour de France : Delage éliminé à la veille de courir sur ses terres périgourdines
(...)
« Pour l’avenir »
Et certainement pas Mickaël Delage, terriblement déçu, mais impeccablement digne, une fois passée une dernière embrassade de son leader :
« Oui, j’arrivais chez moi. Oui, c’est cruel. Mais ça ne se fait pas d’abandonner son leader. Ne serait-ce que pour sa confiance, pour la suite. Quand il gagne c’est une équipe, quand il perd c’est une équipe aussi. On est là pour lui toute l’année. »
Mickaël Delage a donc assumé totalement et donc éteint par avance l’éventuelle polémique qui ne manquera pas de naître sur la stratégie forcément un peu suicidaire d’une FDJ désormais décimée.
« On est pour Arnaud à 200 %. La question ne s’est jamais posée de savoir si on devait le laisser et tenter de finir dans les délais. On y a cru jusqu’au pied du Mont du Chat. Ensuite, il restait 20–25 kilomètres à faire, on savait que c’était fini. C’était long, oui. Mais je ne veux pas oublier qu’Arnaud, c’est lui qui nous fait vivre les victoires toute l’année à nous, équipiers qui n’arrivons pas à gagner. C’est le jeu. Ça fait partie du Tour, c’est comme ça. Il était vide, c’est tout. Mais il est jeune, ne l’oubliez pas. Il a fait un super début de saison. Il a gagné à Paris-Nice, au Dauphiné, il est champion de France, il a gagné au Tour. Il y en a beaucoup qui auraient signé pour faire le début de saison qu’il a fait. Peu de coureurs ont gagné autant de course cette saison. »
Arnaud Démare a donc quitté le Tour. Il ne sera pas Maillot vert à Paris. Mais il a gagné une étape et sans doute beaucoup appris.