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Modérateur : Modos VCN

#2039611
VIEJI devrait être aux anges, car Thierry GOUVENOU a déclaré dans une très intéressante interview sur le site \"la France ouvrière\" qu'il souhait un jour faire un Tour de France sans arrivées au sommet dans les grand massifs.

Ci-dessous son interview :




FO HEBDO : Comment, dans les grandes lignes, dessine-t-on la carte du Tour de France ?

THIERRY GOUVENOU : Tout part d’une idée générale du tracé lancée par le directeur de la course, Christian Prudhomme. Cette idée est ensuite peaufinée par le responsable du service compétition, c’est-à-dire Jean-François Pescheux pendant longtemps, et désormais moi. Une fois que c’est mieux défini, les grands axes du parcours sont transmis à l’ensemble du service, qui est composé de six anciens coureurs professionnels. Chacun a son mot à dire, selon ses affinités, sa connaissance de telle ou telle région... On travaille tous ensemble pour définir la vraie structure du parcours. Et une fois que les départs et les arrivées sont définis, on travaille beaucoup sur carte pour dessiner les étapes, puis on part sur le terrain pour valider, ou modifier, ce que l’on avait prévu.

En tout, combien de temps cela prend-il de dessiner le parcours du Tour ?

Pour le Grand Départ, on commence deux ans et demi avant. Pour le reste, plutôt un an et demi. Au printemps, on commence à avoir une bonne idée de ce à quoi ressemblera le Tour de l’année suivante. En juin on va repérer les étapes stratégiques, puis on laisse passer le Tour et on valide définitivement début septembre, un gros mois avant la présentation officielle du parcours.

Est-ce que vous partez des candidatures de villes-étapes que vous avez, ou est-ce qu’à l’inverse vous sollicitez certaines communes en fonction de ce que vous voulez faire ?

Cela dépend des endroits. Dans certaines régions, on a des candidatures à tout va : on pourrait faire un Tour de France dans l’Ouest sans aucun problème ! En revanche il y a d’autres endroits où l’on est obligés de solliciter une ou deux communes pour faire le lien entre deux étapes, mais c’est très rare. Cela arrive parfois autour de la Méditerranée, lorsqu’il faut relier les Alpes et les Pyrénées...

Partez-vous d’une page totalement blanche ou y a-t-il des passages obligés ? L’arrivée sur les Champs-Élysées par exemple...

Bien sûr ! Les noms mythiques, le Tourmalet, le Galibier, Issoire... On sait très bien que l’on ne peut pas s’en passer. Ce sont des endroits tellement réputés, c’est la légende du Tour ! Ils méritent que l’on y revienne. Parfois, cela peut nous gêner pour innover dans le tracé du parcours, mais ces cols sont d’un tel attrait pour le public et les coureurs !

Des innovations, justement, on en voit de plus en plus souvent sur le Tour. Cette année, par exemple, le peloton passe trois jours dans les Vosges, ce qui est très rare pour un massif dit « intermédiaire »...

C’est vrai qu’on a travaillé les Vosges de façon différente pour cette année. Cela nous a demandé des heures de travail : lecture de cartes, recherche des profils du plus grand nombre de cols possible, pour essayer de trouver quelque chose de cohérent. D’habitude, on proposait des cols très ronds dans les Vosges, qui ne faisaient pas forcément d’écarts. Cette fois-ci, on s’est dit : on fait trois étapes complètement différentes. Une première plutôt plate au début mais très tonique sur la fin. Une deuxième plus classique, avec le Grand Ballon par exemple, et un final en plaine, qui avantage plutôt les baroudeurs. Et une troisième où l’on a cherché à relier les plus grosses difficultés des Vosges entre elles. Cela donne une belle étape, comparable à ce que l’on peut faire dans les Pyrénées.

Et pourquoi avoir réintroduit aussi massivement les pavés sur la 5e étape ?

C’est différent. On ne peut plus proposer une première semaine toute plate avec seulement des sprints, cela n’intéresse plus personne parce que la course est totalement bloquée en plaine désormais. Il faut donc trouver des alternatives : une arrivée en petite côte, du vent en bord de mer, cette année des pavés...

Vers quoi tendent toutes ces innovations ?

Le but ultime – mais l’osera-t-on un jour ? –, c’est de dessiner un Tour de France sans arrivée au sommet dans les grands massifs. Proposer des étapes où le général peut se jouer dans les massifs intermédiaires, avec de courtes arrivées au sommet, comme La Planche des Belles Filles, et des étapes classiques mais sans arrivée en haut des cols dans les Alpes et les Pyrénées.

C’est votre philosophie personnelle, ou celle de toute votre équipe ?

C’est général. Le but est de diluer les difficultés, de sortir des sentiers battus. Éviter d’avoir des points bien connus à l’avance où tout va se jouer, comme lorsqu’il y a quatre arrivées au sommet. Car nous devons nous adapter à la nouvelle façon de courir des équipes, très scientifique, très contrôlée. Nous, on veut casser ça. Et on pense qu’en corsant les massifs intermédiaires tout en réduisant, en supprimant peut-être même, à terme, le nombre d’arrivées au sommet dans les grands massifs, on va réussir à redynamiser la course, à en changer le scénario.

Quelles autres innovations voulez-vous amener au Tour ?

On va peut-être aller sur un terrain plus technologique, avec l’accord des équipes. J’aimerais que la course soit plus interactive, que l’on puisse positionner les coureurs via GPS, entendre les conversations radio avec les directeurs sportifs... Sur le parcours en lui-même, je suis partisan de revenir aux valeurs de l’endurance, ne pas aller dans le schéma du tout court, tout explosif. L’endurance, c’est un peu l’essence du vélo !

Est-ce que toutes les routes sont envisageables sur le Tour ? Les ribins de Bretagne, les monts pavés des Flandres ?
Oui, cela fait partie de nos réflexions et on en parle de temps en temps. En revanche, nous avons des contraintes. Le Tour d’Italie peut, par exemple, s’aventurer sur des routes, et des cols notamment, où nous ne pouvons pas mettre les pieds parce qu’en terme d’infra - structures, le Giro est à peu près dix fois plus petit que le Tour. Mais sinon, aucune route cyclable n’est exclue. Comme le dit Christian Prudhomme : « Le dogme, c’est qu’il n’y a pas de dogme.

#2039614
-Vélomen- a écrit : Ci-dessous son interview :

......"Partez-vous d’une page totalement blanche ou y a-t-il des passages obligés ? L’arrivée sur les Champs-Élysées par exemple..."

"Bien sûr ! Les noms mythiques, le Tourmalet, le Galibier, [b:1aa78s8r]Issoire... [/b:1aa78s8r]On sait très bien que l’on ne peut pas s’en passer. Ce sont des endroits tellement réputés, c’est la légende du Tour ! Ils méritent que l’on y revienne. Parfois, cela peut nous gêner pour innover dans le tracé du parcours, mais ces cols sont d’un tel attrait pour le public et les coureurs !".......
:green: :green:

Issoire et sa fameuse Casse Déserte.... :whistle:
#2039615
-Vélomen- a écrit :VIEJI devrait être aux anges, car Thierry GOUVENOU a déclaré dans une très intéressante interview sur le site "la France ouvrière" qu'il souhait un jour faire un Tour de France sans arrivées au sommet dans les grand massifs.

Ci-dessous son interview :




FO HEBDO : Comment, dans les grandes lignes, dessine-t-on la carte du Tour de France ?

THIERRY GOUVENOU : Tout part d’une idée générale du tracé lancée par le directeur de la course, Christian Prudhomme. Cette idée est ensuite peaufinée par le responsable du service compétition, c’est-à-dire Jean-François Pescheux pendant longtemps, et désormais moi. Une fois que c’est mieux défini, les grands axes du parcours sont transmis à l’ensemble du service, qui est composé de six anciens coureurs professionnels. Chacun a son mot à dire, selon ses affinités, sa connaissance de telle ou telle région... On travaille tous ensemble pour définir la vraie structure du parcours. Et une fois que les départs et les arrivées sont définis, on travaille beaucoup sur carte pour dessiner les étapes, puis on part sur le terrain pour valider, ou modifier, ce que l’on avait prévu.

En tout, combien de temps cela prend-il de dessiner le parcours du Tour ?

Pour le Grand Départ, on commence deux ans et demi avant. Pour le reste, plutôt un an et demi. Au printemps, on commence à avoir une bonne idée de ce à quoi ressemblera le Tour de l’année suivante. En juin on va repérer les étapes stratégiques, puis on laisse passer le Tour et on valide définitivement début septembre, un gros mois avant la présentation officielle du parcours.

Est-ce que vous partez des candidatures de villes-étapes que vous avez, ou est-ce qu’à l’inverse vous sollicitez certaines communes en fonction de ce que vous voulez faire ?

Cela dépend des endroits. Dans certaines régions, on a des candidatures à tout va : on pourrait faire un Tour de France dans l’Ouest sans aucun problème ! En revanche il y a d’autres endroits où l’on est obligés de solliciter une ou deux communes pour faire le lien entre deux étapes, mais c’est très rare. Cela arrive parfois autour de la Méditerranée, lorsqu’il faut relier les Alpes et les Pyrénées...

Partez-vous d’une page totalement blanche ou y a-t-il des passages obligés ? L’arrivée sur les Champs-Élysées par exemple...

Bien sûr ! Les noms mythiques, le Tourmalet, le Galibier, Issoire... On sait très bien que l’on ne peut pas s’en passer. Ce sont des endroits tellement réputés, c’est la légende du Tour ! Ils méritent que l’on y revienne. Parfois, cela peut nous gêner pour innover dans le tracé du parcours, mais ces cols sont d’un tel attrait pour le public et les coureurs !

Des innovations, justement, on en voit de plus en plus souvent sur le Tour. Cette année, par exemple, le peloton passe trois jours dans les Vosges, ce qui est très rare pour un massif dit « intermédiaire »...

C’est vrai qu’on a travaillé les Vosges de façon différente pour cette année. Cela nous a demandé des heures de travail : lecture de cartes, recherche des profils du plus grand nombre de cols possible, pour essayer de trouver quelque chose de cohérent. D’habitude, on proposait des cols très ronds dans les Vosges, qui ne faisaient pas forcément d’écarts. Cette fois-ci, on s’est dit : on fait trois étapes complètement différentes. Une première plutôt plate au début mais très tonique sur la fin. Une deuxième plus classique, avec le Grand Ballon par exemple, et un final en plaine, qui avantage plutôt les baroudeurs. Et une troisième où l’on a cherché à relier les plus grosses difficultés des Vosges entre elles. Cela donne une belle étape, comparable à ce que l’on peut faire dans les Pyrénées.

Et pourquoi avoir réintroduit aussi massivement les pavés sur la 5e étape ?

C’est différent. [b:7u2qbvn6]On ne peut plus proposer une première semaine toute plate avec seulement des sprints, cela n’intéresse plus personne parce que la course est totalement bloquée en plaine désormais.[/b:7u2qbvn6] Il faut donc trouver des alternatives : une arrivée en petite côte, du vent en bord de mer, cette année des pavés...

Vers quoi tendent toutes ces innovations ?

[b:7u2qbvn6]Le but ultime – mais l’osera-t-on un jour ? –, c’est de dessiner un Tour de France sans arrivée au sommet dans les grands massifs. [/b:7u2qbvn6]Proposer des étapes où le général peut se jouer dans les massifs intermédiaires, avec de courtes arrivées au sommet, comme La Planche des Belles Filles, et des étapes classiques mais sans arrivée en haut des cols dans les Alpes et les Pyrénées.

C’est votre philosophie personnelle, ou celle de toute votre équipe ?

C’est général. Le but est de diluer les difficultés, de sortir des sentiers battus. Éviter d’avoir des points bien connus à l’avance où tout va se jouer, comme lorsqu’il y a quatre arrivées au sommet. Car nous devons nous adapter à la nouvelle façon de courir des équipes, très scientifique, très contrôlée. Nous, on veut casser ça. Et on pense qu’en corsant les massifs intermédiaires tout en réduisant, en supprimant peut-être même, à terme, le nombre d’arrivées au sommet dans les grands massifs, on va réussir à redynamiser la course, à en changer le scénario.

Quelles autres innovations voulez-vous amener au Tour ?

[b:7u2qbvn6] On va peut-être aller sur un terrain plus technologique, avec l’accord des équipes. J’aimerais que la course soit plus interactive, que l’on puisse positionner les coureurs via GPS, entendre les conversations radio avec les directeurs sportifs... Sur le parcours en lui-même, je suis partisan de revenir aux valeurs de l’endurance, ne pas aller dans le schéma du tout court, tout explosif. L’endurance, c’est un peu l’essence du vélo ![/b:7u2qbvn6]

Est-ce que toutes les routes sont envisageables sur le Tour ? Les ribins de Bretagne, les monts pavés des Flandres ?
Oui, cela fait partie de nos réflexions et on en parle de temps en temps. En revanche, nous avons des contraintes. Le Tour d’Italie peut, par exemple, s’aventurer sur des routes, et des cols notamment, où nous ne pouvons pas mettre les pieds parce qu’en terme d’infra - structures, le Giro est à peu près dix fois plus petit que le Tour. Mais sinon, aucune route cyclable n’est exclue. Comme le dit Christian Prudhomme : « Le dogme, c’est qu’il n’y a pas de dogme.

:applaud: 20/20

#2039663
Gouvenou sait que l'avenir du Tour réside aussi dans son intérêt sportif et il a aussi compris que le Tour n'avait aucun intérêt à singer le Giro ou la Vuelta. À s'en inspirer pourquoi pas, à voir de quel aspect... Par pour foutre dix arrivées au sommet en tout cas.

Et puis c'est surtout cette idée de première semaine capable de produire des écarts en plaine qui est particulièrement séduisante. On entend souvent dire qu'on ne gagne pas le Tour en première semaine mais qu'on peut le perdre. J'aime assez cette idée comme quoi on peut le gagner sur du plat aussi, à la pédale, à coups de bordures, de pavés et pas nécessairement de chutes.
#2039707
Agréablement surpris de ce type vraiment !!
On croirait que le forum l'a payé pour qu'il aille dans notre sens :p
A noter également cette notion d'endurance qui reviendrait dans les fondamentaux qui n'est pas non plus pour me déplaire.

Belle philosophie en tout cas, à confirmer dans les faits dans les années à venir.
#2039739
D'accord avec Bradounet. Et puis sans parler de l'altitude, un col de 20 km, c'est pas pareil que les cols qu'on a vu lors de l'étape de la Planche (le plus long, le Petit Ballon, faisait 9km...).

M'enfin on sent bien que Gouvenou a compris que certaines arrivées au sommet bloquaient la course. Néanmoins, il en a foutu 4 l'an passé et 5 cette année (6 si on compte Gérardmer).

Je ne suis pas contre les arrivées au sommet, mais il faut de la variation c'est tout. Dans un sens comme dans l'autre, car je ne suis pas totalement convaincu non plus par les arrivées en descente, souvent de fois ça annihile complètement les écarts faits dans la montée.
#2039754
Ce n'est pas parce que le Giro et la Vuelta font de la surenchère au niveau des étapes de montagne qu'il faudrait tomber dans l'excès inverse.
Vous avez l'air pour certains d'entre-vous de vous enthousiasmer sur l'interview de Gouvenou. Moi ça m'inquiète beaucoup. L'innovation dans les parcours, c'est très bien et le vélo en a besoin mais il ne faut pas tomber non plus dans le n'importe quoi juste pour \"innover\".
Ce qui m'intéresse le plus et je pense faire partie d'une large majorité, ce sont les belles étapes de montagne avec de belles arrivées au sommet.
En dehors de la Vuelta et du Giro, on ne peut déjà pas dire qu'on est très gâté là-dessus tout au long de l'année.
Il suffit de voir les Championnats du Monde ou de France qui n'offrent JAMAIS de parcours montagneux.

Et puis il faut arrêter de croire que si vous mettez moins d'arrivées au sommet, la course va être plus débridée et se jouer ailleurs. Non, ça se jouera simplement encore un peu plus dans les CLM.
#2039761
Ne pourrait-on pas imaginer un jour un Tour de France sans Alpes et Pyrénées ? Juste une une fois !!

Et il y aurait de quoi faire de belles étapes de montagne quand même avec mettons :

une arrivée au sommet de la Planche des Belles Filles
une arrivée au sommet du Grand Ballon par son versant le plus dur

une arrivée au sommet (enfin) du Grand Colombier, avec le col de la Biche avant

une arrivée au sommet du Mont Ventoux avec 2 ascensions du Ventoux, une par Malaucène, une par Bédoin.

une arrivé au sommet de la Lusette

un clm final sur les pentes du Puy de Dôme ! (oui je sais je rêve, mais il y' a la place de faire un chrono, même avec le train à crémaillère).


+ des possibilités d'étapes de moyenne montagne dans le sud (Faron etc...) Massif Central, Ardèche...
#2039767
Le sportif c'est bien mignon mais le médiatique/marketing à travers les fans et touristes étrangers et la télévision a aussi son importance. Un Tour de France sans les deux massifs majeurs, connus et reconnus pour le TDF notamment avec leurs cols mythiques, pas sûr que ça fasse beaucoup recette.

Et puis la Lusette, la Biche, le Grand Ballon, le Grand Colombier ça atteint juste les 1.300m, la Planche encore moins.
Même le Puy de Dôme atteint péniblement les 1.400m. C'est le Tour de l'Avenir que tu traces velomen ou quoi?
Les enchainements de cols à haute altitude sont importants dans l'optique de la bagarre en montagne. Pour le TDF il faut quand même du costaud....en longueur, en pourcentage, en altitude et en enchainement de difficultés (significatives). Ou alors ce n'est plus le Tour mais Paris-Nice jumelé au Tour d'Alsace. :woohoo:
#2039771
-Vélomen- a écrit :Ne pourrait-on pas imaginer un jour un Tour de France sans Alpes et Pyrénées ? Juste une une fois !!

Et il y aurait de quoi faire de belles étapes de montagne quand même avec mettons :

une arrivée au sommet de la Planche des Belles Filles
une arrivée au sommet du Grand Ballon par son versant le plus dur

une arrivée au sommet (enfin) du Grand Colombier, avec le col de la Biche avant

une arrivée au sommet du Mont Ventoux avec 2 ascensions du Ventoux, une par Malaucène, une par Bédoin.

une arrivé au sommet de la Lusette

un clm final sur les pentes du Puy de Dôme ! (oui je sais je rêve, mais il y' a la place de faire un chrono, même avec le train à crémaillère).


+ des possibilités d'étapes de moyenne montagne dans le sud (Faron etc...) Massif Central, Ardèche...
Le Jura, le col de la Mure près de Vernoux-en-Vivarais, un retour en Corse... Il y a de quoi faire. Bon, sans oblitérer les deux grands massifs montagneux quand même. La course se joue quand même sur des cols longs de 20 kilomètres et à des altitudes élevées.
#2039778
Mister_Nobody a écrit :Le sportif c'est bien mignon mais le médiatique/marketing à travers les fans et touristes étrangers et la télévision a aussi son importance. Un Tour de France sans les deux massifs majeurs, connus et reconnus pour le TDF notamment avec leurs cols mythiques, pas sûr que ça fasse beaucoup recette.

Et puis la Lusette, la Biche, le Grand Ballon, le Grand Colombier ça atteint juste les 1.300m, la Planche encore moins.
Même le Puy de Dôme atteint péniblement les 1.400m. C'est le Tour de l'Avenir que tu traces velomen ou quoi?
Les enchainements de cols à haute altitude sont importants dans l'optique de la bagarre en montagne. Pour le TDF il faut quand même du costaud....en longueur, en pourcentage, en altitude et en enchainement de difficultés (significatives). Ou alors ce n'est plus le Tour mais Paris-Nice jumelé au Tour d'Alsace. :woohoo:
On en fait beaucoup sur l'altitude je trouve... Pourtant il me semble que celle-ci ne commence à avoir un vrai effet sur la performance qu'à partir de 1800m... Ce qui veut dire que dans un Tour de France il y' a très peu de km où elle a un effet !

Moi je pense que c'est plus le nombre de km d'un col qui différencie un col de haute montagne d'un col de moyenne montagne. Le Grand Colombier n'est qu'à 1500 m ? Oui mais il fait 15 bornes (et à presque 8 % de moyenne par Artemare), soit aussi dur le Tourmalet par Ste Marie de Campan.

Un Tour avec le Ventoux, le Grand Colombier, le Grand ballon par son versant le plus dur ne désavantagerait pas les grimpeurs longs.
#2039784
-Vélomen- a écrit :Ne pourrait-on pas imaginer un jour un Tour de France sans Alpes et Pyrénées ? Juste une une fois !!

Et il y aurait de quoi faire de belles étapes de montagne quand même avec mettons :

une arrivée au sommet de la Planche des Belles Filles
une arrivée au sommet du Grand Ballon par son versant le plus dur

une arrivée au sommet (enfin) du Grand Colombier, avec le col de la Biche avant

une arrivée au sommet du Mont Ventoux avec 2 ascensions du Ventoux, une par Malaucène, une par Bédoin.

une arrivé au sommet de la Lusette

un clm final sur les pentes du Puy de Dôme ! (oui je sais je rêve, mais il y' a la place de faire un chrono, même avec le train à crémaillère).


+ des possibilités d'étapes de moyenne montagne dans le sud (Faron etc...) Massif Central, Ardèche...
Pourquoi pas une année mais relis bien cet extrait de l'interview de Gouvenou :

[quote:p6lj9xdl]Proposer des étapes où le général peut se jouer dans les massifs intermédiaires, [b:p6lj9xdl]avec de courtes arrivées au sommet, [/b:p6lj9xdl]comme La Planche des Belles Filles, et [b:p6lj9xdl] des étapes classiques mais sans arrivée en haut des cols dans les Alpes et les Pyrénées[/b:p6lj9xdl].[/quote:p6lj9xdl]

Ce qu'il souhaiterait ce sont des courtes arrivées au sommet ou pas d'arrivées au sommet du tout donc rien à voir avec ta proposition.
Avec un tel parcours, la différence se ferait pour une très grande partie sur le ou les CLM. A moins qu'il ne veuille également supprimer les CLM ?
C'est purement et simplement un rabotage des difficultés et la fin des chances des grimpeurs de l'emporter.

Je suis vraiment circonspect par ses idées de parcours.
En plus et je vais faire mon chauvin...juste au moment où une génération de grands grimpeurs français déboule, ça s'appellerait avoir du timing :lolilol:

Bon, je pense que ça ne se fera jamais mais ça m'inquiète un peu pour la suite : ça en dit long sur le fait qu'il n'a pas l'air d'aimer la haute montagne ce qui vû le coureur qu'il a été n'est pas très étonnant. Il veut aussi semble-t-il innover à tout va. Moi je dis attention, il m'inquiète ce gars.

Sinon le championnat de France dans les Alpes ou les Pyrénées, c'est pour quand parce que pour le coup, là, c'est une vraie innovation ? af-mur:
#2039785
OK avec toi DLangelot pour être attentif à ces innovations mais quand même, on sort de plusieurs années de purges pescheux-esques, quoi... :éléphant:

Et puis les difficultés, ce ne sont pas seulement la haute montagne. Demande aux coureurs si, pour eux, de Leeds à Tomblaine, cela a été une partie de plaisir...
#2039790
J'ai bien vu que Gouvenou parlait d'un Tour de France sans arrivée au sommet dans les Alpes ou Pyrénées (c'est même moi qui ait surligné le passage :cheer: ).

Mais je me disais que, peut être, un jour, on pourrait tenter un Tour Pyrénées ni Alpes (une fois et une seule fois).

Mais bon, l'idéal reste quand même un Tour de France avec de belles étapes Alpestres et Pyrénéennes.

Et je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'il ne faudrait pas tomber dans l'excès en privilégiant un peu trop la moyenne montagne.
Remettre cette dernière au goût du jour, oui, mais sans raboter la haute montagne. En ce sens, le Tour 2014 était bien tracé.

Le schéma idéal pour moi reste : 6 étapes de haute montagne bien tracées (mettons 4 arrivées au sommet, 2 en descente), 3/4 étapes de moyenne montagne (dont une ou 2 arrivées en bosse/montée),2 vallonnées, 2 chronos et 6/7 étapes de plaine.

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