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Modérateur : Modos VCN

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#2606624
Toujours l'impression qu'on mythifie un peu le passé (il y avait des envolées dont on se souvient mais il n'y avait pas que ça) mais aussi l’impression qu'on mythifie un peu trop les étapes dites piégeuses ou de moyennes montagne. Ok la aussi on peut avoir en tête quelques belles passes d'armes, un leader qui craque mais dans la majorité des étapes de moyenne montagne entre les favoris il ne se passe...rien ou presque. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas en mettre bien entendu.

#2606628
Oui en fait il faut juste varier les profils. Un vrai CLM, des étapes vallonnées, une arrivée en côte longue, des enchainements des cols, une arrivée sur du replat, etc...

Et répartir un peu mieux les difficultés que ne le fait le Giro (déjà l'an dernier, on s'était quand même fait chier pendant 2 bonnes semaines)

Et le fameux "lestage" des vélos, je trouve que l'idée est pas mal.
#2606631
Pour les parcours, je pense qu'il y a encore des trucs à faire mais en effet ce sont les coureurs qui font la course !

Mettre pas mal de montagne en 1ère semaine et faire une dernière semaine plus soft avec de la moyenne montagne ou des étapes type Montelupone pourrait être une bonne solution, et encore... On a bien vu sur le Tour 2016 que les coureurs, quand ils n'avaient pas envie de faire la course, ne la faisaient pas... Et sur ce Giro, pareil, l'Etna a été escamoté.

Mais je pense en effet que finir sans arrêt pas les étapes les plus difficiles et mettre la moyenne montagne avant n'est pas une bonne solution ! Car la moyenne montagne est toujours escamotée du coup. Alors qu'en fin de GT, elle pourrait permettre, avec la fatigue et le fait qu'il ne reste plus que ça pour les grimpeurs, de voir du spectacle.

Le schéma idéal pour moi :

1 : prologue, 7/8km, comme avant !
2 : sprint
3 : arrivée en bosse/puncheurs, type Huy 2015 ou Scheffield 2014
4 : sprint
5 : pavés (mais peu de km, étape pas trop dure non plus)
6 : haute montagne, style ETNA)
7 : haute montagne (une vraie belle étape de montagne)
8 : sprint
9 : clm de 30 km tout plat, type Mont St Michel 2013
10 : sprint
11 : haute montagne (arrivée au sommet, type Ventoux)
12 : arrivée pour puncheurs, type Cadoudal (sprint en bosse)
13 : sprint
14 : haute montagne (TAPPONE)
15 : haute montagne
16 : moyenne montagne sprint type Foix 2017
17 : sprint
18 : Moyenne montagne
19 : moyenne montagne type Porrentruy 2012
20 : clm de 40 km vallonnés
21 : sprint

Grosso modo :

un prologue
2 clm, un prologue
5 étapes de haute montagne (dans l'idéal, 3 arrivées au sommet, 2 en descente)
3 étapes de moyenne montagne
2 étapes pour puncheurs
7 sprints
une étape pavée
#2606633
la haute montagne fait peur maintenant
selon moi les comités d'organisation doivent lorsqu'ils concoctent les étapes avec des enchaînements mettre des étapes de moyenne montagnes avec des cols pentus ne dépassant pas les 10km sans inclure les longues transitions sur le plat. la longueur de ses étapes tappones doit être comprise dans l'intervalle 130<km<150
Pour faire des écart,il faut que certains évitent de regarder dans leurs rétroviseurs:
selon moi un coureur ne doit défendre sa 6e place au générale
malheureusement il faut taper fort dès la 1ère arrivée au sommet comme l'a fait la sky à saint Martin
histoire de reléguer les diesels
sans oublier d'inclure une montée sèche au lendemain d'une journée de repos
avoir des effectifs pléthoriques en grimpeurs soumis
pour conclure,je dirais que si l'on veut de gros écarts,il ne faut pas espérer de spectacle :spamafote:
#2606646
Il faut surtout virer:
-oreillettes, en tout cas, le lien voiture de DS-coureur, autrement qu'en...redescendant à sa voiture... Et si on veut passer une consigne à son équipier, on la lui donne en allant le voir, en lui faisant signe, mais pas en parlant dans l'oreillette...
Si oreillette il y a, elle doit être reliée à la direction de course, et ce simplement dans le sens direction de course vers coureur.
-SRM/capteur de puissance/cardio, à réserver uniquement à l'entrainement. Un simple compteur affichant le kilométrage et la vitesse est amplement suffisant, à la limite un bon GPS pour avoir une indication sur les virages à venir.
-Plus que le lestage des vélos, pour moi, ce sont les moulinettes de VTT qui sont à virer...Donc imposer des braquets comme pour les enfants.

#2606662
en tout cas je maintiendrais des étapes avec après le dernier col dix ou vingt km de plat ou descente , ne serait-ce que pour le spectacle et le suspense c' est un plus , et cela oblige ( en principe ) les grimpeurs à être offensifs plus tôt que pour une arrivée au sommet à fort pourcentage ( à conserver aussi évidemment )
#2606874
Batman a écrit :
28 mai 2017, 13:05
Vous oubliez surtout une donnée importante.
Les hommes ont évolué depuis 50ans, et ce, dans tout les sports. Tout les sports ont évolué avec le professionnalisme.
Le foot avec l'argent et le dopage, le tennis idem, le rugby avec la création et la muscu, etc...
La création ?? Plutôt la créatine, non ?? :green:
#2606877
biquet a écrit :
28 mai 2017, 15:42
Batman a écrit :
28 mai 2017, 13:05
Vous oubliez surtout une donnée importante.
Les hommes ont évolué depuis 50ans, et ce, dans tout les sports. Tout les sports ont évolué avec le professionnalisme.
Le foot avec l'argent et le dopage, le tennis idem, le rugby avec la création et la muscu, etc...
La création ?? Plutôt la créatine, non ?? :green:
Oui :elephant:
#2606893
Moi je suis favorable au retour du chrono en côte. Mais attention. Pas du style de Megève, non. Un vrai, un gros chrono en côte. Genre Superbagnères, le Ventoux, le Puy de Dôme. Lorsque Gaul et Bahamontès ont remporté le Tour, les plus gros écarts, ils les ont fait lors du chrono en côte. Au moins, là, ils étaient pas emmerdés par les ratagasses, et ils en ont bien profité.

Et puis y a pas à chier, je veux aussi une étape avec arrivée au sommet d'un col bien raide, genre Granon, Grand Colombier, ce style. Le problème, c'est que ce genre d'ascension se font trés rares, dans l'Hexagone. :spamafote:

1 chrono en côte, 1 arrivée sur un monstre, et 2 belles étapes de montagne : 3 ou 4 cols difficiles séparées par des vallées très courtes. Et puis 2 ou 3 étapes de moyenne-montagne, en 3è semaine. Voilà le menu montagnard.

Je rajouterai 2 chronos individuels, tous 2 relativement plats. 50km en 1ère semaine, 30 km en fin de Tour. Une étape de pavés, une étape pour les puncheurs (genre mur de bretagne), et le reste pour les sprinters. Et voilà. Pas sûr que ça changerait quelque chose, d'ailleurs. :suspect:
#2607322
Moi, je pense qu'il faut un peu nuancer le constat déjà.

Dire que la montagne ne fait plus de différences, c'est abusif sur la base de 2 GT seulement, d'autant plus que d'après moi, les faibles écarts en montagne sur ce Giro 2017 n'ont pas les mêmes causes que sur le Tour 2016.

Sur ce Giro 2017, les 2 meilleurs coureurs en montagne (Quintana et Nibali) n'étaient pas au niveau ou on aurait pu les attendre. Je suis persuadé que Nairo veut reproduire son enchaînement Tour/Vuelta de 2016, et qu'il sera mieux sur le TdF. Nibali en revanche, ça sent clairement le déclin.

Du coup en montagne ils avaient le poids de la course, mais pas forcément les moyens de l'assumer. Les outsiders ont eu calé leur course sur celle des favoris, dans une position d'attente logique.

De plus, sur le Giro 2017, il y avait pas loin de 70 bornes de chrono. C'est beaucoup pour les standards d'aujourd'hui, en particulier comparé au Tour.
Donc autant sur le Tour, les coureurs n'avaient pas forcément besoin de se reprendre beaucoup de temps en montagne (ce qui pouvait les inciter à être attentiste), autant sur ce Giro ça a bataillé fort pour distancer Dumoulin.

Pour ma part, j'ai trouvé ces étapes de montagne très agréables, avec tout le monde au maximum de ses capacités, qui a tenté en fonction de ses jambes et qualités. Sur le Tour, mon sentiment était tout autre.

Ce qui m'inquiète plus pour l'avenir, c'est qu'il se passe sur les GT ce à quoi on assiste sur les Ardennaises : sur les Ardennaises, de plus en plus de leaders ont exactement le même profil, mêmes qualités et limites, même filière de coureurs etc... du coup ils ont du mal à faire des différences les uns sur les autres.
J'ai l'impression que depuis quelques années, on assiste à une homogénéisation des profils des coureurs, qui se tiennent donc dans des mouchoirs de poche à la fois en montagne et sur clm. A l'inverse dans les années 90/2000, j'ai le sentiment que nous avions beaucoup de matches entre grimpeurs et rouleurs/grimpeurs. A ce titre, l'avènement de Dumoulin me semble une très bonne nouvelle.

Enfin, je dirais que ce qui a disparu, ce sont les grimpeur endurants. On a l'impression qu'il se sont "puncharisés", capable de faire des accélérations et des efforts violents et courts à très haute intensité, mais qu'ils ne sont plus capables de se lancer dans des raids, ne serait-ce que sur 2 cols. Je ne sais pas quelle en est la raison, mais je dirais que l'évolution des kilométrages des GT, à la baisse, font jouer un moins grand rôle à l'endurance, et que cette dimension est peut-être moins travaillé à l'entraînement en retour par les coureurs.
#2607330
biquet a écrit :
28 mai 2017, 15:57
Moi je suis favorable au retour du chrono en côte. Mais attention. Pas du style de Megève, non. Un vrai, un gros chrono en côte. Genre Superbagnères, le Ventoux, le Puy de Dôme. Lorsque Gaul et Bahamontès ont remporté le Tour, les plus gros écarts, ils les ont fait lors du chrono en côte. Au moins, là, ils étaient pas emmerdés par les ratagasses, et ils en ont bien profité.

Et puis y a pas à chier, je veux aussi une étape avec arrivée au sommet d'un col bien raide, genre Granon, Grand Colombier, ce style. Le problème, c'est que ce genre d'ascension se font trés rares, dans l'Hexagone. :spamafote:

1 chrono en côte, 1 arrivée sur un monstre, et 2 belles étapes de montagne : 3 ou 4 cols difficiles séparées par des vallées très courtes. Et puis 2 ou 3 étapes de moyenne-montagne, en 3è semaine. Voilà le menu montagnard.

Je rajouterai 2 chronos individuels, tous 2 relativement plats. 50km en 1ère semaine, 30 km en fin de Tour. Une étape de pavés, une étape pour les puncheurs (genre mur de bretagne), et le reste pour les sprinters. Et voilà. Pas sûr que ça changerait quelque chose, d'ailleurs. :suspect:
On peut fantasmer sur plein de tracés, et je suis d'accord avec pas mal de tes idées qui me font saliver aussi, mais je ne pense pas que les tracés du Giro 2017 ou du Tour 2016 soient la cause de l'absence de grosses différences en montagne entre les leaders.

Sur le Tour 2016, j'étais arrivé à la conclusion que "trop de montagne tue la montagne". Il y avait tellement d'étapes pour grimpeurs, et de si faibles écarts au général entre eux, que la plupart avaient "coché" les étapes décisives.
Mais sur ce Giro 2017, il n'y avait pas d'overdose de montagne, et je dirais même qu'elle était nettement édulcoré par rapport aux années précédentes, d'autant plus qu'il y avait ces 70 bornes de chrono !

Quand des parcours aussi différents ont les mêmes conséquences sur les écarts entre leaders, je ne pense pas qu'on puisse dire que ce sont les tracés qui sont en cause dans l'absence de différences en montagne.
#2607392
Je le rends compte que Tibopinot a fini 4è du Giro, à la même place que Pierrorollando en 2014 (pour rester entre français).
Le panache a, de ma vision de la course, été bien différent dans les deux cas mais au final, le résultat est le même. La montagne n'est pas utilisée de la même manière par tous, même si je conviens allègrement du fait que les conditions et les écarts aient été très différents entre ces deux courses.
Pourquoi l'un a peu tenté tandis que l'autre ne faisait qu'attaquer? Cela tiendrait plus au coureur ou au parcours? Car à la fin, si le résultat sur les tablettes est le même, l'impression qui me restera sera bien différente...
#2607413
FrancescoDelPonte a écrit :
28 mai 2017, 07:44
Et si tout simplement on en était à un moment où le niveaux sont proches parce que c'est comme ça et où il n'y a pas de "grand grimpeur" parce qu'il n'y en a pas c'est tout ?

Et que peut-être il y en aura dans 5 ans pour faire exploser l'histoire... On n'en sait rien.
Et pourquoi pas David Gaudu ?? Le futur "grimpeur dynamite", c'est peut-être lui.

Ceci dit, on va peut-être avoir droit à des surprises, en Juillet prochain. Si, entre la monstrueuse étape de Chambéry (digne des étapes les plus abrasives du Giro) et l'enchainement Croix de Fer-Télégraphe-Galibier, on assiste pas à des défaillances notables, ce sera vraiment à désespérer. Et ça confirmera ce constat paradoxal: il n'y a plus de grimpeur car il y a trop de grimpeurs. :sarcastic:
#2607446
daizenshu_ a écrit :
28 mai 2017, 12:41
Il faut surtout virer:
-oreillettes, en tout cas, le lien voiture de DS-coureur, autrement qu'en...redescendant à sa voiture... Et si on veut passer une consigne à son équipier, on la lui donne en allant le voir, en lui faisant signe, mais pas en parlant dans l'oreillette...
Si oreillette il y a, elle doit être reliée à la direction de course, et ce simplement dans le sens direction de course vers coureur.
-SRM/capteur de puissance/cardio, à réserver uniquement à l'entrainement. Un simple compteur affichant le kilométrage et la vitesse est amplement suffisant, à la limite un bon GPS pour avoir une indication sur les virages à venir.
-Plus que le lestage des vélos, pour moi, ce sont les moulinettes de VTT qui sont à virer...Donc imposer des braquets comme pour les enfants.
La clé est là ! Après tout , les enfants ont des règles strictes mais pas les pros ? C'est stupide... 39*23 minimum pour tout le monde ! Et là on aura des écarts plus grands entre leader et surtout des équipiers bien plus fatigués, grimper tranquille un col en 39*23 c'est pas aussi facile qu'avec un 34*28 ! Quand je vois comment j'ai galéré sur les 2 derniers kms à 13% du Pas de Peyrol, je pense que c'est la meilleure solution !
#2607475
Perso sur ce Giro, je mettrai aussi l'accent sur la pauvreté tactique (Movistar), physique (Bahrein) et le manque d'ambition (FDJ) de certaines équipes pour déclencher les grandes manoeuvres.

Movistar :
Une grosse équipe au départ mais une grosse blague sur le plan tactique de bout en bout. Le summum étant l'étape d'Ortisei où ils font attendre Amador et Anacona dans le Passo Gardena pour tracter Quintana alors que la bagarre entre les leaders est déclenchée. Les mecs vont servir à rien dans la montée car ils sont inférieurs aux leaders, c'est dans les descentes et sur le plat qu'il faut les utiliser. Et c'est précisément dans la descente du Passo Gardena qu'ils devaient attendre Quintana. Pas dans la montée :paf-mur:
Bon après en fin de Giro, ils étaient tous cramés à force de courir n'importe comment dans quasiment chaque étape. Je cherche encore le fil conducteur de leur présence à l'avant dans certaines échappées. Genre l'étape de Bormio où Anacona fait le yoyo entre les groupes dans le Stelvio :reflexion: Que d'énergie perdue bêtement...
On peut dire ce qu'on veut sur le passé de Riis en tant que coureur mais si c'est lui le mec qui est dans la bagnole Movistar, Quintana remporte ce Giro avec une stratégie au poil.

Bahrein :
Une équipe très faible. Moreno exclu rapidement, Pellizotti le plus vaillant à bientôt 40 balais, Visconti visiblement pas très motivé pour faire l'équipier, Boaro et Siutsou qui ont fait ce qu'ils ont pu mais qui restent limités, etc... Pfiou ça volait pas haut.
Individuellement la seule étape où Nibali m'a déçu, c'est celle d'Ortisei. C'est la seule étape de montagne sans trop de vallée dans le final et il aurait dû tenter le coup dans une descente. Mais collectivement il ne pouvait rien faire avec cette équipe. C'est sûr que c'était plus facile de renverser le Giro 2016 avec Scarpo et Kangert en équipiers de luxe...

FDJ :
Constamment sur la défensive. Ils n'ont jamais tenté un truc en essayant d'envoyer Reichenbach à l'avant en point d'appui. Non il restait constamment aux côtés de Pinot et on ne peut pas dire qu'il ait servi à grand chose. C'est bien dommage car c'était l'un des équipiers les plus solides en montagne sur ce Giro. Gros manque d'ambition.

Autant je maudits la Sky sur le Tour, autant je regrette que l'étape du Blockhaus ait détruite les ambitions de Thomas et Landa. Landa aurait sans doute pu être un de ses dynamiteurs des étapes de montagne car il semblait en excellente condition.

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