Un coup dur pour la préservation des espaces naturels, de la biodiversité et de la beauté de la Bretagne.
Suite à son élection à la présidence du CNOSF (c'est à dire à la fois représentant du CIO en France et représentant du mouvement sportif français auprès des pouvoirs publics en général et du ministère des sports en particulier), David Lappartient devrait, je le cite, "
sans doute démissionner" de son poste de président du Parc naturel régional du Golfe du Morbihan (qui est son métier principal, comme chacun le sait). On peut juste espérer que ce sera le plus tard possible.
Il pourrait même aussi démissionner de son mandat de conseiller communautaire de Vannes Agglomération.
Mais, fort heureusement pour les bretons, outre président de l'UCI et du CNOSF, membre du CIO, membre du du conseil d’administration du comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 et membre du conseil de fondation de l’Agence mondiale antidopage, il restera président du conseil départemental du Morbihan.
Un petit job d'appoint pour ne pas trop s'ennuyer, qui consiste juste gérer le RSA, la protection de l'enfance, l'aide sociale à l'enfance, aux handicapés et aux personnes âgées, le fonds de solidarité pour le logement et le fond d'aides pour l'énergie, les collèges et leur personnel administratif, la voirie départementale, l'aménagement du territoire rural, les aides aux associations et aux communes, la promotion du tourisme, les archives départementales, des musées et des bibliothèques, le budget des sapeurs-pompiers et autres menues babioles, ce qui, dans le cas du Morbihan représente le modeste budget annuel de 800 millions d'euros.
Et comme la Bretagne, c'est avant tout la mer, il restera bien sûr président de la compagnie des ports du Morbihan et de la société d’économie mixte Atout Ports.