- 21 janv. 2018, 01:04
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Hier s’est achevé dans l’indécence générale le triste spectacle d’une Draft réduite à l’infamie d’un prologue. Les années passent et, décidemment, les coeurs et les acteurs n’y sont plus. Beaucoup la vénèrent toujours comme un épreuve hors normes; elle est pourtant devenue l’ombre d’un cri-cri australien. Le cinéma et les postures de participants simulant l’épuisement font peine à voir. Les grands des temps jadis vomissent les gesticulations de successeurs indignes. Ils rigolent à l’évocation de cet Ilesttroptard-protocol derrière lequel les faibles et les barons embourgeoisés dissimulent des visées peu avouables. Un course pourra-t-elle dans l’avenir être menée à son terme sans subir l’intervention de gagne-petits procéduriers ? Ces nains de la draft qui se perdent dans leurs listes, qui perdent le fil de la course, qui suffoquent du rythme imposé par les athlètes honnêtes habitués aux joutes valeureuses, qui en oublient jusqu’aux noms de leurs coureurs et jusqu’aux leurs. Alors, un grand STOP retentit, comme l’écho des jérémiades des impuissants sur lequel se fracassent rêves et émotions d’une foule privée de la beauté d’hommes luttant jusqu’à leurs derniers souffles. Les nains préfèrent consacrer leurs souffles à pleurnicher et à militer pour la réduction des temps de course. Et tant pis pour les braves Dans le secret de la journée de repos, à leurs bureaux, dans leurs sofas, aux toilettes où ils ont jeté le principe même de grandeur, les épiciers rechargent les batteries, compulsent frénétiquement des listes devenues les béquilles de leur médiocrité et refont les niveaux avec la bénédiction des autorités. La sainte alliance du vice et de l’argent, les saintes envies des frustrés de corps et d’esprit. VCN cautionne depuis des années le réduction du format de la draft pour satisfaire les annonceurs, trop heureux de voir l’épreuve se dérouler sur plusieurs jours. Ca dynamise la course qu’il disent. Ca ménage le suspense qu’ils promettent. Ca dynamise surtout les profits et ménage la quiétude de porte-feuilles dopés aux renoncements athlétiques. Les passages répétés devant streaming-illimité, femmes mûres 45 ans, rencontres directes ou adopte un pigiste CA satisfont tout autant les comptes bancaires du sinistre Hein Marsault qu’ils trahissent l’essence du combat. Pourtant, il leur en faut plus. Défigurer, c’est bien. Détruire, c’est mieux. Non contents de se vautrer dans le pue des renoncements qu’ils imposent aux belles âmes, les criminels s’attaquent aujourd’hui au principe du choix. Il y aurait trop de coureurs à choisir. Ben voyons. Les plus aguerris et perspicaces des suiveurs décèleront dans cette offensive la logique même de l’ignoble idéologie des forçats de la déroute. Ils refusent la sélection pour eux-mêmes en travestissant la draft en course de côte, en soumettant l’endurant au diktat de la vulgarité de l’instantanéité. Leur futur pas en arrière ne pouvait qu’être d’exiger la restriction du nombre de coureurs. A bas le choix, crient-ils dans le policé langage des mauvaises intentions. Choisir, c’est se découvrir. Or, ils se cachent. Choisir, c’est assumer. Or, ils se défilent. Choisir, c’est connaître. Or, ils ignorent.
Et bien, chers amis, chers camarades, cher kelmeurnegagnerapas, il est temps de choisir. Pour une draft intégrale ! Pour des pénalités à ceux qui demandent « Machin, c’est possible ? », « il est pris, Truc ? », « c’est Kelmeur qui a gagné le Challenge 2016 ? » ! Pour un retour à l’esprit du Challenge ! Chacun pour sa gueule et que les faibles crèvent !
Dernière édition par Booze le 21 janv. 2018, 08:26, édité 1 fois.