Modérateur : Modos VCN
Trouvé sur un site de généalogie :
Et plus loin:Depuis quelques mois déjà, ses nuits sont peuplées de doux rêves. André Mariën, l'un de ses plus fidèles supporters et ancien coureur, exploite un café à Herentals, à l'enseigne "Café Ford". Son fils, Hugo est aussi coureur cycliste et ramène souvent Rik dans l'estaminet paternel.
Hugo a une soeur, la blonde Nini, qui ne laisse pas longtemps Van Looy indifférent. Il faut le couac de Solingen pour que la belle Nini Mariën daigne enfin répondre s'intéresser au champion et répondre à son amour naissant.
Et, bien évidemment, je me suis emmêlé les pinceaux dans la tragi-comédie familiale de Flandria. Les usines Flandria étaient bien situées à Zedelgem entre Bruges et Torhout. Aimé et Rémi Claeys ont hérité de la fabrique de leur père Louis dans les années 1920. Au départ, ils étaient même trois avec Jérôme mais je n'ai pas plus d'information à son sujet. Il a du quitter l'affaire très vite. Dans les années 1950, les divergences d'opinion entre Aimé et Rémi ont mené à la fameuse scission de 1957 lorsqu'un mur a été construit au milieu de la fabrique. La partie dans la direction de Torhout appartenait toujours à Aimé sous le nom de Flandria avant qu'il ne cède l'affaire à son fils Pol, qui fondera l'équipe cycliste, et la partie dans la direction de Bruges appartenait à Rémi qui allait rebaptiser la fabrique Superia, une marque totalement distincte, donc. (Briek Schotte De Laatste der Flandriens par Rik Vanwalleghem et Bo Decramer, Lannoo)Jean Van Buggenhout, autre manager, fin stratège, veut réussir un scoop publicitaire en réunissant Van Steenbergen et Van Looy sous la même bannière chez "Solo".
Il n'est sûrement pas étranger à la fin de l'association avec Driessens.
Et puis, il y a l'influence grandissante de Nini qui souhaite probablement offrir à son frère Hugo la direction sportive de la nouvelle équipe que reconstruit son mari
Tiens, tiens... Gaviria...