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Modérateur : Modos VCN


#2893523
Crabtree a écrit :
23 août 2018, 14:33
Hugo Mariën est le beau-père de Rik Van Looy.
Trouvé sur un site de généalogie :

http://www.stamboomvansantvoort.be/P_MARIEN.html#p15400

Pour résumer :

8 Petrus Andreas (André) Mariën is geboren op woensdag 16 januari 1895 in Herentals, België, zoon van Paulus Isidorus (De Pavel) Mariën (zie 5) en Joanna Van Ouytsel. André is overleden op maandag 9 juli 1956 in Herentals, België, 61 jaar oud.
Beroep:
Cafébaas
André trouwde, 25 jaar oud, op zaterdag 7 februari 1920 in Herentals, België met Maria Theresia Margareta Peeters, 24 jaar oud. Maria is geboren op zaterdag 29 juni 1895 in Herentals, België, dochter van Ludovicus Peeters en Maria Constancia Lemmens. Maria is overleden op zondag 5 november 1972 in Herentals, België, 77 jaar oud.
Beroep:
Kinderen van André en Maria:
1 Nini Mariën. Volgt 18.
2 Jeanne Mariën, geboren op vrijdag 17 augustus 1923 in Herentals, België. Volgt 19.
3 Hugo Mariën, geboren in 1935.


18 Nini Mariën (afb. 8), dochter van Petrus Andreas (André) Mariën (zie 8) en Maria Theresia Margareta Peeters. Nini trouwde met Henri (Rik) Van Looy (afb. 8). Rik is geboren op woensdag 20 december 1933 in Grobbendonk, België, zoon van Frans Van Looy en Dymphna Ludovica Van Genechten.
Beroep:
Wielrenner (keizer van Herentals)

Pour résumer le résumé :

Le beau-père de Van Looy s'appelait bien Mariën mais Pétrus Andréa de son prénom.

Ce n'est donc pas lui puisqu'il est né le 16 janvier 1895 et décédé le 9 juillet 1956.

Hugo est le jeune frère de Nini Mariën (épouse de Rik) et il est né en 1935. C'est donc le beau-frère de Rik.

Quant à savoir comment il devient directeur sportif, je n'en ai aucune idée :green:

#2897028
Merci à Pasquin pour la correction. Dans une interview pour Het Nieuwsblad en 2001 https://www.nieuwsblad.be/cnt/nbra31072001_019 Hugo Mariën dit avoir été coureur cycliste amateur avec Rik Van Looy. Souvent dans les bons coups, il était limité par sa piètre pointe de vitesse au sprint. Il a été ensuite directeur sportif adjoint de Lomme Driessens chez Faema dès 1958 (la victoire de Van Looy à Milan-Sanremo semble être son meilleur souvenir) et est donc devenu directeur sportif principal chez Solo Superia alors que Van Looy et Driessens étaient en froid. Rappelons le contexte. Superia était la rivale de Flandria. Les frère Rémi (Superia) et Pol Claeys (Flandria) se disputaient l'héritage de leur père Aimé (j'espère qu'ici, je ne mélange plus les générations car je dis cela toujours de mémoire). Ils ont chacun hérité d'une usine mais ils se détestait. Alors quand Superia est arrivé dans le cyclisme, les deux équipes faisaient tout pour se mettre des bâtons dans les roues. C'est pour cela que Flandria recruta pour la deuxième fois Driessens au détriment de Schotte. Au championnat du monde de Saint-Sébastien, la fédération décide alors de ne retenir aucun coureur des deux équipes et elles se retirent toutes les deux du cyclisme en 1966 avant que Flandria ne revienne en 1967 mais pas Superia. C'est bien expliqué par Rik Van Walleghem dans sa biographie de Brik Schotte.
#2913460
Confirmation dans la biographie de Rik Van Looy par Willy Anseeuw et Claude Degauquier pour Coups de pédale (1999):
Depuis quelques mois déjà, ses nuits sont peuplées de doux rêves. André Mariën, l'un de ses plus fidèles supporters et ancien coureur, exploite un café à Herentals, à l'enseigne "Café Ford". Son fils, Hugo est aussi coureur cycliste et ramène souvent Rik dans l'estaminet paternel.

Hugo a une soeur, la blonde Nini, qui ne laisse pas longtemps Van Looy indifférent. Il faut le couac de Solingen pour que la belle Nini Mariën daigne enfin répondre s'intéresser au champion et répondre à son amour naissant.
Et plus loin:
Jean Van Buggenhout, autre manager, fin stratège, veut réussir un scoop publicitaire en réunissant Van Steenbergen et Van Looy sous la même bannière chez "Solo".

Il n'est sûrement pas étranger à la fin de l'association avec Driessens.

Et puis, il y a l'influence grandissante de Nini qui souhaite probablement offrir à son frère Hugo la direction sportive de la nouvelle équipe que reconstruit son mari
Et, bien évidemment, je me suis emmêlé les pinceaux dans la tragi-comédie familiale de Flandria. Les usines Flandria étaient bien situées à Zedelgem entre Bruges et Torhout. Aimé et Rémi Claeys ont hérité de la fabrique de leur père Louis dans les années 1920. Au départ, ils étaient même trois avec Jérôme mais je n'ai pas plus d'information à son sujet. Il a du quitter l'affaire très vite. Dans les années 1950, les divergences d'opinion entre Aimé et Rémi ont mené à la fameuse scission de 1957 lorsqu'un mur a été construit au milieu de la fabrique. La partie dans la direction de Torhout appartenait toujours à Aimé sous le nom de Flandria avant qu'il ne cède l'affaire à son fils Pol, qui fondera l'équipe cycliste, et la partie dans la direction de Bruges appartenait à Rémi qui allait rebaptiser la fabrique Superia, une marque totalement distincte, donc. (Briek Schotte De Laatste der Flandriens par Rik Vanwalleghem et Bo Decramer, Lannoo)

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