Le forum dédié aux fans d'histoire du cyclisme, de palmarès de coureurs, de courses, mais aussi de nombreux jeux organisés par nos animateurs. Vous retrouverez aussi ici les débats autour du cycle historique mis en place par David

Modérateur : Modos VCN

#2749043
Numéro 5

5 Tony Rominger 5818

3 Vueltas, 1 Giro, presque 1 Tour... :smile:
Mais surtout un gros palmarès en soutien : Tour de Lombardie, Paris-Nice, Pays Basque, Romandie... et toujours au moins deux fois. Il aura aussi eu une grande influence sur mon classement en y faisant entrer Fabian Cancellara, grâce à sa façon pour le moins étrange de tracer le Tour de Suisse 2009...


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#2749064
Nonoms a écrit :
12 févr. 2018, 21:41
Mais comme quoi les chiffres sont une chose et la légende ainsi que le potentiel d'autres.
Pour ne parler que des italiens afin de rester un minimum objectif. En ne se concentrant que sur cette période que j'ai connu (exit Bugno que je n'ai pas vraiment vu), pour moi Pantani et Basso étaient bien au dessus de Nibali.
Pantani est un des meilleurs grimpeurs de l'histoire, la dernière légende. Et Basso surement le coureur le plus impressionnant que j'ai pu voir avec Indurain. (je ne compte pas Armstrong) Sauf que Miguel a connu l'étrange transformation des années 90.
Vincenzo a pour lui d'être le dernier grand romantique du cyclisme mais niveau potentiel physique, il me parait très loin d'un Basso pourtant très bas dans ce classement.
Pourtant Nibali m'enthousiasme bien plus que Basso.

Ca me fait mal de le dire mais Contador et Nibali, ainsi que tous les usurpateurs intermitants (ceux qui n'auraient été que des larbins de Basso ou Ulrich: Evans, Pereiro, Sastre etc), ne doivent en grande partie leur palmarès qu'à Puerto alors qu'ils ne sont certainement pas plus cleans que ceux qui y ont tout perdu.
Ullrich avait 32 ans lors de Puerto, Basso est revenu rapidement dans le jeu. Sans jamais retrouver son niveau pré-Puerto, ce qui répond en partie à ta question.
Nibali a émergé auprès de Basso d'ailleurs, chez Liquigas. Quant au Contador 2007 - 2010, pas grand monde ne lui serait arrivé à la cheville. Il faut aussi distinguer le type qui profite des circonstances ( Pereiro ), de celui qui a tenu sur la durée ( Evans ). Evans auquel, d'ailleurs, on n'a rien à reprocher côté éthique. Quoi qu'il ait pu trafiquer, c'est assez injuste de le mettre sur le même plan que les mutants de l'âge Armstrong.

Quant à Pantani, c'est un grimpeur fantasque, pour le pire et le meilleur.
#2749071
Nonoms a écrit :
12 févr. 2018, 21:41
Mais comme quoi les chiffres sont une chose et la légende ainsi que le potentiel d'autres.
Pour ne parler que des italiens afin de rester un minimum objectif. En ne se concentrant que sur cette période que j'ai connu (exit Bugno que je n'ai pas vraiment vu), pour moi Pantani et Basso étaient bien au dessus de Nibali.
Pantani est un des meilleurs grimpeurs de l'histoire, la dernière légende. Et Basso surement le coureur le plus impressionnant que j'ai pu voir avec Indurain. (je ne compte pas Armstrong) Sauf que Miguel a connu l'étrange transformation des années 90.
Vincenzo a pour lui d'être le dernier grand romantique du cyclisme mais niveau potentiel physique, il me parait très loin d'un Basso pourtant très bas dans ce classement.
Pourtant Nibali m'enthousiasme bien plus que Basso.

Ca me fait mal de le dire mais Contador et Nibali, ainsi que tous les usurpateurs intermitants (ceux qui n'auraient été que des larbins de Basso ou Ulrich: Evans, Pereiro, Sastre etc), ne doivent en grande partie leur palmarès qu'à Puerto alors qu'ils ne sont certainement pas plus cleans que ceux qui y ont tout perdu.
J'suis vraiment pas un expert en "histoire" mais alors j'ai du mal à comprendre d'où vient cet enthousiasme pour Basso. Un coureur qui n'a jamais été intéressant ni très impressionnant, de mon point de vue à moi. :suspect:
#2749137
tuco a écrit :
13 févr. 2018, 00:37
âge auquels ils auraient arrêté leur carrière s'ils avaient couru jusqu'à l'âge de Davide :

COPPI 1966
ANQUETIL 1981
MERCKX 1992 :ouch: :ouch: :ouch:
HINAULT 2001 :ouch: :ouch: :ouch: :ouch:
FIGNON 2007
INDURAIN 2011 (brrr !)
BINDA 1949
KELLY 2003
Ca laisse toute ses chances à Riccardo qui compte bien revenir en 2024 :jap:
#2749156
pierrefromalsace a écrit :
12 févr. 2018, 22:49
Il a été très impressionnant pourtant lors de ses années CSC (2004-2006) et particulièrement dans les mois qui ont précédé Puerto (le Giro 2006 sur lequel il fut digne de Robocop).
Même sur le TDF 2005, où j'ai le souveir qu'il faisait jeu égal avec Armstrong en montagne.

Un tour su wikipedia me fait rendre compte que mes souvenirs sont un peu déformés...
#2749401
Coeur-de-Lyon a écrit :
13 févr. 2018, 18:41
Oui Basso à son top était loin d'être robocop. Sur le Tour, il était dans la lignée d'un Beloki, pour suivre le Texan pas de soucis, pour le reste... Et ses succès sur le Giro ont marqué les esprits :elephant:
Le Basso de 2004-2005 faisait tout de même mieux que Beloki sur le Tour.
Joseba n'a jamais été vraiment en mesure de suivre le Texan. Il y a La Mongie 2002 où il s'accroche à Heras et Armstrong mais LA le distance tellement facilement lorsqu'il s'agit de jouer la victoire qu'on voit bien qu'il était à des années lumières sur ce Tour. Ce sera d'ailleurs confirmé au Ventoux où LA lui fait chèrement payer "l'audace" d'avoir osé attaquer. Il n'y a que sur le Tour 2003 qu'il est en mesure de jouer les troubles-fêtes, mais Armstrong était cette année-là en dessous de son niveau moyen. En 2000, 2001, Beloki est systématiquement décroché en montagne.
Basso, à l'inverse, il m'a semblé être au même niveau que l'Américain en montagne. En particulier sur le Tour 2005 si ma mémoire est bonne. Il incarnait son successeur, et je suis d'accord que dans sa période 2004-2006 il m'a fait une impression de supériorité que ne m'a jamais donné Nibali, qui est pourtant un coureur que j'aime beaucoup plus.

Mais, bien sûr, le vélo, ce ne sont pas que des chiffres et heureusement. C'est logique que Pantani soit si loin dans ce type de classement. Mais voilà, il n'a beau avoir gagné qu'un seul Giro, qu'un seul Tour, "seulement" 8 étapes du Tour, tous ces succès sont restés dans les mémoires par la manière dont il les a acquis. On dit souvent que l'histoire ne retient que les vainqueurs, j'ai toujours trouvé qu'il s'agissait d'une idée bien fausse. On retient les grands exploits, et celui qui gagnera u monument ou une étape de montagne en pur grimpeur restera dans la légende bien plus longtemps que celui qui amasse les succès sans relief.
A titre d'exemple, beaucoup aujourd'hui encore encense Vietto, j'ai même lu récemment sur ce forum qu'il était le plus grimpeur que la France ait jamais connu. Mais ceux qui se souviennent que Speicher a gagné le Tour 1933 sont sans doute moins nombreux.

En tout cas, merci PFA pour ton boulot et ce classement très intéressant :super:
#2749431
pierrefromalsace a écrit :
12 févr. 2018, 22:49
Il a été très impressionnant pourtant lors de ses années CSC (2004-2006) et particulièrement dans les mois qui ont précédé Puerto (le Giro 2006 sur lequel il fut digne de Robocop).
Clair il est monstrueux sur le Giro 2006. Simoni se souvient encore de la manière dont Basso l'a fait exploser au train dans le final vers Aprica. A la télé, c'était impressionnant.
#2749446
marooned a écrit :
13 févr. 2018, 19:48
pierrefromalsace a écrit :
12 févr. 2018, 22:49
Il a été très impressionnant pourtant lors de ses années CSC (2004-2006) et particulièrement dans les mois qui ont précédé Puerto (le Giro 2006 sur lequel il fut digne de Robocop).
Clair il est monstrueux sur le Giro 2006. Simoni se souvient encore de la manière dont Basso l'a fait exploser au train dans le final vers Aprica. A la télé, c'était impressionnant.
En tout cas ce jour-là j'étais dégoûté devant ma télé :green:

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