Le forum dédié aux fans d'histoire du cyclisme, de palmarès de coureurs, de courses, mais aussi de nombreux jeux organisés par nos animateurs. Vous retrouverez aussi ici les débats autour du cycle historique mis en place par David

Modérateur : Modos VCN

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#2705392
Hello !
Non, il ne s'agit pas d'une allusion aux Duels de Novembre, quoique... :elephant:
Mais après les sales affaires qui ont émaillées le peloton récemment, il serait temps de montrer que l'histoire de notre sport favori s'est aussi construite avec des anecdotes plus croustillantes . :sylvain84:
Les coups "classiques" comme le bidon collé, le vélo lesté en descente ou encore accélérer l'air de rien quand un adversaire a chuté, tout comme les techniques plus rares (engager un neveu...) peuvent ainsi être traités dans ce topic. :jap:
Mais l'histoire du vélo n'est pas mon fort (il suffit de regarder mes résultats dans les concours de Runnz pour s'en convaincre :elephant: ) c'est pourquoi je m'en remets à vous, chère communauté, pour retrouver et narrer les plus beaux coups tordus de l'histoire du cyclisme. :chimay:

Pour vous mettre l'eau à la bouche, commençons par ma préférée : Wladimir Belli et son exclusion du Giro 2001
Alors qu'il lutte pour le podium et qu'il roulait avec le groupe de tête dans la dernière difficulté de la 14ème étape,
Wladimir (prénommé ainsi en l'honneur de Lénine, tout le monde n'ayant pas eu la chance d'avoir des parents communistes... :genance: )
insulté par un supporter de la Lampre, craque, s'arrête et met un coup de poing à ce dernier.
:love: :love:
Oui, il est comme ça, Wladimir... :genance:
La sentence tombe très vite, et Belli est exclu de la course..et lorsqu'on découvrira un peu plus tard que ce supporter n'était autre que le propre neveu de Gilberto Simoni, rien n' y fera.... :spamafote:
Gibo venait de signer ainsi un des plus beaux coups tordus de l'histoire du Giro, dans la grande tradition de la Commedia dell arte. :agenou:

Image


A voi ! :manolo:

#2705453
AlbatorConterdo a écrit :
23 oct. 2017, 13:13
biquet a écrit :
23 oct. 2017, 13:06
Le coup du pipi de Gaul lors du Giro 57, je pense que tout le monde connaît. :green:
Il y a pas mal de ptits jeunes sur le forum, Biquet.
Fais toi plaisir. :wink:
En gros, Gaul s'arrête faire pipi, Géminiani et Bobet (notamment) en profitent pour prendre la poudre d'escampette.
Je ne sais plus quel a été le débours du luxembourgeois, mais il l'a très mal pris :green: à tel point que le lendemain, il menace d'ouvrir le ventre de Louison :ouch: .mais le Grand Fusil veillait, brandissant sa pompe vers Charly Gaul...

Edit Gaul, alors maillot rose, perdra un quart d'heure dans l'affaire, Nencini prend le maillot, qui résiste à l'attaque des français dans les Dolomite, aidé par...Gaul :sylvain84:

#2705482
Le 1er Milan-San Remo (1907) était très sympa, grâce à un bandit nommé Giovanni Gerbi :green: :

"..Ce jour-là, Giovanni Rossignoli avait promis d'animer tout le début de course, le parcours traversant sa ville. En fait, ce fut Gerbi qui anima les premières heures, alors que la pluie tombait d'abondance sur la Lombardie

Il attaqua à Pozzolo, localité voisine de Novi-Ligure. Sur la très mauvaise route, la plupart des coureurs se trouvèrent bientôt en difficulté. L'attaquant s'était entrainé maintes fois sur les lieux. Il avait découvert un sentier sur lequel il pouvait rester en selle sans courir trop de risques, alors que les autres étaient contraints de mettre pied à terre ! Les mauvaises langues affirmaient d'ailleurs qu'il avait lui-même détérioré et préparé une bande de roulement destinée à son seul usage ! :pt1cable:

Le plus obstiné, au cours de la poursuite derrière Gerbi, fut Garrigou, qui parvint à rejoindre le "diable rouge" à l'approche de Savone, autrement dit après le passage du Turchino. Se sachant battu par le français au sprint, Gerbi commenca à l'apostropher et à lui chercher querelle. Son adversaire déjoua le piège, mais trop tard. Ils avaient perdu un temps précieux à s'invectiver et à se bousculer. :rieur:

Petit-Breton les avait rejoint. Or, Petit-Breton portait les mêmes couleurs que Gerbi. Ce dernier réalisa immédiatement tout le bénéfice qu'il pouvait tirer de la situation. Si le français l'emportait, il recevrait un bon paquet de lires. Ce qui le conduisit à prendre Garrigou non point par le maillot, mais par le col, et à l'empêcher de défendre sa chance à San Remo ! :balloon:

Petit-Breton l'emporta, et Gerbi se présente comma la victime, affirmant qu'il n'avait point gêné Garrigou, mais que l'inverse s'était bel et bien produit ! Une échauffourée s'ensuivit et Gerbi pourchassé fut contraint de prendre le 1er train en partance. :rieur: Il fallut attendre 30 ans avant que d'obtenir sa confession !

(source: Pierre Chany, La Fabuleuse Histoire des Grandes Classiques)
#2705523
Il y a aussi l'arrivée du Tour de Lombardie 1913, où Henri Pélissier a bien failli être lynché par le public italien.
Au début, tout se passait pourtant bien, les tifosis scandant le nom de Pélissière et le congratulant.
Puis vint Girardengo, complètement furax, se mettant à insulter le français, et à vouloir le frapper, ce qui déclencha immédiatement l'hostilité du public italien. Pélissier parvint tant bien que mal à s'extirper de la foule, et au bout de 3 heures et l'intervention de 80 carabiniers, il put enfin rentrer à son hotel.
A la suite de cette agression, Henri Pélissier passa un mois à l'hopital...

Girardengo crut que le francese l'avait fait tomber aux abords de l'arrivée alors qu'il s'agissait apparemment d'un accrochage avec Agostoni...
#2705531
Tant qu'à évoquer des mouvements de foule dans ces vieilles années, me vient à l'esprit les origines du mythe des Flandriens tel que raconté par Karel Steyaert (nom de plume: Karel Van Wijnendaele, je l'appelerai Steyaert car plus court et probablement plus facile à prononcer pour vous, dans l'hexagone) dans son "Het Rijke Vlaamsche Wielerleven" de 1943:
Lors du Championnat des Flandres de Koolskamp en 1912, plusieurs coureurs se détachent, des coureurs de la provinces de Flandre orientale (Aloïs Persijn entre autres) et des coureurs de Flandre occidentale (Henri Van Lerberghe, le plus connu) mais ces coureurs ont décidé d'en faire un match inter-provincial. Pour éviter ce genre de combines, Steyaert décide de former des équipes de Six-jours, chaque paire composée de coureurs de chacune des deux provinces. Ils devaient alors se rendre à Bruxelles, d'abord pour les 24 heures de Bruxelles, ensuite pour les Six-Jours de Bruxelles mais l'indiscipline des supporters flamands firent sortir la presse bruxelloise de ses gonds et ces "demi-sauvages" "flandriens" n'étaient plus les bienvenus à Bruxelles. "Flandriens" étaient donc une insulte à la base, de la presse belge francophone et une faute de français et le mythe est donc issu de la piste. Par la suite, vers 1920, les Flandriens partirent vers les États-Unis pour les Six-Jours de New-York, organisés par le charismatique John M. Chapman et Steyaert s'est rendu compte que tout était organisé d'avance par Chapman à la façon des critériums actuels contrairement aux Six-Jours européens. Maurice Brocco disait à Steyaert: "Je sais déjà que je vais gagner." "Tout se passe comme Chapman l'a décidé."
#2705539
Crabtree a écrit :
23 oct. 2017, 17:25
L'édition de 1985 plus exactement, dans le Koppenberg.
Jan Raas, roi de l'entourloupe, peut être cité des dizaines de fois dans ce sujet!!
Mais pas de problème, c'est le but de ce topic, justement ! :hate:

Non, Kelmeur: les coureurs d'aujourd'hui n'ont plus cette culture de la filouterie, hélas. :genance:
#2705540
loloherrera a écrit :
23 oct. 2017, 17:43
Il y a aussi l'arrivée du Tour de Lombardie 1913, où Henri Pélissier a bien failli être lynché par le public italien.
Au début, tout se passait pourtant bien, les tifosis scandant le nom de Pélissière et le congratulant.
Puis vint Girardengo, complètement furax, se mettant à insulter le français, et à vouloir le frapper, ce qui déclencha immédiatement l'hostilité du public italien. Pélissier parvint tant bien que mal à s'extirper de la foule, et au bout de 3 heures et l'intervention de 80 carabiniers, il put enfin rentrer à son hotel.
A la suite de cette agression, Henri Pélissier passa un mois à l'hopital...

Girardengo crut que le francese l'avait fait tomber aux abords de l'arrivée alors qu'il s'agissait apparemment d'un accrochage avec Agostoni...

En lisant le début de l histoire je croyais qu il avait fait semblant d être italien et que girardengo avait révélé le pot aux roses :rieur:
#2705597
marcella a écrit :
23 oct. 2017, 18:03
AlbatorConterdo a écrit :
23 oct. 2017, 17:58
Il n'y avait pas eu aussi un truc avec De Vlaeminck et son frère ? l'un se faisant passer pour l'autre pendant une course ?? :scratch:
J'ai souvenir d'Eric qui ferma la porte au Cannibale dans un tunnel lors de l'arrivée d'une doyenne, ce qui favorisa la victoire de son frère.
Oui, c'était sur le tunnel de Rocourt, juste avant l'arrivée de la Doyenne de 1970. Cette affaire avait rendu fou le journaliste bruxellois Théo Mathy, un Merckxiste convaincu.

7 années plus tard, Mathy allait s'emporter encore davantage contre le Gitan, après que celui-ci ait remporté un Tour des Flandres en ayant fait du home-trainer pendant 70km dans le sillage de Freddy Maertens !!

L'affaire ?? Maertens avait effectué un changement de vélo prémédité (interdit à l'époque) au pied du Koppenberg, et quelques km plus loin, alors qu'il se trouvait en tête avec De Vlaeminck, les commissaires sont venus l'avertir qu'il serait disqualifié à l'arrivée.

Dés lors, on pouvait se poser légitimement la question suivante:

-Pourquoi Maertens, se sachant disqualifié et hors-jeu pour la victoire, s'est-il quand même "sacrifié" jusqu'au passage sur la ligne tout en emmenant ce renard de De Vlaeminck dans sa roue ??

Faut croire qu'il devait y trouver son compte.. :siffle:
#2705599
marcella a écrit :
23 oct. 2017, 18:01
La dernière étape de la Course au soleil 1966, où la Ford France d'Anquetil et de son DS Géminiani usa de tous les artifices pour battre Poulidor et la Mercier-BP.
A l'issue de laquelle Poulidor eut cette réflexion sybilline : "Aujourd'hui, j'ai compris qu'Anquetil était toujours le patron du peloton." :balloon: Cette petite phrase n'aida pas à réchauffer les relations entre Poulidoristes (de loin les plus nombreux) et Anquetilistes.

Et comme rien ne s'oublie, Anquetil n'allait recevoir aucun concours de Poulidor lors du final du Mondial de la même année, alors qu'il avait le titre dans les jambes. Ulcéré, Anquetil refusa même de se présenter sur le podium protocolaire ( 1 Altig 2 Anquetil 3...Poulidor).

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