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Par GATO
#2725630
La roue tourne quand les belges gagnaient tout grâce au pôt belge.
tout était normal ...
Idem pour les francais qui ont pris la suite avec le docteur Bellocq et son rééquilibrage hormonal ...
D`ailleurs le rééquilibrage hormonal il n`en ai pas le précursseur hein c`est un médecin belge ...
Maintenant tous contre Froome et auparavant contre Armstrong.
Qui sera le suivant ...
Le médecin de la Vuelta a España du début des années 70 disait que les belges avaient une "gasolina extra".

Par Crabtree
#2725830
Les propos ci-dessus me semblent très tristes et injustes. Je ne pense pas avoir tenu des propos dégradants envers un autre pays ni avoir fait montre de chauvinisme. J'ai évoqué les méfaits de coureurs et même de docteurs belges. J'aurais pu facilement vous cacher le fait que Geert Leinders était médecin de la Lotto à cette époque d'autant que cela n'a pas été dit dans le reportage dont je parle. Comme je ne suis pas un chauvin, j'ouvre un angle d'attaque. Pourtant, je reste convaincu que Leinders ne dopait pas ses coureurs à cette époque-là mais au moins cela peut faire débat. En outre, j'ai bien insisté sur le fait que le dopage hormonal et sanguin a commencé bien avant la décennie en question dans ce sujet. Peu m'importe que le médecin, précurseur du rééquilibrage hormonal ait été belge ou japonnais. Quant à la domination belge dans les années 1970, les accusations sont partiellement infondées et on pourrait aussi parler longuement du dopage à l'époque dans le cyclisme ibérique. Je ne le ferai pas. Simplement, nous avons l'impression à vous lire que ces coureurs Lotto qui se trouvent être belges, auraient payé pour ce que des compatriotes d'une précédente génération auraient fait, comme un châtiment divin. C'est trop facile de mettre en avant le feuilleton "tous dopés depuis toujours" quand le grand Christopher Froome est accusé. À quoi cela sert-il de remettre en avant quelques personnalités impopulaires? Nous parlons ici d'une vague de dizaines voir de centaines de coureurs qui prenaient, à l'époque, de l'EPO, pas d'une ou deux personnalités. Avez-vous lu les propos de Marc Sergeant, par exemple? Bon laissez-moi terminer de "coucher sur papier" ce que j'ai retenu de ce reportage.

Rudi Verdonck:
Et le lendemain, ce qui devait arriver, arriva. Alex Zulle attaque dès le départ
(en fait, c'était trois jours plus tard)

Sammie Moreels:
Les gros bras dès le départ. Une étape de 5 cols ou je ne sais plus combien, il y en avait. Les boeufs sont lâchés et ... Mais en fait, ce n'est pas logique, hein.
Mario De Clercq:
On s'est regardé et on s'est dit: "on n'y arrivera pas". [rit jaune] On était tout de suite à l'arrière du peloton
Peter De Clercq:
Tu regardes derrière toi. [il fait le mouvement de regarder en arrière et fait non de la tête] Il n'y a plus grand monde derrière toi
Sammie Moreels:
À chaque col, on était de plus en plus loin derrière, hein
Rudi Verdonck:
Nous n'étions même pas groupés, hein. Nous étions tous disséminés.
Jef Braeckeveldt:
Alors, tu fais tout pour pouvoir les amener dans les délais.
Herman Frison:
Nous avons roulé derrière la voiture. Nous nous sommes accrochés à la voiture. À la voiture! Pour quand-même nous regrouper tous les cinq.
Sammie Moreels:
C'était bien beaucoup si nous pouvions avoir une voiture pendant un kilomètre.
Peter De Clercq:
Tu continue de rouler pendant toute la journée jusqu'à ce que tu arrives au pied de La Plagne et tu es déjà hors-délais
Je doute de ce commentaire. Peter De Clercq a terminé l'étape à 51'41" derrière Zulle. Les délais étaient initialement de l'ordre de 42 minutes. Je doute que Peter ait pu grimper La Plagne en moins de 10 minutes.

Mario De Clercq:
Nous avions calculé que nous pouvions terminer dans les 45 minutes et, selon moi, nous sommes arrivés au pied de La Plagne avec 43 ou 42 minutes de retard et je n'avais pas envie de monter parce que ... et bien déjà je ne le pouvais plus. Je ne pouvais plus.
L'abandon de Mario De Clercq:
Image

Jean-Luc Vandenbroucke:
J'ai du me rendre compte assez vite qu'on était devant une catastrophe parce qu'on calcule les délais. Quand l'autobus ... j'ai du être en communication avec Jef Braeckevelt en disant qu'il devait être à 10 kilomètres de l'arrivée. Il y a encore x minutes pour rentrer et bon voila donc je savais que c'était terminé.
Un violent orage s'est alors abattu sur La Plagne "et nous étions tellement vidés. Nous n'en pouvions tout simplement plus", disait Herman Frison (bien entendu, les premiers sont arrivés au sec). L'orage fait que les délais ont finalement été reportés à 44'54", ce qui a permis de repêcher Eric Vanderaerden et le Corse Dante Rezze arrivé tous deux à 43'52". Sammie Moreels arrivera à 49'35", le premier des Lotto hors-délais. Herman Frison à 50'41"; Peter De Clercq à 51'41" et Rudi Verdonck à 55'28". Onze coureurs en tout ont terminé hors-délais.

Image

Herman Frison:

ImageImage

Peter De Clercq:

Image

Rudi Verdonck:

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Marc Sergeant:
J'étais à la maison. Je l'ai vu se produire et le sentais venir et je me suis dit: "rhoo ça, ça va avoir des conséquences". Et ce jour-là, j'étais un peu brisé, je dois dire.
Rudi Verdonck:
Je suis entré dans l'hôtel chancelant. Je suis monté à la chambre où Herman [Frison] et moi logeaient. Je me suis allongé. Il y avait du pus dans ma chaussure [probablement la conséquence de sa grave chute de la première étape], juste pour ensuite, recevoir un savon comme je n'en ai jamais eu.
Jean-Luc Vandenbroucke, images d'archives ce jour-là à l'hôtel de La Plagne:
C'est vraiment, pour moi, une triste situation. Une petite catastrophe parce qu'avoir aujourd'hui 5 coureurs hors des délais, c'est inadmissible et je pense qu'il y a beaucoup de coureurs qui doivent se poser des questions.
Jean-Luc Vandenbroucke en 2016:
Et j'étais très fâché, en colère parce qu'en tant que directeur sportif francophone, j'ai du faire face à toute la presse belge. Là, on ne m'a pas fait de cadeau, je pense. Je ne sais plus, je n'ai pas lu les articles. On ne lit pas les articles. Mais en tant que responsable d'équipe, je devais assumer.
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"Ils n'ont pas osé me regarder dans les yeux." Vandenbroucke n'encaisse pas l'échec collectif.

Mario De Clercq:
Il a tout de suite menacé de ne pas prolonger notre contrat. On l'a su tout de suite qu'on n'aurait plus de contrat. Pas de dîner, ce soir...
Herman Frison:
Nous ne sommes plus redescendus. Nous n'avons pas osé venir manger. Nous n'avons pas eu de dîner.
Sammie Moreels:
Je sais aussi qu'il a dit qu'on n'était pas professionnel mais bon ... Alors qu'on était vraiment humiliés à ce moment-là.
Peter De Clercq:
Nous étions les plus mauvais pour tout le monde. Pour la presse! On ne s'entraînait pas beaucoup.
Interview de Rudi Verdonck à La Plagne dans le salon d'entrée de leur hôtel, à en juger par la voix, le journaliste devait être Michel Wuyts:
Ne pensez-vous à pas qu'en de telles circonstances, vous devriez vous consacrer à d'autres choses?
Oui, on en parle.

C'est vrai?

Oui, bien sûr.
Mario De Clercq:
C'est ce qui vous blesse le plus. Que vous sachiez que vous pouvez réaliser quelque chose et que vous avez fait beaucoup pour cela mais qu'aux yeux de Jean-Luc, aux yeux de la presse, aux yeux du monde extérieur et des supporters eux-mêmes, nous étions les plus grands guignols sur un vélo.
Marc Sergeant:
On avait créé une atmosphère du style: "cette bande ne vit pas pour leur sport, ils ne font pas ce qu'ils doivent faire", et cetera. Je pense que c'était injuste.
Jean-Luc Vandenbroucke:
Ce jour-là, je les ai vraiment engueulés, j'étais fâché, fâché, fâché. Mais c'est vrai qu'avec le recul et bien, ils avaient raison.
Mario De Clercq:
Peter De Clercq et moi sommes allés manger une pizza, quelque part sur le haut de La Plagne, avec un journaliste.
Le journaliste en question semble avoir été Roger De Maertelaere du Laatste Nieuws qui disait:
Oui, quand-même, ces garçons. Que pouvaient-ils faire? On leur a dit "tirez votre plan" alors qu'ils étaient presqu'en train de pleurer, ces garçons. Quelqu'un qui est autant dans la misère, il ne va quand-même pas très loin. Avec ça, on a quand-même fait une bonne action dans notre vie.[souriant]
Jef Braeckevelt:
Bien sûr, ils étaient très peinés et j'ai fait en sorte qu'ils puissent rentrer à la maison aussi vite que possible.
Herman Frison:
Jef a fait venir un jet privé de Wevelgem et nous sommes reparti le lendemain matin, très tôt, dites, à 5h30, 6 heures.
Sammie Moreels:
Quand on était dans l'avion et qu'on pouvait rentrer à la maison, on était aux anges, bien sûr
Peter De Clercq:
Nous avons vidé le frigo box de boissons. On voulait, pour un temps, tout oublier.
Herman Frison:
Lorsque je suis revenu à la maison, j'ai immédiatement plongé dans la piscine tout habillé et j'ai clairement dit à la femme de ma vie: "Jamais ou jamais! Et, maintenant, j'en suis sûr, je ne retournerai au Tour de France. C'est fini.
On nous montre alors des images de Mario De Clercq en cyclocross avec son maillot de champion du monde et la ferveur du public assez frappante sur ce genre d'épreuves, déjà à l'époque.

Jef Braeckevelt:
Par la suite, Mario a encore bien pu gagner son pain. Mais ces gars-là ont du arrêter et retourner travailler alors qu'ils auraient pu continuer à bien gagner leur vie pendant quelques années encore.
Rudi Verdonck, Peter De Clercq et Sammie Moreels ont effectivement tous perdu leur contrat chez Lotto à la fin de cette saison 1995. Les deux premiers cités ont couru pour Collstrop en 1996 et Sammie Moreels pour Palmans, tous ont arrêté cette année-là à l'âge de 30 ans. Mario De Clercq a également perdu son contrat chez Lotto et été transféré chez Palmans. Palmans commençant à investir dans le cyclocross, Mario De Clercq a pu se recycler et lancer sa deuxième carrière, bien réussi mais lui-même sera plus tard impliqué dans l'affaire de dopage Landuyt-Versele en 2003. Herman Frison et Marc Sergeant ont pu prolonger chez Lotto et ont arrêté fin 1996 mais ils étaient d'une génération plus ancienne et ont arrêté à un âge où il est normal pour un coureur d'arrêter.

Mario De Clercq:
Mais j'ai toujours préféré faire de la route que du cyclocross. Je vais le dire autrement. J'aurais préféré continuer à faire des performances honnêtes sur la route de sorte que je ne sois pas obligé de faire du cyclocross. Pour être honnête! J'aurais préféré de beaucoup. J'aurais préféré faire une carrière à la Peter Van Petegem par exemple, que de devenir un coureur de cyclocross.
Sammie Moreels:
J'étais tellement démoralisé que mon vélo n'allait même plus dans mon coffre. C'était ainsi. Prendre son vélo de courses en courses, je ne le pouvais pas.
Rudi Verdonck:
Allez, pourquoi un coureur comme Peter De Clercq a été mis dehors. Il gagnait trois ou quatre semi-classiques par an et pourtant il a aussi été mis dehors alors que c'était un échelon au-dessus de moi, Peter.
Pour vérifier les propos de Rudi Verdonck, Peter De Clercq a bien remporté 3 belles courses d'un jour en 1992 (en plus de son étape du Tour de France) et en 1994 dont "À travers le Morbihan" ces deux années-là.

Peter De Clercq:
J'aurais préféré être coureur cinq ans plus tôt ou avoir eu ma carrière dix ans plus tôt. Je n'aurais peut-être pas vécu tout cela.
Image

Jean-Luc Vandenbroucke:
Malheureusement, ils sont nés à une mauvaise période. Une très mauvaise période. Je pense que si, maintenant, on prend tous ces coureurs-là et on les met aujourd'hui, ils font tous une grande carrière.
Roger De Maertelaere:
Il y a deux choses qu'on peut leur répondre à ces garçons: "il fallait quand-même le faire, hein" ou alors "Vous n'avez pas réussi. Malgré tout, vous avez réussi à construire un beau palmarès avec un certain nombre de victoires qui peuvent être estimées et vous pouvez surtout avoir la satisfaction de ne pas avoir marché à la sauce, comme on dit
(je ne sais pas comment on dit une expression un peu informelle pour "marcher au dopage". Soit vous comprenez)

Sammie Moreels:
J'ai couru pour Jan Raas et chez couru chez Lotto. Je n'ai jamais rien vu de tel. Cela ne se faisait pas quand j'étais là. Cela, je peux le dire sur la tête de mes enfants, c'était ainsi. Mais je maintiens: si, par exemple, à l'époque, Lotto avait un médecin qui t'aide et qui t'explique ce que tu dois faire, alors tu fais avec. C'est aussi simple que cela. En tout cas, je l'aurais fait. Je le dis à mon propre discrédit. Je pense que je l'aurais fait, oui.
Rudi Verdonck:
Ces docteurs, les Zulle et consorts, ils nous ont volé de l'argent à l'époque, hein. Ils nous ont pris notre boulot, hein. Naturellement, ils sont passés au radar, des années plus-tard mais entre-temps, ils avaient fait construire des villas par-ci, ont des appartements par-là alors que nous avons du arrêté et façon de parler, avons du retourner travailler, hein.
Ce reportage se termine par des commentaires de Jean-Luc Vandenbroucke probablement interrogé sur la fin de contrat de ses coureurs:
Et oui, c'est triste. C'était un dur moment pour tout le monde. Pour moi, mais pour les coureurs aussi. Surtout que cela a eu comme vous me le dites un effet sur leurs carrières. Je le regrette mais c'est comme ça. Je ne peux plus revenir en arrière.
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Par levrai-dufaux
#2725949
Merci Crabtree pour cette véritable investigation - à ce niveau, c'en est une !

Je suis frappé par les similitudes entre les critiques adressées à l'équipe Lotto de l'époque et celles reçues par les coureurs français au début des années 2000. En particulier celles de Bernard Hinault qui ne cessait de souligner le problème mental et le manque d'entraînement des français de l'époque.

Les proportions de la débâcle des Lotto sur le Tour 95 constituent un bon indicateur de l'augmentation des performances permise par l'EPO à cette période.
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Par GATO
#2726035
@Crabtree
Mon post ne va pas contre toi ni tes interventions que je prends grand plaisir á lire.
Suffit de voir qui est mon image pour voir l`immense respect que j`ai pour Eddy Merckx.
simplement contre l`hypocrisie de ce sport.
Quand Freddy Maertens remporte la Vuelta 1977 et 13 étapes puis continue sur sa lancée au giro 77 emportant 7 des premières étapesavant sa chute lors de la 8e B. Personne ne crie au scandale.
Idem quand les francais dominent la fin des années 70 et début années 80. Malgré les articles de Pierre Chany et Francois Terbeen du milieu années 70, on oublie alors de évoquer et parler dopage.
Maintenant on voit la SKY tituber justement aprés un changement de pouvoir ...
Par Coeur-de-Lyon
#2726066
GATO a écrit :
18 déc. 2017, 14:27
@Crabtree
Mon post ne va pas contre toi ni tes interventions que je prends grand plaisir á lire.
Suffit de voir qui est mon image pour voir l`immense respect que j`ai pour Eddy Merckx.
simplement contre l`hypocrisie de ce sport.
Quand Freddy Maertens remporte la Vuelta 1977 et 13 étapes puis continue sur sa lancée au giro 77 emportant 7 des premières étapesavant sa chute lors de la 8e B. Personne ne crie au scandale.
Idem quand les francais dominent la fin des années 70 et début années 80. Malgré les articles de Pierre Chany et Francois Terbeen du milieu années 70, on oublie alors de évoquer et parler dopage.
Maintenant on voit la SKY tituber justement aprés un changement de pouvoir ...
J'ai l'impression que Maertens est très sous-coté vu ce qu'il a accompli à une certaine période dans l'ombre d'autres monstres. Ce n'est que mon impression ?
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Par Xav_38
#2726070
Coeur-de-Lyon a écrit :
18 déc. 2017, 15:39
J'ai l'impression que Maertens est très sous-coté vu ce qu'il a accompli à une certaine période dans l'ombre d'autres monstres. Ce n'est que mon impression ?
Ce qui a troublé pour Maertens c'est la brièveté de sa carrière, 5 années fabuleuse (1974-1978) avec notamment plus de 40 victoires en 1977... puis un trou avec aucune victoire en 79 et 80 avant une renaissance en 1981 (5 étapes du Tour et Championnat du Monde) qui a été salué par beaucoup.

C'est un peu hors sujet pour un topic année 1990, mais Maertens c'est juste énorme en terme de palmarès :

1973 :
-----

(2) Courses a etapes :
------------------------
4 jours de Dunkerque
1 etape du 4 jours de Dunkerque

(2) Courses en ligne :
------------------------
Grand-Prix de l'Escaut / Grote Scheldeprijs-Vlaanderen
Fleche de Leeuw

**********************************************************
1974 :
-----

(2) Courses a etapes :
------------------------
Vuelta Andalucia/Ruta del Sol
Tour du Luxembourg
1 etape du 4 jours de Dunkerque
2 etapes du Tour du Luxembourg
7 etapes du Vuelta Andalucia/Ruta del Sol
3 etapes du Tour de Belgique

(2) Courses en ligne :
------------------------
Nokere-Koerse
Grand-Prix Jef Scherens Leuven
Kampioenschap Van Vlaanderen
Circuit des 11 Villes

**********************************************************
1975 :
-----

(HC) Classiques :
------------------
Gand-Wevelgem
Tours-Versailles (GP d'Automne)

(1) Grandes courses a etapes :
--------------------------------
1 etape du Paris-Nice
6 etapes du Criterium du Dauphine

(2) Courses a etapes :
------------------------
Vuelta Andalucia/Ruta del Sol
4 jours de Dunkerque
Tour de Belgique
1 etape du 4 jours de Dunkerque
5 etapes du Vuelta Andalucia/Ruta del Sol
3 etapes du Tour de Belgique

(2) Courses en ligne :
------------------------
Grand-Prix Jef Scherens Leuven
Paris-Bruxelles

**********************************************************
1976 :
-----

(HC) Classiques :
------------------
Gand-Wevelgem
Championnat de Zurich
Championnat du Monde
Trophe Super Prestige

(HC) Grands Tours :
--------------------
Classement par points du Tour de France
8 etapes du Tour de France

(1) Grandes courses a etapes :
--------------------------------
6 etapes du Paris-Nice
2 etapes du Tour de Suisse

(2) Courses a etapes :
------------------------
4 jours de Dunkerque
1 etape du 4 jours de Dunkerque
2 etapes du Tour de Hollande
2 etapes du Tour de Belgique
2 etapes du Tour de Corse

(2) Courses en ligne :
------------------------
Championnat de Belgique
Fleche Brabanconne / Brabantse Pijl
Grand-Prix de Francfort / Henninger Turm Frankfurt
Kampioenschap Van Vlaanderen
Grand Prix des Nations (clm)
Criterium des As
Trophee Barachi (clm a 2)

**********************************************************
1977 :
-----

(HC) Classiques :
------------------
Trophe Super Prestige

(HC) Grands Tours :
--------------------
Tour d'Espagne
Classement par points du Tour d'Espagne
7 etapes du Tour d'Italie
13 etapes du Tour d'Espagne

(1) Grandes courses a etapes :
--------------------------------
Paris-Nice
Tour de Catalogne
5 etapes du Paris-Nice
5 etapes du Tour de Catalogne
1 etape du Tour de Suisse

(2) Courses a etapes :
------------------------
Semaine Catalane
Tour de Sardaigne
1 etape du Tour de Hollande
1 etape du Tour de Sardaigne

(2) Courses en ligne :
------------------------
Trofeo Laigueglia
Het Volk
Delta Ronde van Midden-Zeeland

**********************************************************
1978 :
-----

(HC) Grands Tours :
--------------------
Classement par points du Tour de France
2 etapes du Tour de France

(1) Grandes courses a etapes :
--------------------------------
1 etape du Criterium du Dauphine
1 etape du Tour de Suisse

(2) Courses a etapes :
------------------------
4 jours de Dunkerque
2 etapes du 4 jours de Dunkerque

(2) Courses en ligne :
------------------------
Tour du Haut Var
Het Volk
Grand-Prix E3

**********************************************************
1979 :
-----

**********************************************************
1980 :
-----

**********************************************************
1981 :
-----

(HC) Classiques :
------------------
Championnat du Monde

(HC) Grands Tours :
--------------------
Classement par points du Tour de France
5 etapes du Tour de France

(2) Courses a etapes :
------------------------
1 etape du Vuelta Andalucia/Ruta del Sol
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Par Tchmil
#2726364
Merci Crabtree pour ces épisodes de l'équipe Lotto des 90's.

Comme le laisse penser mon pseudo j'ai aimé le cyclisme pour de vrai avec cette équipe, j'en avais acheté le maillot rouge et noir, les chaussettes et la casquette :mouchoir:
Et après la victoire d'Andrei sur Paris-Roubaix en 94, je suivais les résultats de tous les coureurs de l'équipe le mois de juillet venu (pas de grands coureurs de classiques ni de Tours ces années-là, du moins pas parmi les tout meilleurs).
Encore enfant et loin de me douter de tout ce qui se passait en coulisses, c'était un peu l'équipe des pavés, ces terrains improbables et fascinants pour un jeune cycliste breton que j'étais. En Juillet ils se traînaient dans les cols du Tour c'est vrai, mais ça donnait l'image de cyclistes humains, loin des podiums et leurs drôles de lions jaunes. Et ils renaissaient à chaque printemps.
Et quand Andrei Tchmil a annoncé que Plouay était une course de coeur pour lui , ça a conforté ma passion de cette équipe (Plouay était aussi mon lieu de pèlerinage annuel en plus de courir pour le club de la ville).

Donc Merci d'avoir partagé ce reportage sur l'envers de ce terrible milieu au travers de l'équipe Lotto des 90's. J'aime encore à penser que cette équipe est l'héritière d'un cyclisme du passé, axée sur les classiques et courses d'un jour, les étapes plus que le classement final d'un grand Tour. J'admire encore plus ces coureurs un peu oubliés, ces Farazjin, Moreels, Verheyen, Van De Wouwer ou Demarbaix aujourd'hui!

...Salutations aux membres du forum pour ce 1er message :breton:
Par Coeur-de-Lyon
#2726367
:jap: Xav_38

J’aimais bien Van de Wouwer, il était régulier sur le Tour, Farazijn je me souvenais pas qu’il avait fait top 20 :elephant:
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Par Le sucre sportif
#2726686
Merci Cabtree pour ces traductions, une partie de l'histoire sombre que je ne connais qu'à travers les moqueries sur le cas Virenque, alors que j'étais trop jeune pour comprendre ce qu'il se passait. Je n'avais aucune idée de ce qui était arrivé aux Lotto de cette année là, et pourtant, j'apprécie particulièrement les coureurs qui respectent la course, en finissant le parcours, même quand tout semble perdu. Ils sont allés très loin dans la douleur et l'effort et cela est d'autant plus beau que c'est passé inaperçu du grand public.

La réaction qui m'a le plus marqué :

Mario De Clercq:
Quand tu vas te coucher le soir et que tu prends ton pouls, tu as déjà tout compris, hein. Parfois, tu es juste content de pouvoir te réveiller le lendemain hein, sur le Tour de France. Oui, c'est ainsi.
Après toutes tes explications, on peut croire que Mario De Clercq a vraiment vécu cette situation :w00t: Encore merci Cabtree :super:
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Par Nopik
#2726694
Je fais aussi un petit post pour remercier Crabtree de nous raconter ceci avec passion et moultes détails. C'est très intéressant ! :super:
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Par GATO
#2727036
Coeur-de-Lyon a écrit :
18 déc. 2017, 15:39
GATO a écrit :
18 déc. 2017, 14:27
@Crabtree
Mon post ne va pas contre toi ni tes interventions que je prends grand plaisir á lire.
Suffit de voir qui est mon image pour voir l`immense respect que j`ai pour Eddy Merckx.
simplement contre l`hypocrisie de ce sport.
Quand Freddy Maertens remporte la Vuelta 1977 et 13 étapes puis continue sur sa lancée au giro 77 emportant 7 des premières étapesavant sa chute lors de la 8e B. Personne ne crie au scandale.
Idem quand les francais dominent la fin des années 70 et début années 80. Malgré les articles de Pierre Chany et Francois Terbeen du milieu années 70, on oublie alors de évoquer et parler dopage.
Maintenant on voit la SKY tituber justement aprés un changement de pouvoir ...
J'ai l'impression que Maertens est très sous-coté vu ce qu'il a accompli à une certaine période dans l'ombre d'autres monstres. Ce n'est que mon impression ?
J ai pris l exemple de Maertens qui etait certainement un surdoue mais a cette epoque les belges gagnaient tout voir les classiques et les GT.
Et la pas un mot en belgique sur la question dopage. Au moins les francais au debut de leur domination parlaient de l escalade et des dangers. Bon je pourrais Parler des deboires des equipes españoles qui courraient fin 70 debut 80. Apres on a compris quand un certain Fuentes a commence a estudier travailler
La Roue tourne et tourne ...
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Par GATO
#2727043
C est comme en foot Annees 70 les españols ont tout compris quand un joueur allemand a signe au Real Madrid ...
Par Crabtree
#2875534
Une interview de Rudi Verdonck datant de 2016

https://medium.com/@mathiasvranckx/ik-b ... cbeb7fa800

J’ai arrêté le cyclisme à cause d’une concurrence malhonnête

Par Mathias Vranckx le 1er février 2016

Oosterlo – Rudi Verdonck a du arrêter sa carrière de coureur cycliste beaucoup trop tôt , à l’âge de 30 and. Il a terminé hors délais une difficile étape du Tour de France. Cependant, le Campinois Rudi Verdonck n’est pas resté inactif.

Rudi a longtemps eu du mal à se remettre de la fin brutale de sa carrière de coureur cycliste mais il a su se ressaisir et a monté sa propre affaire au cœur d’Oosterlo avec son épouse. « Cette affaire est devenue une grande réussite », dit Rudi Verdonck, aujourd’hui âgé de 50 ans.

En outre, il y a de cela quelques années, Lotto-Soudal a également rappelé Rudi Verdonck dans l’équipe. Rudi est désormais le chauffeur de la voiture VIP, avec ses collègues Eric Vanderaerden et Marc Wauters. Lotto a tenu à le remercier pour services rendus.

Cette année [2016], a eu lieu la 4ième édition du GP rudi Verdonck. Avec les espoirs et élites sans contrat, il souhaite soutenir des talents qui montent. Comme bien d’autres initiatives, Rudi Verdonck, né et ayant grandi à Turnhout, a créé cette course seule depuis le début. Cette initiative a reçu le soutien du club cycliste d’Oosterlo.

En plus du GP Rudi Verdonck, ils organise également une course pour « G-sporters », des athlètes à handicap. La course a reçu le nom de GP Frans Janssens, d’après le nom du président du club local.

Rudi Verdonck a été coureur professionnel pendant neuf ans. Il a été surtout le lieutenant ou domestique de leaders comme Frank Vandenbroucke ou Gianni Bugno.
Bien sûr, j’aurais préféré gagner plus de courses, moi-même, mais voir votre équipier triompher, en partie par ton aide, a toujours quelque chose de spécial.

Dopage

Au cours de sa courte carrière (1987 à 1996), Rudi Verdonck a du compter avec beaucoup de malchance. Toute sorte de blessures gênantes l’ont empêché de gagner des courses mais les blessures n’étaient pas le seul problème.
Une concurrence malhonnête s’était opposé à moi, ça et là (sarcasme).
Le drame se produisit lors d’une étape du Tour de France de 1995. Lors d’une grosse étape alpestre avec arrivée au sommet d’un col HC, Rudi Verdonck a terminé hors des délais avec ses équipiers de la Lotto : Herman Frison, Peter De Clercq et Sammie Moreels. C’est pourquoi la presse belge était dans tous ses états. Comme ses équipiers, il a aussi été cloué au pilori par son propre directeur sportif. Rétrospectivement, il semble qu’ils ont mené une bataille inégale contre les tricheurs dopés. Après avoir franchi la ligne d’arrivée, il sembla également que Rudi avait une éraflure après une chute (il s’agit donc sans aucun doute de sa chute de la première étape) qui requérait 10 points de suture à l’hôpital.


Voleurs dans la nuit
Malgré tout cela, les gens en parlent toujours comme d’un grand scandale en Belgique.
Avec de gros titres de journaux comme « Comme des voleurs dans la nuit, de retour en Belgique », c’est explicit.
Cela faisait très mal. Cela vous heurte au plus profond de votre âme. Quatre coureurs Lotto ont fini trop tard au sommet de La Plagne et un autre a du abandonner en cours de route. Cela dit, j’avais toujours une bonne excuse (il rit). Je courais avec ma blessure à la cheville mais cela ne comptait pas. Trop tard signifiait tout simplement : pas assez bon. C’est ainsi qu’on payait à la caisse. On présente les choses de façon tellement simpliste.
Pour Verdonck, la raison pour laquelle « nous n’étions pas assez bon » était rapidement clair.
Imaginez que nous sommes au printemps 1995. Nous sommes à un mois du Tour de France et on court Paris-Nice comme préparation pour la grande bataille de l’année [il doit y avoir confusion avec le Dauphiné ?] : le Tour de France. Dans ce cas, je peux comprendre que, dans cette course, je doive laisser partir vingt coureurs en montagne à un moment ou un autre. Ces cabris des cimes grimpent beaucoup mieux que moi et pèsent probablement 20kg de moins. Je suis d’accord pour dire qu’il s’agit là d’une nette différence de talent. En revanche, ce que je ne comprends pas, c’est qu’un mois plus tard, tout d’un coup, je suis lâché par 80 coureurs. Un mois avant, nombre de ces coureurs-là étaient à bout de souffle. Cela, je ne pouvais le croire. Les Russes ont commencé avec le dopage alors qu’ils ne pouvaient pas suivre notre tempo sur les courses de préparation aux classiques. Plus tard, ce n’était plus uniquement les Russes et tous ont été confondus pour dopage. À peu près la moitié du peloton a été contrôlé positif pour substances illicites.
C’est à ce moment que le directeur sportif Jean-Luc Vandenbroucke détruisit la carrière de Rudi ainsi que celle des autres retardataires.
Entre autres, nous étions accusés de ne pas nous entraîner assez dur et de ne pas être en condtion alors que je me suis toujours tué aux entraînements, partout. Pendant des heures, je m’entraînais seul dans les Ardennes pour aborder la nouvelle saison au meilleur de ma forme. Après une course, je faisais un entraînement supplémentaire derrière une moto pilotée par mon grand-père. Il y a assez de témoins. Mais cela ne donne rien.

Van Hooydonck

Quand la tempête autour des coureurs Lotto s’est apaisée, Rudi s’est demandé ce qu’il se passera désormais.
Je me souviens de m’être accroché à la queue du peloton en compagnie d'Edwig Van Hooydonck, ancien double vainqueur du Tour des Flandres et avoir dit : « Soit on fait comme les autres ou alors on arrête. Nous avons tous les deux décidé d’arrêter le cyclisme professionnel immédiatement.

‘t Oosterlo Hof

Après le cyclisme, Rudi Verdonck avait besoin d’un autre but dans la vie.

Pour cela, Verdonck est aussi parti de rien. Initialement, ils n’avaient qu’une grande variété de boisson, pour cause de restriction budgétaire. Ensuite, Nicki et Rudi ont décidé d’aussi servir des plats. Depuis quelques semaines, ils proposent un assortiment de sandwichs en plus de repas légers.

On peut voir combien il est toujours difficile pour Rudi de composer avec la fin brutale de sa carrière de coureur.
Et pourtant, on ne peut pas parler d’échec. J’ai également eu de très bons moments dans ma carrière. J’ai couru dans l’equipe du champion du monde d’alors – Gianni Bugno –, ai couru deux championnats du monde et, en fin de compte, j’ai pu exercer un travail qui n’était pas donné à tout le monde. Courir avec Bugno était bien sûr un sommet. Après ma carrière, Nicki et moi avait mis un garçon au monde – âgé maintenant de neuf ans – que nous avons nommé d’après mon ancien équipier et double champion du monde Gianni Bugno. C’est tout simplement le meilleur coureur avec qui j’ai jamais roulé. À mesure qu’il gagnait de plus en plus et, avec le temps, devenait l’un des meilleurs coureurs du monde, l’Italien est toujours resté calme, contrairement à beaucoup d’autres. Il ne s’est jamais plaint. C’est quelque chose que j’ai appris de lui.

J’ai également disputé deux championnats du monde. Cela signifie que j’étais parmi les dix meilleurs coureurs belges du moment (qu’il dit avec une fierté légitime). J’ai essayé d’y aider l’équipe sans aucunement prétendre au statut de vedette.

La frustration demeure

Dans son commerce, Rudi essaie de faire le plus possible par lui-même. Le plus souvent, il sert lui-même les clients dans la salle et, cependant, il trouve régulièrement le temps de donner un coup de main dans les cuisines. Verdonck n’a jamais été dans l’horéca avant de commencer avec son café-restaurant et n’a jamais suivi de cours du soir. C’est un autodidacte. Par contre, ses adieux au cyclisme sont toujours dans son esprit :
Je voulais littéralement couper le plus de choses possible dans les cuisines avec mes propres mains parce que je n’avais jamais eu à le faire lorsque j’étais coureur. « On le faisait pour moi, en fait. » Maintenant, malheureusement, cela n’est plus le cas.

Je pense encore souvent que si j’avais couru 5km/h plus vite en ce temps-là, cela ne se serait jamais réalisé. Ne vous méprenez pas, cette affaire que Nicki et moi avons monté est une bien plus belle réussite que ma carrière cycliste ne l’a jamais été. J’aime toujours beaucoup mon boulot, bien sûr. Je me demande seulement ce qu’il serait advenu de moi si le dopage ne s’était jamais introduit dans le sport cycliste.



Welcome back Rudi

Des quatre « voleurs dans la nuit », seul un coureur a signé un meilleur contrat, notamment Herman Frison. Les trois autres, Verdonck inclus, ont été invité à trouver une autre équipe à la fin de l’année. Verdonck a été le chauffeur personnel de Marc Coucke à l’époque où l’on appelait l’équipe Omega Pharma-Lotto.
Par Crabtree
#2941839
Suite à l'avènement de Remco Evenepoel, je voulais également rappeler ici la trop brève carrière de son père Patrick dont je me souviens fort bien. Je trouve assez stupéfiant que les performances apparemment douteuses du fils (selon l'opinion de certains, que je ne partage pas nécessairement) remettent en doute la carrière du père qui selon toute vraisemblance, aura été une autre victime de l'époque EPO au lieu d'être un suspect lui-même. J'ai découvert l'année passée une vidéo Youtube avec les moments forts de la victoire de Patrick Evenepoel au Grand Prix de Wallonie de 1993 (RTBF), sa plus belle victoire https://youtu.be/avSrRbfKUhw avec au commentaire le regretté Claude Criquielion. La course à l'époque se déroulait traditionnellement le jour de l'Ascension et Patrick avait disputé le Tour d'Espagne (encore disputé en mai), juste avant où il avait été très performant pour aider Hendrik Redant à remporter le classement des sprints. On y revoit un coureur comme le Mexicain Miguel Arroyo qui n'a pas confirmé non plus par la suite. Peut-être a-t-il lui aussi été volé par les tricheurs? Quoi qu'il en soit d'après cet article du Laatste Nieuws au sujet de Remco, Patrick Evenepoel n'a fait que trois saisons dans les rangs professionnel, arrêtant sa carrière en 1994 (à 26 ans) sur l'avis du cardiologue Pedro Brugada pour arythmies cardiaques. L'article prétend également qu'amateur, il pouvait décramponner Michele Bartoli et Gianni Bugno dans les côtes alors que professionnel, il était loin de pouvoir rivaliser avec eux. Je ne comprends pas trop où il aurait pu affronter Bugno en tant qu'amateur, lui qui était déjà professionnel lorsque Patrick n'était que junior mais il me semble possible que Patrick Evenepoel ait affronté Bartoli sur le Tour du Hainaut (aujourd'hui Tour de Wallonie mais à l'époque amateur) en 1991 qu'il termine deuxième d'Abraham Olano (à 2 minutes 3, tout de même). Il y avait à l'époque une étape ardennaise (donc c'était déjà un Tour de Wallonie) Bastogne-Houffalize remportée par Wladimir Belli devant Francesco Casagrande et Davide Rebellin. Je me demande quel a pu être son classement sur cette étape-là.
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Par nostradamus--dans--le--bus
#2942182
C' est vraiment un super boulot de ta part Cabtree, ça permet de réhabiliter des coureurs qui ont du quitter le Tour 1995 couvert de honte, de pouvoir retrouver de la fierté dans les yeux de beaucoup de gens meme 27 ans après.

Evidement cet article n' a pas la meme portée qu' en Une du monde ou de Libération mais ça leur fera surement plaisir de lire les réactions. Le cyclisme est un petit monde il y a surement une de leur connaissance qui a du voir ton témoignage.

Les vrais héros du Tour sont souvent ceux qu' on retrouve en bas du CG meme s' il faut pas géneraliser evidement. Malheureusement leurs exploits , leurs souffrances passent rarement à la télevision hormis les cas comme Démare cette année qui restera un grand moment grace à cette victoire à Pau.

Il y a beaucoup plus de lecteur que de gens qui postent, ce serait bien que des coureurs de l' époque n' hésitent pas à poster quelques anecdotes sans faire un roman, ils se rendraient mieux compte de la considération qu' on peut avoir pour eux.

Je pense à Gilles Delion ou Charly Mottet car c' est les plus connus mais il y en a plein qu' on a pas oublié et qui devrait se signaler.

Une grande majorité des cyclistes actuels suivent les forums par curiosité ou par l' intermédiaire de leur entourage, c' est une raison de plus pour etre mesuré.

Thibault Pinot est forcement au courant quand il gagne le titre de cycliste le plus populaire de l' année sur un des 2 forums francophone les plus fréquentés.

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